Ça va certainement sembler injuste à celles et ceux pour qui poussée rime avec hospitalisé et perfusé, mais ça peut aussi aider les ceusses qui se demandent régulièrement (et j'en fais partie !) à quoi on reconnaît une poussée.
Déjà, depuis quelques jours, grosse fatigue. À dormir 11 ou 12 heures par nuit + sieste de 2 ou 3 heures.
Élancements et crampes un peu partout dans les jambes, les pieds, les mains et les bras, spasmes musculaires tous les soirs, à ne pas pouvoir dormir (et pourtant...), vision fluctuante et perte de force sensible de la main droite (je casse, je casse...).
Ça pourrait être une pseudo-poussée (due à la chaleur par exemple) si je n'avais pas ces démangeaisons nouvelles et insupportables dans le gras du pouce gauche. À m'en arracher la peau !
Et depuis aujourd'hui, mon sciatique droit se rappelle à mon bon souvenir : j'ai le côté de la cuisse et du mollet en feu, je marche péniblement.
Je pense que ça va durer comme ça quelques jours, deux ou trois semaines tout au plus, et je vais reprendre la pêche. Sans doute quelques petites séquelles (mais vraiment minimes) me rappelleront dans quelques temps que c'était bien une poussée.
Avant traitement, j'avais ce genre d'épisode tous les deux mois à peu près. Je laissais passer, sans identifier vraiment de poussée. C'est en faisant le bilan avec les médecins que j'ai compris. Et surtout, ça explique les légers déficits moteurs ou sensitifs qui s'accumulent. Je ne suis pas (encore) en progressive, mais j'ai bel et bien des poussées miniatures (encore plus légères depuis le traitement, il faut le reconnaître) qui viennent empiéter petit à petit sur ma liberté de mouvements.
Voilà, mes poussées à moi sont comme ça pour l'instant. Donc pour les "nouveaux", juste un message d'encouragement.
Pour les "autres", toutes mes pensées. Croyez bien que si je pouvais, j'échangerais bien une poussée sur deux avec les vôtres, histoire de rééquilibrer un peu...
