je déplacera ta réponse, nostromo, dans un sujet dédié
Oups, pardon, merci JP,Nostromo a écrit : ↑08 juil. 2020, 10:41 Je suis un peu patraque aujourd'hui, j'ai dû manger quelque chose de pas frais hier soir, aussi je ne vais poster qu'un seul lien qui présente l'efficacité d'initier le plus tôt possible le traitement, mais évidemment il est en anglais et ne compte pas sur moi pour le traduire (Google translate est ton ami). Il ne s'agit pas d'une étude à proprement parler, ni encore moins d'une méta-analyse mais d'un "essai", ce qui signifie que son niveau de preuve est faible, voire très faible. Il reste qu'il renvoie vers un certain nombre d'études qui peuvent, le cas échéant, se montrer d'un niveau de preuve fort. Ce n'est que la première partie de l'essai qui t'intéresse, "Timing of disease management: the case for starting disease modification treatment early".
Time Matters in Multiple Sclerosis: Can Early Treatment and Long-Term Follow-Up Ensure Everyone Benefits From the Latest Advances in Multiple Sclerosis?Essai rédigé entre autres par Alastair Compston, une pointure dans le monde de la sep encore plus respectée qu'un Lublin ou un McDonald, professeur émérite de neurologie à Cambridge. (2018) Bon allez, je te traduis un ou deux extraits.
comme tu m'avais renvoyé vers google traduction, j'avais pas vu que tu me sortais un passage choisi traduit...malgré que tu sois en petite forme
La meilleure preuve dont nous disposions sur le long terme vient des études de suivi des patients qui avaient participé aux études initiales sur l'interféron bêta, qui ont montré une amélioration significative de la mortalité chez les patients qui avaient commencé le traitement un ou deux ans plus tôt.

Nous pouvons également voir un impact sur le handicap. Les études de suivi des premières études sur le natalizumab ont montré que, même après cinq ans, les patients qui étaient dans le groupe qui a commencé d'emblée par le traitement avaient un EDSS inférieur à ceux qui avaient commencé par le placebo, avant de commencer le traitement actif 2 ans plus tard.
Il se peut que l'efficacité du traitement se réduise à mesure que la maladie suit son histoire naturelle, dans laquelle nous pouvons voir que l'impact des poussées sur la progression du handicap est plus élevé dans les premiers stades de la maladie.
Une étude récente et positive sur le siponimod dans la sep secondairement progressive a en outre suggéré que, même dans les phases plus tardives, le temps passé dans la maladie est un facteur-clé de l'efficacité du traitement.
L'étude a trouvé que l'efficacité du traitement pour retarder la progression du handicap décroissait à mesure que croissait le temps passé dans la maladie, si bien que le seul groupe de patients qui a bénéficié d'une réduction significative de la progression de son handicap pendant la durée du traitement était ceux qui avaient été diagnostiqués dans les 10 ans [après la première poussée, je suppose].

bon, comme tu dit, c'est vraiment au doigt levé, même leurs études. Tout est au conditionnel.
De plus, si ils disent que les poussées ont l'air d'être plus violente au début, on peut comprendre leur désir d'initier le TTT le plutôt possible.
Mais on comprend aussi, que c'est de moins en moins efficace, puisque naturellement; les poussées tendent a diminuer plus on avance dans la maladie. Je rappelle que les TTT diminuent le nombres de poussées, si il y en a moins, forcement ça marche moins bien, non ?
Je m'interroge sur l'intérêt d'initier des TTT de plus en plus lourd, si ils constatent que le cours naturel de la maladie, fait que l'impact des poussées est de moins en moins forte. Ils faudrait qu'ils m'expliquent pourquoi, ils ne mettent pas les sepiens, directement avec des TTT de seconde intentions, au vu de leur découverte !? c'est pas très cohérent tout ça, pour moi.
Bonne nuit, sur ce.