Salut Cécile de Troyes, un peu de sang frais fait toujours du bien, alors sois de tout cœur la bienvenue parmi nous
Tes phrases sentent en effet la joie de vivre, la gnaque et une façon positive d'aborder la maladie : félicitations, je serais bien tenté de dire que tu as tout compris. J'ai quant à moi la sep depuis, attends que je compte, 26 ans, mon âge c'est 51, et trois gamins de douze à vingt-quatre ans. Je reviens à toi

. Quatre poussée en quatorze ans, ça fait à peine plus d'une tous les cinq ans, c'est un rythme très encourageant : en général c'est beaucoup plus fréquent que ça, avec une poussée tous les deux ans on considère que c'est déjà pas mal. Conserves-tu des séquelles permanentes de tes poussées précédentes ? Comment ces poussées se sont-elles manifestées ?
Il est possible que la "grosse grosse fatigue" qui te vaut ton arrêt de travail actuel soit liée à une poussée de sep, en as-tu parlé avec un toubib, la chose est-elle confirmée ? Est-ce la première fois que tu ressens un tel symptôme ? La fatigue est de loin le symptôme le plus commun à tous les sépiens, tous -- ou peu s'en faut -- l'avons connue, ou la connaîtrons, au moins une fois dans notre vie (je ne déroge pas à la règle, mais dans mon cas ça remonte à il y a un bon moment). Dans ce cas, comme les autres symptômes, elle peut finir par s'estomper, disparaître même, comme elle peut également s'installer de façon durable. A la différence des autres symptômes, elle peut mettre beaucoup plus de temps à se dissiper (on compte ici sur plusieurs mois, plus volontiers que sur quelques semaines).
Je suppose beaucoup de choses ici, ce que je n'aime pas du tout, donc je te prie à la fois de m'en excuser et d'en rester parfaitement consciente : je suppose que cette fatigue pourrait être le résultat d'une poussée de sep, que tu aurais donc débutée (autre supposition) il y a trois semaines. Un quelconque autre symptôme pendant ce temps, même insignifiant en apparence ?
J'espère avoir très bientôt le plaisir de te lire,
Jean-Philippe.