
Je ne pense pas qu'on puisse trouver une phrase plus juste...lélé a écrit :En tous cas, ton parcours est une ode à la vie
Un grand grand merci pour le partage et j'ai hâte de voir les photos en automne, je suis sûre que ça va être une splendeur....
Je ne pense pas qu'on puisse trouver une phrase plus juste...lélé a écrit :En tous cas, ton parcours est une ode à la vie
J'ai toujours su que tu étais un grand sensible !Caribette ma toute belle, quand je lis tes interventions j’ai les larmes qui me montent aux yeux. De joie. Je suis sincère.
Damned, je suis démasquéCaribou a écrit :J'ai toujours su que tu étais un grand sensible !![]()
Caribou a écrit : ↑16 sept. 2019, 17:50 On a fait un road trip tout autour de la Gaspésie, beaucoup de rando, grimpé les montagnes, marché sur la plage, enfin bref, plein de trucs sympa qui rechargent les batteries (qui n'étaient pas si déchargées que ça !). On aussi visité plein de parc nationaux, c'est l'avantage de bosser là-bas, c'est que j'ai accès à tous les parcs gratuitement !![]()
Le point culminant des vacances a été je crois la dégustation d'un (GROS) homard, je n'en avait jamais mangé avant donc c'était l'occasion ! Et tout ça devant le film "la Cité de la peur" des Nuls.
aille!Bon, je vais maintenant passer à la partie un peu moins drôle, parce que je crois bien que même à m’exiler au Canada, bah, ma SEP m'a quand même rattrapé...
Je vous explique, vous me dites ce que vous en pensez parce que je comprend pas trop la logique du truc...![]()
../..... A peu près 1km avant d'arriver au sommet, j'ai la jambe droite qui commence à me faire des petites blagues, genre tressautement, impossible de la contrôler, elle bouge toute seule, c'est à se casser la figure... ../...Puis les tressautements se transforment petit à petit en impossibilité de lever le pied genre paralysée de façon continue (alors que les tressautements, dès que je faisait une pause ça se calmait). Et là, je ne peux pas continuer, je traine trop la patte, j'arrive plus relever le pied ni à m'appuyer sur ma jambe, c'est comme du marshmallow et je suis comme anesthésiée depuis le mollet donc on décide de s'arrêter pour manger en espérant que ça passe parce que sinon, je suis dans la m**** pour redescendre !Par chance, ça fini par passer et je redescend comme je suis montée, complètement normal... En tout, ça a duré peut-être 1h et ça c'était lundi dernier.../..
Et puis samedi dernier, rebelote
.../...C'est ce qui pourrait expliquer le mieux la jambe droite qui me fait des blagues lundi dernier mais alors la jambe gauche, aucune explication...
Et si je dois être totalement honnête avec moi même, dirais bien que j'ai peux-être une toute petite faiblesse à droite (main + jambe) depuis le milieu de l'été mais vraiment c'est pas sûr et c'est pas grand chose. Je mettais ça sur le compte que je suis gauchère donc moins de force à droite mais je pense que c'est un peu faire l'autruche...![]()
Ca pourrait être le signe de lésion(s) en sous-tentoriel (cervelet, tronc cérébral), voire en médullaire. Pas d'autres bizarreries depuis, genre diplopie, vertiges, nausées, spasticité, maladresse inhabituelle, ... ?Caribou a écrit :A peu près 1km avant d'arriver au sommet, j'ai la jambe droite qui commence à me faire des petites blagues, genre tressautement, impossible de la contrôler, elle bouge toute seule, c'est à se casser la figure... Ce qui m'arrange pas parce que les conditions météo sont pas faciles, il y a du brouillard, du vent, que de la roche et même de la neige en bonne quantité au sommet, ça glisse beaucoup... Dès que ça se met à tressauter, à bouger tout seul, je m'arrête, fait une pause et ça se calme, je continue un peu puis ça recommence.
Est-ce un symptôme que tu avais déjà rencontré dans une vie antérieure ? Je ne crois pas mais sait-on jamais ?J'arrive tant bien que mal à aller jusqu'au sommet et après on amorce la descente. Puis les tressautements se transforment petit à petit en impossibilité de lever le pied genre paralysée de façon continue (alors que les tressautements, dès que je faisait une pause ça se calmait). Et là, je ne peux pas continuer, je traine trop la patte, j'arrive plus relever le pied ni à m'appuyer sur ma jambe, c'est comme du marshmallow et je suis comme anesthésiée depuis le mollet donc on décide de s'arrêter pour manger en espérant que ça passe parce que sinon, je suis dans la m**** pour redescendre !Par chance, ça fini par passer et je redescend comme je suis montée, complètement normal... En tout, ça a duré peut-être 1h et ça c'était lundi dernier.
Des symptômes le lundi, d'autres symptômes similaires le samedi, et tu dis que que ça n'a pas duré 24 heuresAlors là, je vous avoue que je comprend plus grand chose parce que ça peut pas être une poussée puisque ça n'a pas duré 24h... Mais si c'est pas une poussée, c'est quand même sacrément violent pour des symptômes passagers... Et puis, c'est quoi si c'est pas une poussée ?
Comparer l'IRM précédente à celle qui sera faite en cette occasion sera sûrement instructif. Ton vol de retour est prévu pour quand ?Bref, j'ai IRM + neuro vers la mi-octobre donc je lui en parlerais et j'en saurai peut-être plus (ou pas).
bon ok, chez toi c'est pas, "volontier la nuit" que ça se produit, mais est ce que tu te reconnais un peu dans les symptômes ?Quelles sont les manifestations paroxystiques de la SEP ?
Les manifestations praoxystiques sont fréquentes dans la SEP :
La plus fréquente est la névralgie faciale. Elle est caractérisée par des décharges électriques très brèves et très intenses se répétant jusqu’à plusieurs centaines de fois par jour.
Les douleurs peuvent ressembler à des crampes et être dues à la raideur des jambes (spasticité). Les douleurs peuvent également correspondre à des fourmillements, des brûlures et des décharges électriques. Il existe des traitements pour diminuer ces douleurs, nous vous conseillons d’en parler à votre neurologue.
Les crises toniques des membres sont des spasmes douloureux brefs (1 minute) durant lesquelles les membres prennent une position tétaniforme (les jambes sautent) ; elles sont souvent déclenchées par des stimuli sensitifs ou par le mouvement et surviennent volontiers la nuit.
Le phénomène d’Uhthoff est une manifestation paroxystique propre à la SEP. Il s’agit de l’apparition ou la réapparition d’un signe neurologique, plutôt visuel (baisse d’acuité visuelle, vision floue, vision double) ou moteur (fatigabilité, lourdeur, impotence) lors d’une augmentation de la température corporelle ou d’une fatigue inhabituelle. L’augmentation de température corporelle peut être interne ou externe : fièvre, exercice physique intense, chaleur extérieure importante, ou cumul de plusieurs situations précitées. Il peut survenir quel que soit la forme de SEP, mais on le rencontre surtout pour des SEP évoluant depuis plusieurs années. Ce phénomène correspond à un blocage de la conduction de l’influx nerveux au sein des fibres démyélinisées. Ce n’est pas une poussée de la maladie. Il ne nécessite pas de traitement en dehors du repos et des mesures destinées à abaisser la température corporelle. Le seuil de déclenchement du phénomène d’Uhthoff est variable d’un malade à l’autre, mais il peut constituer un désagrément. Cela peut durer quelques heures. Il peut être prévenu en évitant de s’exposer aux situations le déclenchant (exposition prolongée à la chaleur, effort sportif trop intense…). Le phénomène d’Uhthoff ne constitue pas un facteur de gravité ou d’évolutivité de la maladie.
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Hey jipiNostromo a écrit : ↑17 sept. 2019, 14:54 Le caractère transitoire des symptômes (ils arrivent d'un coup, s'en vont, reviennent plus tard, repartent, tout ça dans la même poussée) se rencontre parfois dans la sep, et volontiers avec les lésions en sous-tentoriel. L'exacerbation de ces symptômes du fait de la chaleur est également plus marquée.
Mes poussées n'ont en général pas été fluctuantes, ... à l'exception d'une seule, qui est celle qui m'a valu mon diagnostic. Pendant six semaines, tous les matins au réveil c'était un truc nouveau, ou peu s'en faut (il y avait des périodes d'accalmie de presque une semaine avec des symptômes qui régressaient chaque jour jusqu'à disparaître, et là paf, ça repartait de plus belle avec de nouveaux symptômes ou la réactivation de précédents de la même poussée).maglight a écrit :Hey jipiNostromo a écrit :Le caractère transitoire des symptômes (ils arrivent d'un coup, s'en vont, reviennent plus tard, repartent, tout ça dans la même poussée) se rencontre parfois dans la sep, et volontiers avec les lésions en sous-tentoriel. L'exacerbation de ces symptômes du fait de la chaleur est également plus marquée.![]()
ah oui ?????? ça peut être fluctuant sur plusieurs jours une poussée ?!
J'avais le souvenir d'un des neuro qui me disait.... je cite "tant que ça dure pas plus de 24h ce n'est pas une poussée mais vous me rappeler si vous voyez que ça dure plus longtemps !
Il aurait du rajouté que si c'était bref mais a répétition, fallait rappeler aussi !
Le coté, symptôme a gauche, et après a droite, que décris caribou m'étonne.
Je pensais que c'était principalement le coté gauche atteint qui génait le coté droit et inversement ?! Il y aurait des zones comme le cervelet qui donneraient des symptômes des deux coté en même temps ?!
Désolée de revenir avec les questions du débutant en neurologie, mais ta réponse a carib m'a laissée perplexe!
et bein, ça doit faire drôle, coté expérimentation ça a du être musclé ! tu devais te demander ce qu'il se passaitNostromo a écrit : ↑17 sept. 2019, 23:13 Mes poussées n'ont en général pas été fluctuantes, ... à l'exception d'une seule, qui est celle qui m'a valu mon diagnostic. Pendant six semaines, tous les matins au réveil c'était un truc nouveau, ou peu s'en faut (il y avait des périodes d'accalmie de presque une semaine avec des symptômes qui régressaient chaque jour jusqu'à disparaître, et là paf, ça repartait de plus belle avec de nouveaux symptômes ou la réactivation de précédents de la même poussée).
Donc oui, ça peut fluctuer, et pas qu'un peu.
mais c'est carrément dangereux ton histoire. Fichtre finir écrabouillé sous le métro avec comme coupable indirect la SEP !Le paroxysme de la fluctuation que j'ai alors connu était sur la diplopie : je l'avais pendant un quart d'heure, pfuitttt ça disparaissait, ça revenait deux jours après, ça durait deux heures, pfuittt ça disparaissait, etc. Evidemment à l'examen je ne l'avais jamais. Je suis reconnaissant aux toubibs de m'avoir cru quand je leur ai raconté tout ça, mébon, vu les autres symptômes que j'avais à côté, je pense qu'ils auraient été surpris que je ne leur parle pas de vision double... Sur les vertiges (syndrome vestibulaire), pendant dix minutes j'étais totalement HS, je n'avais d'autre solution que rester assis sans bouger, et pareil, pfuittt ils disparaissaient comme ils étaient venus (d'ailleurs, ces vertiges, je ne les ai connus qu'une seule fois de façon paroxystique... dans le métro, au bord du quai). Il y avait de quoi devenir fou
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tres intéressantPour la latéralisation des symptômes, je crois que tout ce qui touche le tronc cérébral / cervelet / faisceau pyramidal (sous-tentoriel donc) est moins net que le reste, du fait de l'étroitesse relative du passage : les axones côté gauche / côté droit peuvent aller jusqu'à se toucher. Une seule lésion peut alors très bien atteindre les deux côtés simultanément.
Haahaha, vous êtes marrant mais il faut que je gagne ma croûte ! Et j'ai commencé un nouveau job aujourd'hui, jusqu'au vendredi juste avant de partir donc le repos on verra un fois en France mais là, il faut être au taquet !Si j'étais toi je glandouillerais un max en attendant de repartir vers la France, prends du repos, tu l'as bien mérité ; dors, fais-toi dorloter, dors, gave-toi de homards, dors !
ça doit être très étrange comme sensation, d'avoir la jambe qui fait ce qu'elle veut,
Je te le fait pas dire ! C'est en effet très bizarre d'avoir la jambe qui bouge toute seule genre possédée, qui ne veut plus obéir, mais je sais que beaucoup ici l'ont déjà expérimenté alors je me plaint pas trop...Heureusement que ça dure pas et que c'est pas les deux en même temps, ^^ tu pourrais partir en dansant un meringué!
Ces premières maladresses remontent à quand ? Elles fluctuent, ou se sont installées et ont pris leurs aises ? Pour ce que j'en avais vécu à l'époque, la maladresse de la sep était tout de même quelque chose d'assez inratable et identifiable comme tel, ce n'était pas la maladresse habituelle qui te fait à un moment donné tomber quelque chose, c'est plutôt comme si tu avais désappris tous les mécanismes que tu apprends dans les deux premières années de ta vie, comme par exemple tenir une cuillère à peu près droite quand tu l'envoies vers ta bouche (ensuite, réussir à viser la bouche...), ou encore (mais là on passe au niveau supérieur) réussir à écrire un mot de plus de quatre lettres sur un clavier d'ordinateur sans faute de frappe. Ca avait été inratable dans mon cas, mais je suppose qu'ici comme pour les autres symptômes, diverses intensités d'expression du symptôme doivent se rencontrer.Caribou a écrit :ce qui m'a mis la puce à l'oreille c'est la maladresse. Parce que j'y avait pas trop refechi mais ma main droite fait souvent défaut et lâche des trucs (genre des verres), ou bien renverse des trucs (récemment, lors d'une réunion, j'ai renversé deux fois de suite mon verre sur la table, la honte ! Et devinez : bah avec mon bras droit...).
Les deux tiers de mes poussées ont été "annoncées" par un mal de tête épouvantable (comparable en intensité de la douleur à un syndrome post PL) quelques heures avant, pendant entre deux et cinq heures et en l'absence de tout autre symptôme. Annoncées de façon tellement caractéristique que dès la deuxième fois, et alors que je n'étais même pas encore diagnostiqué, je savais déjà ce qu'allait être la suite des événements -- et ça n'a pas raté. Au point également qu'il m'a fallu des années pour admettre que ma névrite optique, pourtant inratable, ait pu être une expression de la maladie, au simple motif qu'elle ne s'était accompagnée d'aucun mal de tête. Forcément, j'en ai parlé à mes différents neuros, de ces maux de têtes que je considérais comme si caractéristiques : le premier c'était Gout, il m'a assuré que les céphalées ne faisaient pas partie des symptômes de la sep connus ; le second était mon charlatan britannique (charlatan certes mais tout de même surdiplômé et spécialiste de la migraine, avec une petite quarantaine d'études publiées qu'on arrive à retrouver sur pubmed), et même motif même punition : "allons allons, les maux de tête ne font pas partie des symptômes de la sep". Le lien avec la sep était pourtant tellement évident pour moi, non négociable, que ça m'a enseigné très vite à relativiser ce que racontaient les neurologues...Ensuite, j'ai vraiment mal à la tête assez souvent genre, depuis deux semaines peut-être ? Et je me souviens qu'avant ma première poussée j'avais aussi eu assez mal à la tête...
Ah tiens ?J'ai jamais mal à la tête en temps normal ou alors c'est parce que j'ai pas assez bu
Tu as déjà un rendez-vous pour une IRM ? Chronologiquement ça ne devrait pas trop mal tomber, normalement une inflammation en cours, même si elle a lieu sur une région précédemment touchée, prendra le contraste.Et j'ai justement une de mes plus grosse lésions sur le tronc cérébral... Humhum, coïncidence ? Je ne crois pas !![]()
Je dirais poussée, mais je suis curieux de la suite.Bon, je propose qu'on fasse un pari : qui vote pour une poussée et inversement ?![]()
Dans vingt-quatre heures tu seras à l'aéroport, ou en chemin. Tu passes par Québec comme à l'aller ? Je te souhaite un excellent voyage et un bon atterrissage !Jipé, je serai sur le sol français le 21 septembre à très exactement 10h55 !![]()
C'est vrai que cette poussée a été très différente des autres, en durée comme en intensité comme en quantité de symptômes différents (toutes les autres ont été monosymptomatiques) et qu'il m'a fallu du temps pour simplement admettre qu'il puisse s'agir de la même pathologie que ce que j'avais connu jusqu'ici. Mais je n'en garde pas un aussi mauvais souvenir que ça, c'était d'une certaine façon un peu comme une deuxième naissance, qui a réellement marqué le début d'une nouvelle vie -- et de ma vie actuelle. J'éprouve des sentiments assez ambigus vis à vis de ma sep.et bein, ça doit faire drôle, coté expérimentation ça a du être musclé ! tu devais te demander ce qu'il se passait
heureusement que ça a fini par disparaitre !
Non, je n'en suis pas du tout à ce point, mais pour te donner un exemple, j'ai du mal à porter mon ordinateur de la main droite alors que le gauche, ça va très bien et normalement, j'y arrive sans soucis. Tenir une tasse me demande un petit peu plus de concentration que d'habitude pour écarter doigt, la saisir et ne pas la faire tomber. Je dirais globalement que mon bras est feignant, genre il a pas envie de bosser et veut en faire le minimum...!Ces premières maladresses remontent à quand ? Elles fluctuent, ou se sont installées et ont pris leurs aises ? Pour ce que j'en avais vécu à l'époque, la maladresse de la sep était tout de même quelque chose d'assez inratable et identifiable comme tel, ce n'était pas la maladresse habituelle qui te fait à un moment donné tomber quelque chose, c'est plutôt comme si tu avais désappris tous les mécanismes que tu apprends dans les deux premières années de ta vie
Hahahahaha, bah forcément, j'aurai du faire attention ! Parce que j'ai pas assez bu d'EAU ! Pfffffff, sale esprit perverti !J'ai jamais mal à la tête en temps normal ou alors c'est parce que j'ai pas assez bu
Ah tiens ?![]()
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Ton bras, ton bras... L'effort musculaire pour porter un ordinateur n'est pas du tout le même que pour porter une tasse, enfin je ne sais pas ce que tu mets dans ta tasseCaribou a écrit :Non, je n'en suis pas du tout à ce point, mais pour te donner un exemple, j'ai du mal à porter mon ordinateur de la main droite alors que le gauche, ça va très bien et normalement, j'y arrive sans soucis. Tenir une tasse me demande un petit peu plus de concentration que d'habitude pour écarter doigt, la saisir et ne pas la faire tomber. Je dirais globalement que mon bras est feignant, genre il a pas envie de bosser et veut en faire le minimum...!
Elles disent toutes çaPfffffff, sale esprit perverti !
C'est confidentiel ça...!enfin je ne sais pas ce que tu mets dans ta tasse
Tu es en train de devenir un vieux de la vieille de la sep, ou une vieille du vieux, ou peu importe. De la corne se forme sur tes axonesCaribou a écrit :Il va encore s'amuser à me faire toucher mon bout du nez avec mon doigt
Je les ai déjà enroulés dans du papier bulle mais allons-y pour la corne aussi ! La corne est-elle aussi bonne conductrice que la myéline ? Vous avez trois heures...De la corne se forme sur tes axones. Ça les protège.
Bah, ça dépend si il est bon ou pas j'ai envie de dire...! De premier abord, je dirais que mes symptômes ne se voient pas, mais toi-même tu dis que ton neuro à été capable de déceler une ataxie légère dont tu ne te doutais pas...? En tout cas, je pense qu'avec ce que je vais décrire, il va regarder attentivement... Réponse le 14 octobre !Question à dix balles : ton neuro saura-t-il voir quoi que ce soit ?
Pffffffffff, m'en parle pas ! Il m'arrive tout le temps des trucs comme ça !...Dans le genre pas de bol, tu fais fort depuis ton retour en france!![]()
J'étais perdu, perplexe, comme ton toubib "on n'a pas d'explication claire", alors bah je viens de passer mon après-midi à faire chauffer Google et PubMedCaribou a écrit :Bref, j'ai pas pu décaler le neuro du lundi matin donc j'y suis allée quand même, pour lui, tous mes signes ne sont pas une poussées ! Parce que justement ils sont transitoires. Il détecte rien quand il m'examine et me fait les tests. Quand je lui ai demandé justement pourquoi ces symptômes alors, il m'a dit on a pas d'explications claires, peut-être la fatigue, peut-être Uthoff mais rien de sûr si ce n'est que c'est pas une poussée.
Salut mon ampoule éclairée (nouveau nom indien...Salut ma bête à corne préférée
ca va surtout pas compliqué ton projet Canadaet puis, qui sait ?
Tu auras peut-être une IRM qui ira dans le bon sens dans un an ?!
C'est tout ce que je te souhaite caribou. En attendant, pas moyen de lâcher ton haka
Et je vais inventer la poutine svelte et hop, hop, je deviens millionnaire !Prends soin de toi, mange détox et anti-inflammatoire (ah merde, c'est pas compatible poutine ça :p )
Arf, j'ai du mal m'exprimer, il ne m'a pas dit qu'il n'y avait pas de poussée parce qu'il ne détectait rien à l'examen mais parce que ce que je lui décrivait ne collait pas avec une poussée puisque la définition même d'une poussée est que les symptômes doivent durer plus de 24h, or là, ça n'est pas le cas. L'examen n'a rien à voir la dedans, à vrai dire, il est venu après notre discutions....d'ailleurs la même (je soupçonne ton neuro d'avoir voulu éviter une explication trop compliquée quand il t'a dit que ce n'était pas une poussée "parce qu'il ne détectait rien à l'examen"
Ça ressemble bien à un mot fourre-tout pour mettre tout ce qu'on arrive pas à expliquer, mais en effet, ça pourrait...transmission éphaptique
Mais si il y a de nouvelles lésions, ça veut forcément dire qu'il y a eu poussée asymptomatique non ?Je crois que ce qui démontre le mieux, dans ton cas, qu'il ne s'agissait pas d'une poussée, est l'absence de prise de contraste au gado à l'IRM
On serait en fait un court-circuit géant ?Après, vu que notre corps n'est que relation nerveuse... ben voilà le résultat.
Caribou a écrit :Ça ressemble bien à un mot fourre-tout pour mettre tout ce qu'on arrive pas à expliquer, mais en effet, ça pourrait...transmission éphaptique
l’absence de symptôme est subjectiveMais si il y a de nouvelles lésions, ça veut forcément dire qu'il y a eu poussée asymptomatique non ?
Mais elle me trouble tout autant que Zoniko et laisse ouverte une porte béante sur un monceau d'interrogations et de frustrations.Par symptôme paroxystique, on entend un symptôme neurologique ou un groupe de symptômes qui apparaissent brusquement et s’estompent en l’espace de quelques secondes ou quelques minutes et qui peuvent survenir de quelques fois à de nombreuses fois par jour.
Les symptômes paroxystiques me troublent beaucoup moins dans la mesure où, comme David Vincent, "je les ai vus", donc je sais par expérience directe qu'ils existentBashogun a écrit :Mais elle me trouble tout autant que Zoniko et laisse ouverte une porte béante sur un monceau d'interrogations et de frustrations.
Résumons donc :
yavait des poussées avec des lésions qui prennent le contraste avec des symptômes qui durent plus de 24h en l'absence d'infection, de fièvre etc. ;
yavait Uhthoff, la fatigue, le stress qui peuvent réactiver des symptômes dus à des lésions anciennes ;
yavait des lésions asymptomatiques ;
et ya maintenant des symptômes qu'on sait pas d'oukisortent et qui ressemblent fort à des intermittents du spectacle qui font une tournée éclair...
Rien que pour s'y retrouver dans cette foire, ya de quoi griller quelques neurones !...![]()
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Oui bon voyage, et en effet bon courage pour la période d'hiver car à mon avis on n'est pas dans la même cour en matière de température !
rhaaaaa, ma citrouille.C'est exactement la scène...!![]()
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Sauf qu'il faut imaginer le trajet avant ou ma chère lampe torche était pas très loquace, avait mangé que trois feuilles de salade et moi, je me demandais bien pourquoi...! Je sais pas pourquoi, mais j'ai bien l'impression que si il y avait deux kilomètres de plus, je finissais avec un vomito dans la voiture !![]()
Ça me fait du bien de me remémorer notre petit voyage...![]()
Ce qui est bien dommage, parce que cela vous aura fait rater cette vue :maglight a écrit :le temps a fini par se decider a virer mauvais