Je suis toujours avec un oeil qui part en vrille depuis 10 jours maintenant.
Et mon neuro reste un éternel injoignable, je n'en peux plus, vraiment là. aux dernières nouvelles, il va me prendre un rdv pour faire une deuxième série de PEV. Il s'imagine quoi? Que c'est somatique? Que je vois super bien?
"On va faire ça et après on avisera pour voir". Il compte que je perde un oeil?
Je sais qu'il a beaucoup de boulot, j'en suis consciente, mais JE SUIS TOUTE SEULE ET PERDUE, il a qu'à m'expliquer les choses aussi.
En attendant c'est démerde toi et puis soigne toi un peu à l'arrache. T'as mal à l'oeil parce qu'il est gonflé? Mets une compresse ça ira mieux! Ah bon, tu vois trouble et la lumière te brule? Ferme l'oeil voyons c'est la meilleure solution!
Bref pardon je suis vraiment énervée...
Enervée
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Salomé
Y'a deux raisons qui font que je ne vais pas aux Urgences, la première parce que je n'ai qu'une unique activité de la journée, aller chercher une petite fille à l'école, que personne d'autre que moi ne peut récupérer.
La seconde parce que je suis allée aux urgences déjà et qu'on m'a dit de contacter mon neuro parce qu'on ne pouvait rien faire pour moi.
Alors j'ai soigné mon rhume, attendant patiemment que ça se calme.
J'ai la sale impression de le harceler, lui et le service. Demain, je vais faire pire: à 9h je m'y pointe!
La seconde parce que je suis allée aux urgences déjà et qu'on m'a dit de contacter mon neuro parce qu'on ne pouvait rien faire pour moi.
Alors j'ai soigné mon rhume, attendant patiemment que ça se calme.
J'ai la sale impression de le harceler, lui et le service. Demain, je vais faire pire: à 9h je m'y pointe!
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Salomé
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zac
Si je peux me permettre, je vais tenter de te calmer. maladroitement surement mais bon, si j'y parviens c'est tout bon pour toi. Sinon, tu pourras te servir de mes propos comme punching-ball, si ça peut te défouler... 
Je sais que ce n'est surement pas facile en ce moment. Mais tu n'es pas toute seule, il y a ceux de ce forum, aussi. Bon d'accord, ça va pas te permettre de te libérer complètement de ton état, mais c'est déjà un premier (et surement grand) pas. Parce que plus tu vas te taper la tête contre le mur du silence médical, plus ça va te faire de mal. Aussi, va y ... Pousse une bonne gueulante, mais va y franchement, hein ! Faut que tu évacues ça ! Parce que là, ça mijote en toi, tu bouffes du stress, tes pensées te bouffent ET SURTOUT tu te bouffes !
crie un bon coup, sorts les griffes, mord, ronge,
sort toute cette hargne en toi, dirige-là contre un oreiller au pire, mais surtout... défoules toi ! Tu dois sentir que cette colère te quitte.... !
Ensuite essayes de retrouver de la distance - je sais bien que c'est pas franchement facile. Mais essai... Tu es forte, tu vas y arriver. Que ça ne t'empêche pas de continuer d'appeler le neuro, mais en prenant plus de recul, le ton de ta voix va surement changer. Tu as besoin qu'il te donne des réponses ! Pas la peine de culpabiliser parce que tu le sens "occupé". Il peut l'être en effet, mais c'est aussi de son devoir de sentir que tu es en détresse ! De te rassurer par des mots au lieu de te faire des ordonnances histoire que tu ne l'importunes plus. C'est peut être pas le mot cela dit, mais bon tu m'as compris. Tu trouveras les tiens pour qu'il comprenne.
J'entends souvent sur le forum que les docteurs n'ont pas pris psychologie en cours d'études, alors si vous avez le choix, trouver celui qui a prit cette option, et lâcher les autres... A la longue, ils seront bien obligés de s'y faire quand ils n'auront plus de clientèle. Il peut être bon dans sa spécialité, mais un malade n'est pas du "bétail", que je sache !!! grrrrr je serai dans le même état si j'avais un mur en face de moi...
Bon voilà, j'ai mis ma combinaison, celle-là qui est rembourrée de partout. Tu peux y aller maintenant, je suis prêt.
Je sais que ce n'est surement pas facile en ce moment. Mais tu n'es pas toute seule, il y a ceux de ce forum, aussi. Bon d'accord, ça va pas te permettre de te libérer complètement de ton état, mais c'est déjà un premier (et surement grand) pas. Parce que plus tu vas te taper la tête contre le mur du silence médical, plus ça va te faire de mal. Aussi, va y ... Pousse une bonne gueulante, mais va y franchement, hein ! Faut que tu évacues ça ! Parce que là, ça mijote en toi, tu bouffes du stress, tes pensées te bouffent ET SURTOUT tu te bouffes !
crie un bon coup, sorts les griffes, mord, ronge,
sort toute cette hargne en toi, dirige-là contre un oreiller au pire, mais surtout... défoules toi ! Tu dois sentir que cette colère te quitte.... !Ensuite essayes de retrouver de la distance - je sais bien que c'est pas franchement facile. Mais essai... Tu es forte, tu vas y arriver. Que ça ne t'empêche pas de continuer d'appeler le neuro, mais en prenant plus de recul, le ton de ta voix va surement changer. Tu as besoin qu'il te donne des réponses ! Pas la peine de culpabiliser parce que tu le sens "occupé". Il peut l'être en effet, mais c'est aussi de son devoir de sentir que tu es en détresse ! De te rassurer par des mots au lieu de te faire des ordonnances histoire que tu ne l'importunes plus. C'est peut être pas le mot cela dit, mais bon tu m'as compris. Tu trouveras les tiens pour qu'il comprenne.
J'entends souvent sur le forum que les docteurs n'ont pas pris psychologie en cours d'études, alors si vous avez le choix, trouver celui qui a prit cette option, et lâcher les autres... A la longue, ils seront bien obligés de s'y faire quand ils n'auront plus de clientèle. Il peut être bon dans sa spécialité, mais un malade n'est pas du "bétail", que je sache !!! grrrrr je serai dans le même état si j'avais un mur en face de moi...
Bon voilà, j'ai mis ma combinaison, celle-là qui est rembourrée de partout. Tu peux y aller maintenant, je suis prêt.
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Salomé
Oh Zac, non seulement tu peux enlever ta combi (tu dois avoir bien chaud dedans!!) parce que je suis calmée, mais en plus tu n'as pas été maladroit...
Même très censé. Parfois la sensation de se heurter à un mur est tellement forte que se canaliser devient super difficile, les mots deviennent durs et amers (à l'écrit, parce qu'à l'oral, au téléphone ou de visu, euh, j'ai une toute petite voix).
Et cette sensation là, elle est exacerbée, pas seulement chez moi d'ailleurs, chez d'autres malades et non-malade. Quand on se sent incompris et seul et que les gens à qui vous faites confiance parce que c'est leur métier ne sont pas assez disponibles (ce n'est pas un reproche, loin de là: l'ophtalmo qui me suivait au début de la névrite est cap' d'enchainer 7h de boulot sans pause pipi ni café
), la colère l'emporte, il parait que c'est humain ça...
Alors non peut-être que ton message ne m'a pas libéré de la douleur, mais il a le mérite, le grand mérite de pousser à la réflexion, de ne pas toujours réagir de façon virulente envers ceux qui nous entourent. Parce que nous savons, nous ce que ça peut bien donner des douleurs et un silence du corps médical.
Ma mère la pauvre a eu le malheur de m'appeler, j'ai pesté, tremblé, pleuré, raccroché, rappelé, me suis excusée, etc... Mais elle a su garder son calme. Et l'entourage ça compte vraiment.
Bref tout ça pour dire que je pense lui parler à ce neuro, calmement, sérieusement, qu'il mette des mots sur cet état de malade, qu'il m'explique ce qui peut se passer, pourquoi. je crois que je peux entendre beaucoup de choses, surtout celles qui peuvent me permettre de moins avoir peur.
On aura toujours peur, mais si on comprend, la peur, elle se calme un peu.
Bon Zac, tu la retires cette combi oui ???
Même très censé. Parfois la sensation de se heurter à un mur est tellement forte que se canaliser devient super difficile, les mots deviennent durs et amers (à l'écrit, parce qu'à l'oral, au téléphone ou de visu, euh, j'ai une toute petite voix).
Et cette sensation là, elle est exacerbée, pas seulement chez moi d'ailleurs, chez d'autres malades et non-malade. Quand on se sent incompris et seul et que les gens à qui vous faites confiance parce que c'est leur métier ne sont pas assez disponibles (ce n'est pas un reproche, loin de là: l'ophtalmo qui me suivait au début de la névrite est cap' d'enchainer 7h de boulot sans pause pipi ni café
), la colère l'emporte, il parait que c'est humain ça...Alors non peut-être que ton message ne m'a pas libéré de la douleur, mais il a le mérite, le grand mérite de pousser à la réflexion, de ne pas toujours réagir de façon virulente envers ceux qui nous entourent. Parce que nous savons, nous ce que ça peut bien donner des douleurs et un silence du corps médical.
Ma mère la pauvre a eu le malheur de m'appeler, j'ai pesté, tremblé, pleuré, raccroché, rappelé, me suis excusée, etc... Mais elle a su garder son calme. Et l'entourage ça compte vraiment.
Bref tout ça pour dire que je pense lui parler à ce neuro, calmement, sérieusement, qu'il mette des mots sur cet état de malade, qu'il m'explique ce qui peut se passer, pourquoi. je crois que je peux entendre beaucoup de choses, surtout celles qui peuvent me permettre de moins avoir peur.
On aura toujours peur, mais si on comprend, la peur, elle se calme un peu.
Bon Zac, tu la retires cette combi oui ???
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zac
j'ai gardé les moufles au cas où... c'est vrai qu'il caille en ce moment, non ?
merci je suis rassuré...
je crois qu'il ne faut pas "avoir peur" d'être en colère... comme tu le dis, c'est humain... donc pas la peine de lutter contre. Au contraire, la vivre... la comprendre... lui donner forme pour pouvoir mieux la voir... et à un moment donné, dire stop... et si elle ne part pas complètement, c'est pas grave... Quand elle sera fatiguée, elle s'en ira bien toute seule.
il faudrait pouvoir trouver le bouton qui permet de court circuiter les douleurs, juste quand il le faut. ça serait pas mal, hein ?! J'ai pas le remède, mais je t'envoi un coeur (en toute amitié hein..)
<---- ça, ça n'enlevera pas la douleur, mais ça permettra d'y poser un peu de douceur, le temps d'un instant.
merci je suis rassuré...
je crois qu'il ne faut pas "avoir peur" d'être en colère... comme tu le dis, c'est humain... donc pas la peine de lutter contre. Au contraire, la vivre... la comprendre... lui donner forme pour pouvoir mieux la voir... et à un moment donné, dire stop... et si elle ne part pas complètement, c'est pas grave... Quand elle sera fatiguée, elle s'en ira bien toute seule.
il faudrait pouvoir trouver le bouton qui permet de court circuiter les douleurs, juste quand il le faut. ça serait pas mal, hein ?! J'ai pas le remède, mais je t'envoi un coeur (en toute amitié hein..)
<---- ça, ça n'enlevera pas la douleur, mais ça permettra d'y poser un peu de douceur, le temps d'un instant.