Je vais essayer de faire court, mais c'est qu'il s'en est passé des choses pendant ces deux mois de post-vacances...
D'abord fiston, 16 ans bientôt, est parti vivre chez son paternel. Ma petite maison est tout de suite beaucoup plus rangée


Côté boulot : réintégration dans l'éducation nationale. Pré-rentrée le 1er septembre, rentrée le 2 dans un CE1-CM1 (10 gamins de 9 ans, 7 de 7). Debout toute la journée à courir d'un groupe à l'autre... Le soir même, impossible d'enlever ma chaussure gauche, pied et cheville énormes et douloureux. Verdict : micro-entorses à répétition depuis quelques temps (ça, je m'en étais bien rendue compte, au moindre petit trou dans le sol, je me tordais la cheville, mais pas douloureux, à force...), et la rentrée a achevé ma cheville. Sans doute effet secondaire de la SEP et de la faiblesse musculaire que m'a laissée une "vieille" poussée à la jambe gauche.
Donc en arrêt depuis, ma cheville n'arrive pas vraiment à se remettre. Et pourtant, je marche avec une canne (customisée par une amie, je vous la montrerai un jour, elle est trop belle !). Du coup, l'autre jambe n'en mène pas large, et je me suis aperçue hier avec le kiné que les muscles de mes jambes ne répondaient pas comme ils le devraient. Il paraît qu'entre les poussées, tout va très bien madame la marquise...

On verra bien.
En tout cas, il est hors de question que je reprenne l'enseignement "en présentiel" selon le jargon administratif. Je n'en suis physiquement plus capable. Je peux demander à enseigner au CNED, mais le contact avec les enfants me motive bien plus que l'enseignement à proprement parler. Ne parlons même pas d'un réemploi dans un bureau !
J'ai donc décidé, avec la bénédiction de mes supérieurs (trop contents de ne pas avoir à se casser la tête pour trouver à m'employer !), de passer en congé longue maladie (aucun problème avec une SEP) et de m'inscrire par correspondance en licence de psycho (ça, c'est fait, j'attends les cours d'un jour à l'autre). Trois ans + une année de formation à l'éduc nat (si ça ne change pas d'ici là !) et je pourrai travailler comme psychologue scolaire.
Reprendre des études à 42 ans, je ne pensais pas que j'en aurais envie, mais le projet me plaît énormément ! J'ai hâte de m'y remettre. Et puisqu'il me reste - au moins ! - 20 ans de carrière, autant investir maintenant

Globalement donc, le moral est au top. Je réalise chaque jour un peu plus qu'il est inutile de s'accrocher à des chimères mais qu'il vaut mieux s'adapter avec lucidité à la situation, changeante et nouvelle à chaque fois. À un moment, je parlais de renoncement, mais finalement, je ne suis pas sûre que ce soit le terme correct.
Tiens, je vous mets le lien de ce que je m'écoute en boucle en ce moment

http://www.youtube.com/watch?v=gvNuNmKLqcs
