Je m'appelle Tsering cela signifie longue vie en tibétain.
Je vous rejoins après un diagnostic d'une SEP rémittente quasi toute fraîche.
Le diagnostic m'a été annoncé le 15 janvier 2020.
J'ai la trentaine, je proviens de Belgique et j'ai vécu dans le Ladakh (l'Himalaya indien).
Tout a commencé en été 2018.
J'étais partie en randonnée en très haute altitude avec mon mari, après plusieurs jours de marche, un jour, mon bras s'est comme ramolli, la marche devenait plus facile en trainant le stic qu'en l'utilisant. Puis, mon coeur est devenu comme épuisé, au bout du bout! J'ai cru faire une crise cardiaque

J'ai réalisé des tests à l'effort et vu un cardiologue qui m'a fait une échographie du coeur fin 2018.
Tout est bon Madame mais je pense que vous devez voir un neurologue!
Le neurologue me fait passer des tests physiques pour voir s'il y a des traces de séquelles. Il me dit que je suis jeune j'ai sans doute bien récupéré. Mais on va faire une IRM.
L'IRM passée au printemps 2019 indique des lésions cérébrales. C'est une maladie inflammatoire ou un micro AVC. Vu la très haute altitude, les efforts intenses et aucun problème neurologique avant ça, le neurologue me dit que c'est sans doute du au manque d'oxygène car les parties du cerveau touchées sont celles qui souffrent en premier d'une déficience en oxygène.
Mais voilà fin 2019, je perds partiellement la vue pendant 10 jours. Nouveaux tests et cette fois, c'est plus lourd : IRM, prises de sang, ponction lombaire et un test avec des électrodes sur mes membres et des aiguilles sur la tête.
Résultat = présence d'inflammation dans le liquide céphalorachidien et pas dans le sang, une lésion typique de la SEP (apparemment perpendiculaire à une partie dans le cerveau) donc une Sclérose en plaques.
J'ai choisi de prendre soin de moi sans avoir recours aux traitements médicamenteux proposés.
Au plaisir de discuter avec vous,