oubliez pas
Posté : 05 déc. 2007, 21:25
NE PAS OUBLIER QUE C 60% PR LES PERSONNES QUI PRENNENT LE MEDICAMENT APRES UNE PREMIERE OU DEUXIEME POUSSEE !!!!!!!
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Je te rejoins entièrement sur ce que tu dis.patchanka63 a écrit :comme je le disais plus haut, c'est juste le début de l'acceptation. C'est accepter qu'on a quelques choses qui ne va pas. C'est le début du combat. mais après il y a l'acception des gènes quotidiennes, des choses que l'on perd. Accepter la sep a été, au début, une délivrance : un mot sur tous ces symptomes (fatigues, decharges électriques....). Avoir un diag a été important pour moi.... Le début d'un nouveau chemin avec une autre vision de la vie. la sep ne conduit pas ma vie mais elle en fait partie. je fait avec elle.
En fait j'en connais indirectement. Ils ne se sont pas démolis à l'homéopathie, mais plutôt à cause de l'absence d'un traitement classique pour une pathologie qui n'était absolument pas gérable uniqueùent grâce à l'homéopathie. Comme je l'ai expliqué dans un autre topic sur mon point sur l'homéopathie, je ne pense pas qu'on puisse se démolir directement avec ce mode de traitement, de par sa nature même (cf http://la-sclerose-en-plaques.com/ftopic2555.php)Pimpernelle a écrit : Moi, contrairement à toi, je connais des gens qui se sont démolis à l'homéopathie !
En fait, c'est un peu cette classification que je remettais en cause : qu'est-ce qui fondamentalement, différencie un traitement dit "industriel" ou "médicamenteux" d'un traitement dit "naturel" ou "doux" ? Le plus souvent, le principal argument de classification est que le traitement médicamenteux vient d'un labo et est utilisé par la médecine dite "classique", alors que le traitement naturel est utilisé en-dehors du circuit classique, par des petits labos ou en auto-médication, et est censé provenir de produits naturels. Dans cette classification rapide, on ne fait quasiment jamais référence à ce que contient exactement le traitement (c'est à dire son contenu chimique). Reprenons par exemple le fingolimod dont je parlais précédemment : à la base, il est extrait d'un champignon utilisé en médecine traditionnelle chinoise. Je suis sûr qu'avant qu'on commence à le tester dans la sep, ce champignon était considéré comme un traitement "doux" parce que "naturel". Maintenant que la molécule à l'origine des effets du champignon est rentrée dans le cadre des essais cliniques, de la prescription classique, on ne qualifie plus ce traitement de classique. Pourtant c'est le même principe actif. De même pour l'aspirine : avant sa découverte, on considérait probablement l'écorce de saule dont elle est tirée comme un traitement naturel, alors que maintenant, l'aspirine n'est plus considérée comme un traitement "doux".
Mon idée, c'est de rappeler qu'il y a d'autres traitements possibles que ceux que j'appelais à tort chimiques, disons plutôt médicamenteux, ou industriels, ou classiques, comme tu dis toi.
Je suis heureux qu'on puisse en parler sans s'envoyer des noms d'oiseaux ou sans que le ton monte, c'est agréable de pouvoir débattre comme des gens raisonnables (on s'enflamme vite dans ce genre de discussionJ'ai le sentiment que la SEP n'est pas seulement une maladie du système nerveux central, ni même "seulement" immunitaire (excuse-moi si je résume trop), mais le signe d'un dysfonctionnement général, qui pourrait donc bien concerner autant le mental que le spirituel. Qu'en penses-tu
Houlà, doucement, il y'a un raccourci trop simplicateur qui est fait là, je trouve ....Reprenons par exemple le fingolimod dont je parlais précédemment : à la base, il est extrait d'un champignon utilisé en médecine traditionnelle chinoise. Je suis sûr qu'avant qu'on commence à le tester dans la sep, ce champignon était considéré comme un traitement "doux" parce que "naturel". Maintenant que la molécule à l'origine des effets du champignon est rentrée dans le cadre des essais cliniques, de la prescription classique, on ne qualifie plus ce traitement de classique. Pourtant c'est le même principe actif. De même pour l'aspirine : avant sa découverte, on considérait probablement l'écorce de saule dont elle est tirée comme un traitement naturel, alors que maintenant, l'aspirine n'est plus considérée comme un traitement "doux".
Je suis tout à fait d'accord, et c'est comme ça que je voulais faire comprendre le processus.Quand on s'intéresse à un produit dit "naturel" (cad que l'on trouve tel que dans la nature, sans intervention humaine lors de sa synthèse), c'est bien souvent pour en isoler le/les principes actifs p/r à une pathologie donnée.
Ensuite on essaie de déterminer les propriétés de ce/ces principes actifs à différents dosages.
Si c'est couronné de succès, on essaie de voir comment "industrialiser" sa synthèse.
J'ai volontairement simplifié le processus (notamment sur le fait de trouver une "forme" administrable au patient en combinant le/les principes actifs avec d'autres composés pour essayer de contrecarrer certains effets secondaires de celui-ci ... entre autres ...)
C'est ce que je voulais mettre en évidence. Du point dde vue qualitatif, les principes actifs proviennent bien souvent des plantes ou de produits dits "naturels". C'était pour mettre en exergue le "chimique" contre le "naturel"Pour en arriver à souligner que si les principes actifs sont les mêmes (et pour cause ...),
C'est vrai que je n'ai pas parlé du dosage, et je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'il a une grande importance. Par ailleurs, il est aussi vrai que les concentrations dans les matières premières naturelles sont le plus souvent plus faibles que dans les médicaments élaborés. En revanche, tous les traitements dits "naturels" (là je pense à la phytothérapie, puisqu'on aprle des plantes) ne font pas consommer les matières premières directement, mais souvent sous forme de gélules ou de comprimés (des extraites de queues de cerises en gélule, des composés tirés de noyaux de fruits, de fruits tout court, etc...). Dans ce cas, comment savoir quelle est la concentration réelle ? Le produit n'a peut-être pas été raffiné comme un médicament classique, amis il peut contenir aussi des doses significatives de certains composés.les dosages sont sensiblement différents (mais peut on parler de dosage, et donc implicitement de "calibrage" d'un produit dit naturel ? Tout au plus on sait que, au maximum, si on mange une quantité donnée de champignon, on ingérera au maximum une certaine quantité de ce principe actif.
Et en général, sauf cas précis (je pense à certains poisons violent, dits neurotoxiques), les principes actifs sont concentrés, afin d'en augmenter l'efficacité, dans les produits fabriqués part les laboratoires pharmaceutiques p/r à ceux trouvés dans les produits dits "naturels"
N'oublions pas qu'une molécule synthétisée artificiellement, et cette même molécule extraite d'une plante puis concentrée ont exactement les mêmes caractéristiques. L'une n'est pas plus "chimique" que l'autre. (je précise, pour ne pas qu'il y ait d'amalgame sur cette histoire de "chimique")Alors, oui, dans un cas (produit synthétisé par la main de l'homme) on a des dosages bcp plus précis, mais qui sont aussi (bcp ?) plus importants.
Si on considère qu'au niveau qualitatif, pour un traitement synthétisé artificiellement et une plante (je schématise) qui contiennent le/les mêmes principes actifs, les deux sont sensiblement identiques, au niveau qualitatif, au niveau quantitatif, c'est une toute autre histoire.
Ce n'était pas mon but.On ne peut pas dire qu'un produit naturel et un produit synthétisé par un labo pharma sont identiques :
Là, j'ai envie de dire "ça dépend". Quand on compare un traitement utilisant un principe actif et la matière première dont il est extrait, il est vrai que les concentrations sont plus fortes dans le traitement. C'est le principe. Néanmoins, on ne consomme pas toujours la matière première directement dans le cadre d'un traitement dit "naturel". Par ailleurs, comme tu le fais remarquer, certaines substances, comme les poisons neurotoxiques, ou d'autres comme le cyanure, peuvent agir à de très faibles doses. Je pense aussi aux hormones, qui sont par définition des molécules agissant à des doses vraiment infimes.- Le premier propose des dosages beaucoup plus imprécis mais moindre (sauf cas particuliers comme j'ai signalé) du principe actif
- Le deuxième propose des dosage bcp plus précis (et pour cause) mais aussi plus concentrés en principe actif
Je suis tout à fait d'accord pour dire que si on prend une même substance dans deux traitements, dont l'un est 100 fois moins concentré que l'autre, le moins concentré sera a priori plus "doux" que le plus concentré. Même si il peut peut-être exister des principes actifs qui agissent de façon moindre à forte dose. (je ne sais pas, là)A la lumière de celà, je trouve qd même assez logique de qualifier le premier de traitement "doux".
Maintrenant, j'ai une question qui découle de tout ça, pour satisfaire une certaine curiosité : Est ce qu'on trouve, par exemple, les interférons Béta xxx à l'état naturel, sans intervention volontaire de l'homme ? Si oui, dans quelle quantités ?