Dimanche matin chagrin... Diagnostiquée en 2012 au cours de ma grossesse, les choses n'ont pu être mises en place qu'en début d'année, le temps que j'accouche et que je finisse d'allaiter.
Le bébé va très bien, il est même LE rayon de soleil de la maison.
Pour le reste : alors que tout passait bien, stress, angoisse, doute arrivent car si l'arrivée d'un enfant peut être bouleversante pour un couple, je vous raconte pas si on ajoute une SEP !
Fatiguée par le rebif qui me fait un mal de chien à chaque piqûre depuis que je suis à 100% de la dose. Reprise du travail bof bof (lenteur du cerveau... et fatigue : au point qu'on se demande si je n'aurai pas lancer le 2ème enfant...

Je pensais bien gérer la nouvelle... A priori non... Faire du sport : oui mais comment se motiver lorsque monter un étage à pieds me met sur les rotules ?
Vie de couple : soit je suis couchée à 22h30 soit je me couche plus tard et le lendemain je suis exécrable car fatiguée, courbaturée...
Je ne devrai même pas me plaindre car je sais que l'invalidité pourrait être pire mais c'est cette épée de Damoclès au dessus de la tête qui me fait peur et crée des idées du genre "no future".
A 34 ans, j'ai l'impression de voir mon avenir limité :
- comment changer de travail pour évoluer si je n'en suis pas capable
- un autre enfant ? Pas avant 1 an de rebif et risque de nouvelles poussées
- etc etc
Je sais que cela n'est qu'une impression... Il faut juste que je me booste le moral... J'avais gros besoin de vider mon sac.
Donc si vous avez envie de partager votre expérience "morale" (comment reprendre le sport, faire que cela n'impacte pas trop la vie de couple, etc), je suis preneuse.
Je retourne à mes occupations en commençant par ouvrir les volets : ça ne pourra qu'aller mieux !
Bonne journée à tous.
Audrey