je reviens car je suis perplexe de ne pas trouver plus de sujets d’étude sur le stress et l’aspect psychologique et psychosomatique du patient .
Alors que le corps médical est prêt a reconnaitre un éventuel impact entre un choc psychologique et le déclenchement d’une poussée,
pourquoi, ne pas imaginer qu’un nombre d’impact psychologique pourrait à la longue, engendrer la maladie ?
On dit de la SEP qu’elle est personnelle à chaque malade en plus d'être multi-causal. Pourquoi ne pas considérer qu’elle puisse être en relation à la psychologie, à la personnalité , propre de chacun ? cela expliquerait qu’il y ai autant de SEP que de sépiens !
Le sujet a l’air très peu étudié en fait !
je trouve cette thèse, ou on aperçois un bref résumé écrit en 1993, bourré de faute de syntaxe, mais je n’accède pas a son intégralité !
http://www.theses.fr/1997PA070145
Ce problème identitaire, Olivier Soulier, l’évoquait aussi !Résumé
L'analyse clinique de cas de sclérose en plaques a permis d'observer des phénomènes qui participent d'un fonctionnement psychosomatique par lequel le sujet rompt avec sa subjectivité.
Simultanément, une impasse psychique a place, en situation de risque somatique la personne prédisposée biologiquement a la sclérose en plaques. L’étude du type de conflit insoluble ayant conduit a cette voie sans issue met en évidence une problématique identitaire précoce qui se pose en ces termes:
le sujet ne se reconnait pas d’identité personnelle, identité en tant que visage. …./….. La situation devient critique lorsque les circonstances confrontent le sujet a la perte ou au risque de perdre ses repères existentiels. La sclérose en plaques, en fonction de ses déterminants biologiques, apparait dans ce contexte, simultanément a un fonctionnement qui neutralise la situation conflictuelle. L’imprévisibilité de l’évolution de cette pathologie dramatique, au demeurant irrémédiable, constitue une autre impasse dont la dépression est la toile de fond. Ici la dépression ne s'entend pas comme une perte de l’identité liée au handicap physique, mais contient l'impasse inaugurale du sujet vide de sa subjectivité. L’indifférenciation entre soi et non-soi que cela suppose, est tout autant remarquable au niveau psychique qu'au niveau biologique. Le rapport entre immunité et relationnel permet de poser l’hypothèse d'un lien de continuité entre la sclérose en plaque, issue de processus auto-immuns, et la spécificité d'une problématique identitaire.
Dès l’entrée dans la maladie, j’étais persuadée que sur ce coup là, manifestement, l’esprit pourrait avoir été plus fort que tout !
jusqu’à avoir un impact physique « vérifiable » sur le corps.
Mais en cherchant dans ce sens on trouve pas grand chose. Si ce n’est des « pseudo illuminés » qui sont irrémédiablement classé : Charlatans. Je regrette de ne pas pouvoir accéder a la video de O.Soulier, je sens ce gars proche de la vérité que je conçois. ( Je veux bien faire un achat collectif si d’autre sont tentés, Baronne, t’es toujours sur le coup ? )
D’autres, sont un peu sur la même voie.
ici un extrait du livre de Salomon Sellam, qui relate et analyse quelques cas .
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Voici deux exemples, avec une problématique inverse, relatant les circonstances déclenchantes typiques d’une poussée de SEP. De plus, ces deux exemples illustrent la SEP masculine ou féminine.
Mademoiselle Je Veux Partir
Une jeune femme, fille unique, désire partir en voyage dans un pays réputé dangereux, contre l’avis de ses parents, logiquement très inquiets. Partir à l’aventure est une évidence pour elle, car elle s’en sent tout à fait capable, puisqu’elle est âgée de 21 ans, donc majeure aux yeux de la loi. De nombreuses discussions plus ou moins houleuses s’établissent au sein de la famille. D’un côté, elle veut réellement partir – c’est son intention, sa volonté. De l’autre, elle hésite à faire marche arrière car elle voit bien que ses parents – et surtout sa mère – sont de plus en plus tristes et très préoccupés à son sujet. Après quelques mois passés à vivre et à subir cette double contrainte, une magnifique SEP se déclare, avec une forte poussée à dominante motrice. Un matin au réveil, je ne sentais plus mes jambes. Elles ne répondaient plus à mes ordres. Elle aurait pu agir et partir coûte que coûte. Elle aurait pu également se résigner et accepter l’avis de ses parents. Non, elle a hésité en tentant de trouver une solution, la meilleure possible pour ménager toutes les susceptibilités de son entourage immédiat, pour arranger tout le monde, en vain. Comme toujours, et encore une fois ici, le Surmoi a gagné, semble-t-il. En effet, son intention était de partir mais le résultat s’est inversé, à cause de la SEP – ou grâce à elle !
Mademoiselle Je Veux Rester
Elle a vingt-deux ans et, malheureusement, elle ne trouve pas de travail, malgré les promesses d’attribution d’un poste par son employeur lors de son stage pratique de fin d’études. Elle se retrouve donc à vivre chez ses parents en attendant de trouver un job. Et le temps passe… plusieurs mois. Alors que son père ne semblait pas incommodé par la présence de sa fille – au contraire ! -, sa mère ne l’entendait pas du tout de cette oreille. Régulièrement, cette dernière le faisait bien sentir à sa fille, sous forme d’allusions, de moqueries et même avec un certain degré de mesquinerie, mais sans jamais le formuler clairement, surtout devant son mari.
Au bout de quelques mois, j’avais peur d’elle. Elle voulait que je parte et moi, je ne m’en sentais pas capable mentalement et surtout financièrement. Je ne lui demandais jamais d’argent pour sortir avec mes amies, c’était impossible pour moi. Je préférais nettement m’adresser à mon père, beaucoup plus compréhensif. Quelquefois, je redoutais de la croiser dans la maison et j’évitais le plus possible son regard inquisiteur. Progressivement, je me sentais littéralement tiraillée. Un véritable supplice pendant les repas, par exemple, lors desquels je devais encaisser sans broncher ses piques enrobées de miel frelaté. Puis un jour, vers quatre heures de l’après-midi, ma vue s’est troublée et je ne voyais plus de l’œil droit. Je n’osais même pas en parler à ma mère. Quelques jours plus tard, je ne sentais plus mes deux jambes, mais je pouvais quand même marcher en me tenant au mur. Là, mon père s’est immédiatement occupé de moi en m’emmenant aux urgences à l’hôpital. Diagnostic : première poussée de SEP avec névrite oculaire et déficit moteur modéré.
Ce récit met en avant la soumission forcée, à l’origine d’une magnifique double contrainte, résolue biologiquement par une poussée de SEP. Ici, son intention était de rester chez ses parents, le temps de trouver un travail et ensuite partir dans les meilleures conditions matérielles possibles.
Personnalité féminine, comme pour Mlle Je Veux Rester : le déplacement est ressenti comme étant dangereux et peut revêtir plusieurs aspects :
Je ne veux pas me déplacer, je veux rester.
On m’oblige à me déplacer alors que je veux rester.
On ne veut pas que je reste.
Je ne m’autorise pas consciemment à rester – ou inconsciemment.
Personnalité masculine, comme pour Mlle Je Veux Partir : rester à l’intérieur et être empêchée de partir est ressenti comme étant dangereux et peut revêtir également plusieurs aspects :
Je ne veux pas rester, je me sens coincé.
On m’oblige à rester, on me coince.
On ne veut pas que je parte.
Je ne m’autorise pas consciemment à partir – ou inconsciemment.
Dans les deux cas de figure :
De cette double contrainte, naît une colère intérieure qui concerne tout mon être – atteinte centrale – en lien avec l’incompréhension de l’entourage qui empêche de rester et pousse à partir pour la version féminine et qui pousse à rester et empêche de partir pour la version masculine.
Cette colère intérieure, voire cette rage intérieure, se convertit en inflammation au niveau de la gaine de myéline, retardant ou arrêtant le passage de l’influx nerveux, à l’origine de l’atteinte motrice des membres inférieurs.
Mode de déclenchement
Je suis pianiste sur la Côte d’Azur, à Cannes exactement. En 1995, j’avais 23 ans et je rencontre un grand saxophoniste américain, de New York exactement. Nous nous sommes liés d’amitié à l’occasion de plusieurs bœufs en fin de soirée et c’est tout naturellement qu’il m’a invité à participer à l’enregistrement de son nouvel album qui devait commencer mi-septembre. Je connaissais les thèmes par cœur et me voilà fin prêt à embarquer sur le vol Nice-Paris-New York en ce début septembre. La veille, je ne me sentais pas très bien et je n’ai pratiquement pas dormi. Je mettais cela sur le fait que c’était la première fois de ma vie que j’allais prendre l’avion. En fait, j’avais une grosse trouille. Le voyage pour Paris ne m’a pas posé trop de problème car cela ne durait qu’un peu plus d’une heure. Ma tension interne a débuté à Roissy Charles De Gaulle, dans la salle de transit. Mes jambes commençaient à trembler et je ne pouvais absolument pas les contrôler. Tant bien que mal, j’ai réussi à prendre l’avion et ce n’est qu’à l’arrivée que tout s’est emballé. Une grosse confusion a eu lieu entre les pm et les am et la personne qui devait venir me chercher à trois heures du matin, avait prévu de venir me prendre à trois heures de l’après-midi mais je n’étais pas au courant. Au total, je suis seul à JFK Airport et j’attends pendant plus d’une heure. Finalement, une hôtesse d’accueil me propose de me trouver un hôtel et j’ai accepté car j’étais en plein désarroi. Mes jambes tremblaient de plus en plus et, arrivé dans ma chambre, je m’écroulais sur le lit. Je n’ai pas pu dormir et au petit matin je désirais me lever : impossible. Mes jambes ne répondaient plus… et je voyais moins de l’œil gauche. Hospitalisation en urgence et traitement de la crise de SEP. Je ne savais pas ce que cela signifiait exactement mais tout était rentré dans l’ordre au bout d’une semaine environ et j’ai quand même pu enregistrer les derniers morceaux fin septembre. Naturellement, je redoutais le voyage retour. Une nouvelle poussée en arrivant chez moi m’a permis de comprendre ce qu’était une SEP. Le médecin m’a tout de suite mis au courant de l’évolution de cette maladie à moyen et long terme et c’est là que j’ai commencé à gamberger. Au fond de moi, je me disais que c’était injuste. Moi, jeune pianiste plein d’avenir, qui commençait à être demandé un peu partout. Non, ce n’était pas possible. J’ai continué mon métier avec difficultés mais j’y suis arrivé à force de ruses pour ne pas choquer mes partenaires et le public.
Les autres poussées possèderont toujours un lien avec des déplacements problématiques et une peur irraisonnée.
Programmation de la SEP
L’étude de la dynamique familiale a mis en évidence un drame familial marquant. Ses arrière-grands-parents du côté du père de son père ont été dénoncés à la gestapo et ils ont été emmenés en camp de concentration en cette année 1944. Leurs trois enfants étaient à l’école à ce moment-là et ils ont été récupérés grâce à un réseau de Justes parisiens. Dirigés et cachés rapidement en province, ils n’ont plus jamais revu leurs parents. D’ailleurs, le fils aîné a développé une maladie neurologique quelques années après la libération et ne pouvait plus marcher normalement et est décédé assez tôt. Monsieur Virtuose est transgénérationnellement relié à son arrière-grand-père et à ce fils aîné, tous les deux décédés trop tôt et injustement. Par définition, il est le Gisant de ces deux personnages. Nous noterons aussi que le thème conflictuel transgénérationnel est concentré sur un déplacement définitif vers les camps de la mort.
Cet exemple est intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord, nous retrouvons, a posteriori, les différents points théoriques concernant le déclenchement, l’évolution et la programmation transgénérationnelle de sa SEP. Ensuite, sa guérison est passée par dessus cette théorie car, à mon sens, il a « percuté » sur l’essentiel : la logique générale de sa SEP, en lien étroit avec le Syndrome du Gisant. Enfin, j’ai confié ce monsieur à un correspondant thérapeute de sa région. Trois ans plus tard, je reçois un coup de fil de ce dernier : il a refait une crise, contre toute attente ! Ma réponse a été claire : la Psychosomatique Clinique ne vaccine pas contre les récidives, donc il faudrait encore chercher dans le même sens, le déplacement problématique en ce qui le concerne.
Encore une fois, cette maxime de la psychosomatique s’est avérée vraie. La mise en évidence de cet ingrédient – déplacement problématique, source d’inquiétude ou de peur -, lui a permis de guérir de cette nouvelle crise en quelques semaines, sans traitements particuliers.
Très courte conclusion : la SEP devient de plus en plus accessible à la Psychosomatique Clinique. Alors, pourquoi s’en priver ?
Extrait “La sclérose en plaques, une veritable arnaque transgénérationnelle ”
Dr Salomon Sellam, Editions Bérangel
Je n'ai pas vérifié la véracité de la paralysie de la grenouille !« Que fait une grenouille bloquée dans un bocal et qui ne parvient pas à en sauter malgré de nombreuses tentatives ? Elle déclenche une sclérose en plaques ! Grâce à cette maladie auto-immune qui le paralyse, le batracien évite la mort par épuisement et récupére des forces pour effectuer plus tard le bond qui va lui permettre de s’échapper. »
J’ai subi dans mon chemin de vie des attaques répétées ( dont a priori, je me suis relevée, si je regarde ce qu’est ma vie aujourd’hui)
En revanche, les multiples fissures dans ma muraille ont fini par faire que d’un coup, il s’effondre totalement, lors d’une énième attaque.
Ce réflexe de survie, se voudrait être protecteur à la base. Manifestement des tensions internes et opposées se sont affrontées au point de déclencher une NORB ! Quelques semaines avant, je plongeais effectivement dans un conflit interne intense, sans aucun doute!
Je ne voulais pas VOIR , la réalité qu’on me présentait . Et BIM ! J’ai fait la grenouille !
Si ça c’est pas de la causalité fantasmé en tout cas mon histoire va dans le sens de ce qui est décrit .
Comprendre le pourquoi de sa sep me semble capital. Dans mon affaire, je n’ai rien a me reprocher.
Je lutte depuis longtemps pour justement éviter « le faux pas » dans lequel je suis tombée, c’est dire que j’avais conscience de marcher au bord du gouffre !
« l’effet grenouille » dans la SEP, pourquoi ça n’existerait pas ?
ne pourrait-il pas être un bug en réponse à un doute, à une peur ou a un conflit interne intense qui ne peut être dépassé, sur le moment ?
Soigner le corps seul, peut difficilement suffire dans ce type de maladie dont justement on ignore tout !
Pourquoi ne pas traiter d’emblée à large spectre et inclure le soin de l’esprit à nos pathologie ?
il me semble que ce serait faire preuve d’ouverture d’esprit !
A bientôt de vous lire
Tchuss, maglight