

ServiteurMilie35 a écrit :Tu noteras que Nostromo a bien essayé de nous refroidir avec son lien atrooooooce!![]()
oui je connais
Alohàtous !
J'ai adoré les livres, et en effet cette manière d'adapter les livres à l'âge des personnages, j'ai même eu les larmes aux yeux à la mort de Dumbledor.Bashogun a écrit : ↑28 nov. 2019, 11:01Alohàtous !
Entièrement d'accord avec toi, CeTen : j'adore Harry Potter ! Et je trouve que l'idée d'une narration qui 'grandit' avec l'âge de ses lecteurs est très intéressante. La construction narrative se complexifie à chaque nouveau tome.
Le texte anglais de Harry Potter est bien plus scandé que sa traduction française, avec des phrases souvent courtes et grammaticalement fort simples où les subordonnées sont nettement plus rares.
Oui, c'est très bien écrit, mais la traduction 'trahit' quelque peu le style anglais du texte source.
Heureusement, que ce soit en anglais ou en français, la magie des Harry Potter reste intacte !
Bravo le spoil
C'est comme dans le film sur Claude François, les personnes derrière moi au cinéma, à la fin du film au moment où il est dans sa baignoire et qu'il se lève pour redresser la lampe, les filles disaient "non, non n'y vas pas !", j'ai failli me retourner et leur dire c'est pas la peine de le prévenir !
Ca peut être un excellent exercice, Flog, à la fois pour enrichir ton vocabulaire et habituer ton 'oreille' à la grammaire anglaise. Je t'y encourage !
Elles ont cru venir voir une fiction ? Elles savaient que Claude François avait vraiement éxisté ?FLOG59200 a écrit : ↑28 nov. 2019, 11:53 C'est comme dans le film sur Claude François, les personnes derrière moi au cinéma, à la fin du film au moment où il est dans sa baignoire et qu'il se lève pour redresser la lampe, les filles disaient "non, non n'y vas pas !", j'ai failli me retourner et leur dire c'est pas la peine de le prévenir !![]()
Alors j'ai ma propre théorie sur Harry PotterGarion a écrit :Je connais pas, j'ai vu un ou 2 films avec mes neveus, ça me fait plutôt partir avec un à priori négatif, mais plein de gens m'ont dit qui'il ne fallait pas... Bref, pas sûr que je saute le pas, mais du coup je ne peux pas vraiment juger
J'étais morte de rire ! non mais comme si elles allaient changer le cours de l'histoire !
J'ai vu récemment un film qui retraçait l'histoire de JK Rowling. Et j'ai constaté que sa maman avait une SEP ce que j'ignorais.Nostromo a écrit : ↑28 nov. 2019, 13:01 Yo,
(Harry Potter)Alors j'ai ma propre théorie sur Harry PotterGarion a écrit :Je connais pas, j'ai vu un ou 2 films avec mes neveus, ça me fait plutôt partir avec un à priori négatif, mais plein de gens m'ont dit qui'il ne fallait pas... Bref, pas sûr que je saute le pas, mais du coup je ne peux pas vraiment juger.
L'auteur, J. K. Rowling, est écossaise et sa mère était atteinte d'une sclérose en plaques d'un genre particulièrement vicelard : progressive primaire, diagnostiquée en 1980, décès du fait de la maladie en 1990. Dix ans seulement... JKR avait vingt-cinq ans lors du décès de sa mère, commençait tout juste l'écriture du premier tome d'Harry Potter et n'avait jamais réellement eu l'occasion d'aborder le sujet de la maladie avec sa mère, ce qui la désespérait (la fille). Pour illustrer la façon dont elle a pu être touchée par cet événement : une fois qu'elle a obtenu le succès qu'on lui connaît et la fortune qui va avec, elle a consacré quelques millions (ça va chercher dans les deux chiffres) dans la création d'une clinique spécialisée, et plus généralement sur la recherche à propos de la maladie. Qu'Harry Potter soit rapidement orphelin dans l'histoire n'est ainsi pas considéré comme un hasard, et il n'y a qu'un pas à franchir pour considérer que les "forces du mal" (ou encore le Méchant, Voldemort), ne sont autres que... la sclérose en plaques. Par extension, les "professeurs contre les forces du mal" seraient alors les neurologues, et je trouve d'ailleurs très instructif de constater à la fois qu'ils changent régulièrement dans la saga, pour ainsi dire à chaque épisode (alors que les autres professeurs sont beaucoup plus établis dans leurs fonctions), et que leurs compétences contre ces forces du mal sont souvent limitées, allant parfois jusqu'à l'indigence...
Relire Harry Potter en ayant ce parallèle dans un coin de l'esprit est tout à fait riche d'enseignements.
A bientôt,
JP.
Relire surtout Contre Sainte-Beuve !
Purée, tu mets la barre hautBashogun a écrit :Relire surtout Contre Sainte-Beuve !
C'est toujours compliqué que d'adapter une œuvre littéraire au cinéma. Chaque média a ses propriétés propres et un temps 'disponible' différent ; parvenir à passer de l'un à l'autre nécessite de faire des choix. Même en version longue, soit environ 12h, l'adaptation du formidable Seigneur des anneaux crée des frustrations...
Je ne suis n'étais jamais qu'un prof de lettres qui a fait le choix d'enseigner en collège en éducation prioritaire +++.
. Merci !
Les grands classiques... L'important n'est pas là, en fait. Ce qui l'est, c'est bien plus de se faire plaisir avec une œuvre qui nous apporte quelque chose, ouvre notre esprit, enrichit notre réflexion. Et puis il y a des classiques, franchement... Rousseau... bof bof... Balzac... comment dire... Hormis Le Chef-d'Oeuvre inconnu et Splendeurs et misères des courtisanes...Garion a écrit : ↑29 nov. 2019, 09:19 Personnellement, depuis l'apparition de la maladie, je ne sais pas si ce sont les troubles cognitifs ou simplement le moral qui ne suit pas, mais j'ai du mal à me replonger dans de la grande littérature, j'ai en ce moment besoin de littérature plus "légère" pour pouvoir m'évader je crois.
J'espère pouvoir revenir aux grands classiques un jour...
Ce qui est traité dans Contre Sainte-Beuve est d'ailleurs un sujet d'actualité, beaucoup des défenseurs de Polanski seraient bien inspirés de se plonger dans la lecture de l'ouvrage de Proust. J'éprouve toujours un certain découragement (voire une certaine irritation, en fonction de mon humeur du moment) quand est déterré comme ça un vieil argument qui, sauf élément nouveau, a été tranché depuis lurette...Bashogun a écrit :Quant à Contre Sainte Beuve, Proust y montre bien combien une œuvre littéraire ne se réduit pas à la vie de son auteur qui ne saurait suffire à 'l'expliquer'.
J'ai très récemment lu le Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es de Brillat-Savarin, et j'y ai découvert un terme que je ne connaissais pas : la garrulité. N'est-ce pas plus doux aux oreilles que "excès de narration"ce que Jean Ricardou a caractérisé notamment par « l'excès de narration ».
Certaines chose vont sans dire. Tes élèves auraient ainsi réussi à échapper au Père Goriot ?Balzac... comment dire...
Je ne parlais pas que de littérature classique française. J'étais friand de tous styles et de toutes époques, de scandinavie à l'orient, des oeuvres contemporaines comme d'autres plus anciennes, je n'arrive simplement plus à me plonger dans une oeuvre qui nécessite un brin de réflexion...Bashogun a écrit : ↑29 nov. 2019, 12:29 Les grands classiques... L'important n'est pas là, en fait. Ce qui l'est, c'est bien plus de se faire plaisir avec une œuvre qui nous apporte quelque chose, ouvre notre esprit, enrichit notre réflexion. Et puis il y a des classiques, franchement... Rousseau... bof bof... Balzac... comment dire... Hormis Le Chef-d'Oeuvre inconnu et Splendeurs et misères des courtisanes...