Hello les filles,
Je crois qu'être "contre" les antidépresseurs, c'est un luxe qu'on peut plus se permettre. Ce genre d'avis, c'est bon pour ceux qui vont bien et qui n'ont pas les soucis qu'on a : être une pile à charge-décharge rapide, une cocotte-minute, se transformer momentanément en coussin du canapé ou en fontaine ... et tout ça, souvent, sans signe avant-coureur, ni pour nous ni pour nos proches !
Je crois que les anti-dépresseurs ne devraient pas nous faire plus peur qu'une béquille : on s'en sert un moment, puis plus, puis peut-être de nouveau ... Bien sûr, on a peur de la dépendance, et c'est un risque à prendre en compte. Mais ça peut nous rendre confiance en nous de savoir que nos émotions sont régularisées, canalisées. Avec ça, on est protégé de nous-mêmes, pas comme si NOUS étions fautives, mais c'est la SEP qui bousille notre équilibre.
L'idéal, c'est de trouver le bon thérapeute, celui qui nous écoute, et qui nous prescrit ce qui nous conviendra le mieux.
Moi, j'avais décidé de baster sur Noël (grosse charge émotionnelle pas trop bonne pour moi maintenant) mais de faire une grosse fête en février, pour mon anni. Mais mes proches ne veulent pas baster Noël

... et ça me stresse, si vous saviez !
Tiens bon, Tichou, je suis sûre que tu feras le bon choix !