Hier soir, dîner impromptu chez des amis. Au menu, pâtes, fromage grec (reviennent de 3 semaines de vacances dans le berceau de notre civilisation) et pain maison. Digestion... laborieuse (je vous épargne les détails). Et ça fait déjà quelques mois (voire quelques années...) que mon estomac et mes boyaux ne sont pas très zens.
Entre les sérotoninergiques (AD pour faire plus court), les pansements gastriques, les antihistaminiques, le Xatral... et les piquouzes si je me laissais convaincre, je deviens une vraie pharmacie à moi toute seule !
Quelques recherches plus tard, je reviens (et viens vers vous) avec quelques découvertes qui n'en sont pas vraiment :
Et si, au lieu de traiter chaque symptôme individuellement, je cherchais un dénominateur commun à tous mes maux ? J'ai lu Seignalet, j'ai un ostéo en or, donc l'idée n'est pas nouvelle pour moi.
J'ai cherché un peu du côté du gluten. Sans aller jusqu'à la maladie coeliaque diagnostiquée (comme Fripouille, si mes souvenirs sont bons), une intolérance à cette protéine pourrait être responsable (entre autres) de :
- problèmes digestifs (réaction directe à l'ingestion)
- maux de tête
- aphtoses (Aurel

- fausses couches à répétition (2 pour mois en 1 an, je me suis arrêtée là !)
- troubles de l'humeur (en jouant, justement, sur la sérotonine)
- ...
L'intolérance au gluten semble associée à de nombreuses maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, fibromyalgie, problèmes de thyroïde, sclérose en plaques...).
Donc ?
Donc, j'ai décidé de virer le gluten de mon alimentation pendant quelques temps. Et pendant que j'y suis, le lait de vache. Je sais, ça n'est pas facile. Mais les symptômes de la SEP n'ont rien d'une sinécure non plus, ni les injections, qu'elles soient quotidiennes, hebdomadaires, bi-, tri-hebdomadaires ou mensuelles.
On n'est pas des "morceaux d'humain", on est un tout, et la médecine "traditionnelle" (les anciens grecs doivent se retourner dans leur tombe) semble l'avoir oublié.
Voilà, je voulais juste vous faire part de mon état d'esprit du moment. J'ai rendez-vous avec un neuro de la Pitié-Salpêtrière dans une semaine, je ne pense pas que je vais lui parler de tout ça (ni à mon généraliste d'ailleurs, je ne le sens pas très réceptif !). Mais s'il faut "se battre", autant utiliser des armes dans lesquelles on croit. Et si ça ne donne rien, j'aviserai. Je vous tiens au courant (au jus comme dirait Wolverine

