Bien le bonjour, Chacharabiaa !
le plus courant avec la Sep - c'était même un des critères de diagnostic fin XIXè siècle ! -, c'est une grande sensibilité à la chaleur au sens où celle-ci peut réactiver nos symptômes, mais de façon transitoire. C'est ce qu'on appelle le syndrome d'Uhthoff. On plongeait le patient dans un bain bien chaud, on le laissait mijoter quelques minutes (non ! on n'ajoutait pas quelques petits légumes !

cessez vos pitreries de salle de garde, au fond !

) Voilà pour le cas général.
Mais comme il y a « autant de Sep que de sépiens », comme le dit souvent Mallorie, cela peut être assez différent selon chacun.
Pour ma part, je déteste absolument, irrémédiablement et rageusement le froid. J'aime la chaleur, à tous les sens du terme, je ne saurais m'en passer ! Sans doute ce qu'il me reste de mon équateur natal. Mais si je supporte plutôt bien une chaleur sèche, voire ventilée, je me désagrège avec une chaleur humide et étouffante et tous mes symptômes reviennent à la charge.
Dans tous les cas, il faut savoir se protéger de la chaleur avec quelques précautions simples : rester à l'abri lorsque le soleil est à son zénith ; lors de longues ballades, se poser régulièrement à l'ombre et s'hydrater ; porter, enfin, un joli chapeau !
En fait, le syndrome d'Uhthoff se déclenche dès que la température corporelle augmente : attention, donc aussi aux activités physiques ou sportives, qui auront le même effet. C'est un apprentissage.
Et comme si ça ne suffisait pas, stress et fatigue peuvent tout autant raviver nos symptômes. Pour faire le ménage, il vaut mieux le faire par tranches !
Petite note positive tout de même : la chaleur ne peut déclencher à elle seule une poussée.
(tous les termes en gras et couleur sont de mots ou expressions clé sur lesquels tu peux cliquer pour faire apparaître une fenêtre avec quelques explications tirées du glossaire maison.)
Bien chaleureusement.