yep Bloub

comme tu dis déjà ça de pris !Les nouvelles : niveau SEP, ces derniers mois, rien de neuf, ni plus ni moins, ce qui est toujours ça de pris.
On avait un peu aborder le soucis du travail et il a l'air d'être un des noeuds a démêler . Alors, il se pourrait que ça puisse être un mal pour un bien, que tu reprennes dans de bonnes conditions et j'ai pas le sentiment que tu te plaises dans ta boite.Mais niveau boulot (serait-ce une obsession ?) : toujours en arrêt maladie, depuis un an et demi. J’ai envoyé la dernière prolongation en début de semaine dernière (ma neuro me les fait tous les trois mois). Fin de la même semaine, surprise : je découvre que ma boîte a diffusé une offre d’emploi sur Linkedin, pour mon poste, en CDI. Aucune nouvelle directe de leur part, mais ça sent le proche licenciement, ce qui ne serait pas forcément un mal.
Ah mais ça me parle tout a fait ce que tu dis ! j'ai la même impression et c'est très troublant.Niveau relationnel : j’ai l’impression ces derniers temps d’être de moins en moins comprise.
Comme si « les gens », une fois passé le choc de « ah oui, tu es malade et ça craint », ne comprenaient pas, les mois passant, que rien ne bouge. Comme s’il fallait que ce soit un peu plus grave pour qu’ils continuent à s’y intéresser...
maintenant, on ne peut espérer a long terme une attention soutenue.
Perso, je prends le parti de jouer le jeu, je fais comme si j'étais pas malade, pour pas les contrarier et quand j'ai un coup de mou visible....ça leur claque le beignet

oulà ca sent l'insomnie2000 !Je ne cherche pas spécialement la compassion, hein... Mais j’en viens à moi-même me dire que ce que je vis n’est pas si terrible — même si ça bloque sérieusement mes activités. Exemple : j’ai pris un pot l’autre soir avec des ex-collègues (d’une boîte d’avant). J’ai appris que l’une d’elle avait une leucémie, elle est en arrêt depuis 6 mois, a eu une chimio et espère reprendre le boulot rapidement... C’est débile de comparer les soucis de santé, j’en suis bien consciente, mais je ne peux m’empêcher de me dire, face à elle : mais est-ce que je ne serais pas juste une feignasse qui ne veut pas bosser ? Ma SEP (et tout ce qu’elle implique) est-elle une raison suffisante pour être en arrêt depuis si longtemps ? Est-ce que je pourrais si je me bougeais le cul ? Et vis-à-vis des ex-collègues, comme d’autres connaissances (y compris la famille), je peine, à mesure que ça s’étire, à justifier la longueur de mon arrêt maladie.
allez, un petit peu d'humour pour faire passer la pilule ! Je pense que tu ferais bien de faire le tri. Ne cherche pas a répondre a toutes tes questions. Prends celle qui te semble la plus importante pour les autres, ce sera en suivant. je me suis confrontée au handicap d'un gamin qui est déjà en fauteuil.
Autant te dire que c'est moi qui faisait pas ma maline....je suis encore debout alors, ça fait relativiser.
Ta copine avec sa leucémie, c'est la même chose ! Je pense que ce genre de rencontre même si c'est un peu dur a encaisser permet de remettre l'église au milieu du village.
Bloub, le mieux est de te confronter un peu pour voir de quoi tu es capables. ça se trouve, tu seras agréablement surprise .Je suis complètement paumée, je me sens incapable de reprendre le même boulot dans les mêmes conditions, mais je suis tout aussi incapable d’identifier ce que je suis réellement capable de faire ou non.
l'important est effectivement d'enclencher le rebond !Peut-être que ce serait une bonne nouvelle si j’étais virée, pour être obligée de prendre le problème à bras le corps...
En attendant : prrrfffffff. Je me sens comme engluée et ne trouve pas comment me dépêtrer de tout ce bazar.
certains rebondissent par anticipation, d'autre attendent d'être au fond du trou pour pousser de toutes leur forces vers la surface, c'est chacun comme il veut ! Prend le temps de réfléchir calmement, là, vois-tu c'est tout mélanger et ça donne la sensation d'être plus inextricable que la réalité !
absolument clair ton message, Bloub !Ce message est brumeux et foireux comme ma tête, mais je l’envoie quand même.
ouh là, c'est loin, euh...je me rappelle qu'il m'a foutu hors de moi, ça c'est sur ! ...je prendrais le temps mais pas cette nuit...faut que je soigne mon insomnie moi aussiPS à Mag : j’avais zappé ta phrase sur « Hors de moi »... C’est un peu loin, mais qu’est-ce que tu entendais par là ?

allez, Bloub, ça va se clarifier tout ça, laisse toi le temps, les réponses viendront, j'en suis sure !
tchuss
