une chose est sur, tous les sépiens n'ont pas d'humour !!
j'ai trouvé ces sites très interessant, sachant que les hypersignaux sont des plaques prenant le contraste.
http://www.mipsep.org/mv/sep_irm.php
Dans tous les cas, l' IRM est indiquée car elle permet d'écarter de nombreux diagnostics différentiels.
L'IRM est considérée comme positive pour le diagnostic de SEP, selon les critères de McDonald, lorsque 3 des 4 critères IRM de Barkhof sont remplis :
1) une lésion prenant le contraste ou à défaut au moins 9 lésions sur la séquence pondérée en T2
2) au moins une lésion sous-tentorielle
3) au moins une lésion située à la jonction cortico-souscorticale
4) au moins trois lésions péri-ventriculaires
un autre exemple
http://www.cen-neurologie.fr/2eme-cycle ... ndex.phtml
La dissémination spatiale des lésions correspond à l'atteinte de plusieurs zones du système nerveux central. Elle peut être mise en évidence par l'examen clinique ou par les examens paracliniques, en particulier l'IRM.
La démarche diagnostique face à un malade suspect de sclérose en plaques comporte donc cette quête de la dissémination spatiale et temporelle cliniquement d'abord, mais aussi par l'intermédiaire des examens paracliniques qui accélèrent la procédure : l'IRM encéphalique et médullaire est l'examen de choix pour le diagnostic de sclérose en plaques (fig. 27.1 et 27.2) : les lésions apparaissent sous la forme d'hypersignaux de la substance blanche sur les séquences pondérées en T2 (le LCS apparaît blanc lors de ces séquences) ou en FLAIR (Fluid Attenuation Inversion Recovery), qui est une séquence T2 avec inversion de la couleur du LCS. Elles peuvent aussi apparaître en hyposignaux (« trous noirs ») en T1, mais avec une moindre sensibilité. Elles sont localisées majoritairement dans la substance blanche péri-ventriculaire. Les lésions récentes (en pratique moins de 3 mois) apparaissent en hypersignal T1 après injection de produit de contraste (gadolinium). Une IRM médullaire peut être réalisée en plus, notamment si le nombre et la localisation des hypersignaux ne semblent pas suffisants pour poser le diagnostic ;
les nouveaux critères de McDonald (2010) autorisent le diagnostic de sclérose en plaques dès la première poussée à condition qu'il y ait une dissémination spatiale (deux symptômes dans des régions cliniques différentes ou lésions localisées dans des zones stratégiques à l'IRM, c'est-à-dire péri-ventriculaires, sous-tentorielles juxta-corticales ou médullaire) et une dissémination temporelle (lésions d'âges différents objectivées par une prise de contraste pour certaines et pas pour d'autres) ;
dans le cas contraire, il faudra attendre une nouvelle poussée (clinique ou IRM) pour définir cette dissémination temporelle et/ou spatiale. En pratique pour mettre cette nouvelle poussée en évidence précocement, on réalise une nouvelle IRM environ 3 mois après l'IRM initiale ;
ça ne serait pas une tare si tu as autre chose que la sep, tu sais ! bien au contraire ça devrait te faire plaisir !
il y a tant d'autres maladies neurologiques !
j'ai du avoir une bonne dizaine d'IRM avec un max de plaques prenant le contraste. à tel point que j'ai fini par refuser d'en avoir d'autres.
bonne soirée à toi.