L' effet boomerang
Posté : 03 mai 2011, 09:12
Bon, il va falloir que je me lance...ça n'est pas chose facile de m'exprimer quand jusqu'à présent je ne faisais que parcourir (avec intérêt) la mine d'informations dont regorge ce forum, et la solidarité qui s'en dégage...le tout dans la bonne humeur.
Mais aujourd'hui j'ai besoin de partager avec vous mes pensées plus sombres et confuses. Voilà 3 semaines maintenant que le diagnostic est tombé. Jusque là, j'ai franchi les différentes étapes (examens, traitements) sans me poser plus de questions que ça, peut-être parce que je n'avais pas le choix, de toutes façons. J'ai encaissé tout ça en essayant au passage d'expliquer, de rassurer mes proches, amis, famille. Pourtant je crois que je commence seulement maintenant (et ce n'est pas fini) à comprendre plus précisément ce qu'est cette maladie, ce qu'elle implique dans nos vies à tous ici, et dans celle de nos proches. J'ai expliqué à mon fils les grandes lignes de la maladie : la fatigue, le manque de patience dont je pouvais faire preuve parfois, le traitement, sans rentrer dans les détails plus que ça, et sans la nommer, cette saleté . Il me pose des questions, sans jamais aller très loin, je le rassure du mieux que je peux, sasns lui mentir...mais depuis quelques jours il se montre inquiet, se réveille la nuit, et je commence à ne plus savoir que lui dire, étant moi-même un peu larguée. Je n'arrive pas encore à reprendre le travail, alors que j'en ressens l'envie. Le moral est en chute libre, je m'accroche mais je suis en perpétuelle lutte contre moi-même, j'essaie de ne pas me laisser aller , mais tout s'emmêle dans ma tête. Il me reste à faire le tri dans tout ça et à donner corps aux projets qui me tiennent à coeur ; j'y arriverai, je le sais (en tous cas je ferai tout pour), mais pour l'instant je ne trouve pas les ressources en moi pour le faire.
Désolée pour ce pavé, je vous ai tout livré en vrac comme ça, il fallait que ça sorte...
Labulle
Mais aujourd'hui j'ai besoin de partager avec vous mes pensées plus sombres et confuses. Voilà 3 semaines maintenant que le diagnostic est tombé. Jusque là, j'ai franchi les différentes étapes (examens, traitements) sans me poser plus de questions que ça, peut-être parce que je n'avais pas le choix, de toutes façons. J'ai encaissé tout ça en essayant au passage d'expliquer, de rassurer mes proches, amis, famille. Pourtant je crois que je commence seulement maintenant (et ce n'est pas fini) à comprendre plus précisément ce qu'est cette maladie, ce qu'elle implique dans nos vies à tous ici, et dans celle de nos proches. J'ai expliqué à mon fils les grandes lignes de la maladie : la fatigue, le manque de patience dont je pouvais faire preuve parfois, le traitement, sans rentrer dans les détails plus que ça, et sans la nommer, cette saleté . Il me pose des questions, sans jamais aller très loin, je le rassure du mieux que je peux, sasns lui mentir...mais depuis quelques jours il se montre inquiet, se réveille la nuit, et je commence à ne plus savoir que lui dire, étant moi-même un peu larguée. Je n'arrive pas encore à reprendre le travail, alors que j'en ressens l'envie. Le moral est en chute libre, je m'accroche mais je suis en perpétuelle lutte contre moi-même, j'essaie de ne pas me laisser aller , mais tout s'emmêle dans ma tête. Il me reste à faire le tri dans tout ça et à donner corps aux projets qui me tiennent à coeur ; j'y arriverai, je le sais (en tous cas je ferai tout pour), mais pour l'instant je ne trouve pas les ressources en moi pour le faire.
Désolée pour ce pavé, je vous ai tout livré en vrac comme ça, il fallait que ça sorte...
Labulle