Salut,
khadija a écrit :C un bâtiment de 10 locataires. C un office hlm, bailleur social.
Mallorie est d'excellent conseil, contacte une ADIL et décris-leur le problème.
Il y a peu, le vote de la loi dite "ELAN" a fait couler beaucoup d'encre et encore plus de salive ; la chose est assez impopulaire, à un tel point que certains acteurs ont décidé d'aller à contre-courant de cette loi... et de le faire savoir. C'est par exemple le cas de la ville de Nantes, qui s'est publiquement engagée à ce que la totalité de ses logements neufs soient d'emblée accessibles aux handicapés.
Sur du logement ancien cependant, il n'y a pas vraiment d'obligation, sinon peut-être celle de profiter de travaux entrepris pour une autre raison, pour améliorer l'accessibilité (et encore). Ce n'est donc pas tant sur l'aspect légal que tu pourras jouer, que sur l'aspect humain, ou moral : prépare-toi à déployer des trésors de diplomatie, sois à la fois gentille et déterminée

. Reste que les bailleurs sont en général sensibles, dans une certaine mesure, à la mauvaise presse que pourrait leur provoquer un problème de la nature de celui que tu décris -- et a contrario, à la "vertu" qu'ils gagneraient à résoudre la chose à bon compte.
D'après ce que j'ai compris de ta description, il n'y aurait pas besoin d'un gros investissement pour résoudre ton problème. Si tu as parmi tes relations un serrurier ou un menuisier, parle-lui de ton cas et demande-lui ce qu'il en coûterait pour arriver à une solution adaptée. Contacter une association de handicapés pourrait également être utile dans cette optique, je pense que c'est le genre de problématique à laquelle ils doivent être habitués.
Il est beaucoup plus fréquent qu'on croit, et à tous les niveaux de la société, que la raison pour laquelle une action n'est pas entreprise est tout bêtement que celui qui a le pouvoir de décider de cette action, ne sait juste pas comment s'y prendre, et qu'il a d'autres chats à fouetter. Dans ce cas, si tu lui apportes sur un plateau une solution "clefs en mains", tu n'imagines pas le nombre de situations que ça a déjà pu débloquer, en un claquement de doigts. Je pense que si j'étais dans ton cas, je la jouerais volontiers comme ça, mais d'abord avoir une petite discussion avec l'ADIL pour savoir ce qu'ils en pensent.
Je t'embrasse et t'envoie toutes mes ondes positives,
Jean-Philippe.