De nouveaux traitements prometteurs pour les formes les moins courantes et les plus difficiles à traiter de SEP

Mitch Sturgeon a essayé plus d'une demi douzaine de thérapies contre sa sclérose en plaques, que ce soit des immuno-modulateurs, des chimiothérapies ou des opération pour dilater les veines. Aucune n'a permis de ralentir la progression de la maladie. Il a connu un répit il y a environ dix ans, grâce au Rituximab adminsitré lors d'un essai clinique. Mais lorsqu'à la fin de l'étude en 2007, la conclusion est que ce traitement n'était pas meilleur que le placebo, Sturgeon, ancien chimiste de Portland, doit repartir de zéro.
La raison pour laquelle aucun traitement ne semble efficace pour Mitch Sturgeon, c'est qu'il est affecté d'une sclérose primaire progressive. Il existe actuellement 14 traitements contre la sclérose approuvés par la Food and Drug Administration (FDA) américaine, dont 5 qui sont arrivés dans les 5 dernières années sur le marché. Mais ils s'attaquent tous à la forme la plus courante de Sep, rémittente. Aucun traitement n'a jamais vu le jour pour les 10 à 15% de patients atteints de Sep primaire progressive. Seule une molécule - un immuno-suppresseur rarement prescrit en raison de ses effets secondaires sévères - a été approuvée pour la forme progressive secondaire qui peut finalement survenir pour certains patients atteints de Sep rémittente.
Le manque de traitement pourrait prendre fin. Avant la fin décembre, la FDA devrait décider du destin d'un nouveau médicament, l'Ocrelizumab, qui fonctionne, comme le Rituximab, en réduisant les 'B-Cells' du système immunitaire qui jouent un rôle majeur dans l'apparition des inflammations de la Sep. Ce médicament est aussi à l'étude en Europe, en Australie et ailleurs. Lors de la phase III, l'Ocrelizumab s'est montré plus efficace qu'un traitement qui est souvent prescrit pour réduire la fréquence des poussées pour les patients affectés de la sclérose en plaques rémittente. Ce qui est prometteur, c'est qu'il s'est montré très supérieur au placebo dans le maintien des capacités physiques de ceux qui ont une forme primaire progressive.
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