Donc tu me conseillerais plutôt Tysabri qu’un Mabthera ?
Les effets secondaires ne semblent-ils pas pires ?
Je suis désormais motivée à changer de traitement. Reste à choisir lequel…

Il y a en fait un seul effet secondaire potentiellement grave, qui est la LEMP. Ce risque est de toute façon nul tant que ta sérologie au virus JC est négative. Si ce risque semble plus élevé avec le natalizumab (Tysabri) qu'avec le rituximab (Mabthera), les deux molécules restent des immunosuppresseurs qui, à ce titre, présentent des caractéristiques très similaires (selon le principe que les mêmes causes, l'immunosuppression en l'occurrence, produisent les mêmes effets -- ici une augmentation du risque d'infections opportunistes, dont la LEMP).arwenn a écrit :Donc tu me conseillerais plutôt Tysabri qu’un Mabthera ?
Les effets secondaires ne semblent-ils pas pires ?
Je suis désormais motivée à changer de traitement. Reste à choisir lequel…
comme il est a priori nettement mieux toléré que le natalizumab, il en présente donc moins l'aspect "temporaire". Je viens de tomber là dessus : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles ... e-nouveaux, c'est dithyrambique, qui mentionne :arwenn a écrit :Si le Tysabri doit être arrêté au bout de quelques années, qu’en est-il du Mabthera ?
A chaque jour suffit sa peineEt qu’est-ce qu’on nous donne quand on arrête ces traitements ?
Si la poussée doit être suivie d'une amélioration, le bolus en accélère la venue, mais il ne change rien à son ampleur. Aime ton organisme et sois-lui reconnaissante, car c'est lui qui fait l'essentiel du boulotarwenn a écrit :Je vais attendre que le bolus passe pour savoir à quoi attribuer l’amélioration (si il y a un réel changement).
"Fréquent" ne veut en soi, dans la vie courante, pas dire grand chose. L'indication de la fréquence des effets indésirables est pourtant une obligation légale pour les labos. C'est pourquoi "fréquent", sur la notice d'un médicament, fait l'objet d'une définition internationale : "fréquent", c'est entre 1 et 10% des patients qui ont pris / prennent / prendront ce traitement, qui ont connu / connaissent / connaîtront cet effet indésirable (le chiffre est établi lors des études de phase 3, puis régulièrement mis à jour une fois le traitement commercialisé, par l'intermédiaire de la pharmacovigilance). Tu as donc entre 90 et 99% de chances de ne jamais rencontrer un effet indésirable pourtant "fréquent", mentionné sur la notice.Mais quelque chose me turlupine. C’est quoi tous ces effets secondaires « fréquents « pour la fampridine : vertiges, perte d’équilibre, paresthésies, insomnie, anxiété, dyspnee… et j’en passe…
A celles et ceux qui en prennent, dites moi, c’est si fréquent que le dit la notice ???
Pas que je sache. L'expérience personnelle que relate arwenn dans ce topic apporte un bon éclairage à cette question : après avoir fait une première série de flashes de solu en juillet, elle vient tout juste d'achever, cette semaine, une deuxième salve. Même pas deux mois entre deux bolus, et on peut difficilement dire que "oui mais ça c'était dans le temps "Djilsep a écrit :donc ce n'est pas vrai?
Exact. C'est sûr que la cortisone c'est pas du pipi de chat. Maintenant j'accepte un bolus uniquement en cas de poussée très invalidante mais quand mon neuro m'en propose juste pour me redonner un coup de fouet je dis non, je préfère remonter la pente tout doucement au rythme de mon organisme.