Le neurologue que j'ai rencontré à la demande de mon médecin généraliste, un petit quart d'heure le 10 février dernier, n'a rien décelé d'anormal à l'issu de notre entretien et des rapides tests de réflexes qu'il a effectué. Pour lui j'ai trop de symptômes pour avoir quelque chose de neurologique.
Il m'envoie donc consulter un neuro-psychologue pour qu'elle puisse lui confirmer que mes problèmes de concentration, de perte de mémoire immédiate, d'écriture et de parole (je bafouille de plus en plus ces derniers temps...) sont bien du à une dépression. Il est vrai que je ne vois plus vraiment la vie en rose ces derniers temps, mais c'est à cause de tous ces problèmes dont j'ai fait état sur mon post de présentation.
Lorsque la secrétaire du service psychologie m'a appelée pour fixer ce rendez-vous, je lui ai posé la question de savoir ce qui allait se passer : elle m'a simplement répondu que le rendez-vous durerait une heure et que pour ce premier (?) rendez-vous mon mari devait être présent. Un petit dépliant est arrivé par la poste, mais seulement du


Pour me "rassurer", le neurologue me fait aussi passer un IRM (programmé le 7 mars) et je le revois le 23 mars...
Il a sans doute raison, c'est lui le spécialiste et non moi, et j'en arrive à me sentir coupable de fréquenter ce forum aussi puisque je ne suis pas malade de la Sep ou autre maladie neurologique.
Mais je vous assure que je "sens" qu'il y a quelque chose qui va de travers avec moi, et que c'est plus qu'une éventuelle dépression : je me trouve trop jeune pour être déjà incontinente (ce n'est pas encore dramatique, mais très gênant : je me sens 'sale' et 'débile' de ne pas pouvoir contrôler cela... Et comment une dépression rend-elle incontinente ?), je n'arrive pas à me détendre dans la journée avec mon oeil qui saute constamment comme s'il était animé par un propre coeur, avec mes orteils qui bougent tout seuls à longueur de temps, et ces piqûres incessantes dans mes mains jusque dans mon cou, et ma plante des pieds jusqu'à mes cuisses, et autour de ma taille (c'est devenu plus fort ces dernières semaines). Curieusement (et heureusement) j'ai beaucoup moins de crampes et de problèmes de marche ces derniers temps, cela va un peu mieux de ce côté.
Mais je continue à tout laisser tomber et je suis toujours aussi épuisée : je m'avoue battue sur ce dernier point ; je ne voulais pas faire de sieste l'après-midi (je ne fais déjà pas grand chose... je culpabilise) mais je suis tellement lessivée (je pique littéralement du nez) que m'y adonne depuis le début de la semaine (et ce n'est pas une sieste d'une heure !)...
Bref, tout cela (je 'parle' trop, je sais) pour que vous puissiez m'éclairer sur mon prochain rendez-vous avec la neuro-psychologue.