J'ai trouvé ça aussi... si je comprends bien les NORB sont ce qui a du pousser la neuro à me parler de ça...
"Le but des stratégies thérapeutiques dans les formes malignes de SEP est double, il consiste à la fois en la régression rapide des symptômes et du handicap et en la suppression de l’activité inflammatoire par immunosuppression.
Si l’on tient compte de la définition des SEP malignes de Weinshenker [4], les différentes études thérapeutiques doivent être séparées en deux sous-groupes : traitement de la poussée unique dite « catastrophique », et traitement de la forme rapidement agressive (poussées fréquentes avec séquelles ou progression rapide corticorésistante).
Traitement de la poussée sévère dite « catastrophique »
Seules des études sur les échanges plasmatiques sont répertoriées dans la littérature.
De nombreuses études ne concernant que des SEP chroniques lentement progressives avec dans certains cas un bénéfice significatif ont été réalisées dans les années 1980-1990.
M. Rodriguez et al. [5] ont décrit 6 cas de SEP fulminante avec handicap majeur (paratétraplégie, aphasie) améliorés de façon très significative par plasmaphérèse en quelques jours après échec d’une corticothérapie forte dose.
Keegan et al. [6] ont étudié 59 patients ayant présenté une poussée sévère de démyélinisation du système nerveux central traités par plasmaphérèse. La réponse aux échanges plasmatiques était marquée à modérée dans 44,1 % des cas.
Weinshenker et al. [7] ont publié une étude randomisée sur les échanges plasmatiques dans les poussées sévères chez 22 patients. Douze avaient une SEP diagnostiquée préalablement et 10 présentaient d’autres affections démyélinisantes (le plus souvent une myélite transverse). Les patients étaient regroupés en deux sous-groupes (traitement actif et placebo) et recevaient sept échanges plasmatiques pendant 14 jours. Si après cette première phase, l’amélioration n’était pas effective, les patients changeaient de traitement (traitement actif ↔ placebo). L’amélioration a été effective chez 8 des 19 patients (42,1 %) ayant reçu le traitement actif et chez 1 des 17 patients (5,9 %) ayant reçu le placebo.
Enfin, Ruprecht et al. ont décrit les observations de dix patients présentant une névrite optique sévère résistante aux corticoïdes et traités par plasmaphérèse, dont 7 étaient améliorés après traitement."
source:
http://www.jle.com/fr/revues/nro/e-docs ... ?tab=texte