autobiographie de moi
Posté : 21 mars 2005, 14:11
Coucou,
Je copie lolo et je vais faire une tite autobiographie.
J'ai dix-huit ans et demi, je vis à Libourne toujours chez mes parents et j'ai arrêté la fac d'Histoire.
J'avais quinze ans, j'étais en seconde théâtre, je menais ma petite vie pépère avec mes ami(e)s, mon copain, le théâtre, les sorties, les cours, le chant et tout à basculé. C'était en Avril, cela faisait environ quinze jours que j'étais revenue de Barcelone où j'avais été avec le lycée (d'ailleurs on s'est fait un petit "remake" de l'Auberge Espagnole"!!!!), et je ne voyais pas trés bien de l'oeil gauche. J'en ai parlé à ma mère qui m'a dit de ne pas m'inquiéter vu que je venais d'avoir de nouvelle lunette de vue, on a mis ce "petit problème" là-dessus et puis je pensais aussi que la fatigue y jouait car j'ai eu un peu de mal à me réadapter au rythme "français" (on s'habitue trés vite, au rhytme de vie espagnol!). Au bout de cinq jours, je n'y voyais plus du tout et là je commençais vraiment à m'inquiéter(même si je faisais passer ma perte de vue sur la rigolade en disant que c'était trés pratique en cours pcq si je fermais l'oeil droit je ne voyais plus les profs, et surtout la prof d'anglais!!!lol), donc j'ai pris rendez-vous chez mon ophtalmo.
J'ai expliqué ce qu'il m'arrivait au médecin, et il a voulu me faire lire les fameuses lettres accrochées au mur et comme je lui ai dit: "je sais que la plus grosse lettre est un "E" mais je ne la vois pas, et vu que vous venez de me cacher l'oeil droit, je suis dans le noir total, j'ai l'impression d'être en pleine nuit." Là, j'ai vu qu'il a vraiment "flippé" et il m'a demandé si je ressentais d'autres choses, alors je lui ai dit que j'avais des fourmis dans les jambes, des maux de tête permanent, des vertiges. Quand j'ai eu finit il m'a dit texto "Tu as sans doute une tumeur au cerveau, il faut que tu sois hospitalisée d'urgence, il te faut un scanner, et tu ne vas sûrement pas recouvrer ta vue." J'avais quinze ans, j'étais toute seule, car ma mère gardait mon frère qui était malade, ma soeur était à la fac, et il me "balançe" ça! En deux minutes, ma vie a basculé dans un horrible cauchemar, j'ai vu toute ma vie défilée devant mes yeux et les seuls mots qui résonnaient ds ma tête étaient "tumeur au cerveau, scanner, mort". Aprés, il m'a fait passé plein d'examens, et je les faisais comme un automate. Je suis restée prés de deux heures ds son cabinet.
Le lendemain je suis rentrée à l'hôpital, scanner, ouff il s'était trompé je n'avais pas de tumeur, mais il y avait quand même quelque chose, IRM, Ponction Lombère (le plus horrible de mes souvenirs et comme j'ai dit à mes parents "ils ne m'en referont pas d'autres, et si ils veulent, il faudra qu'il me fasse une anesthésie générale!") et là pas de résultat, rien, seule information "on cherche ce qu'il y a car les examens montrent une chose anormale, le double des résultats on était envoyé à Paris", quelle chose, on n'a rien su, alors que dés qu'ils ont vu mes IRM, ils ont su ce que j'avais, mais ils ont envoyé mes examens à la Salpétrière à Paris car j'étais un "cas" trés jeune!
Un mois et demi d'attente, de torture, tous les scénarios possible qui deffilent dans votre esprit, vous savez que quelque chose vous ronge de l'intérieur, mais vous ne savez pas son nom.
Un jeudi soir, mes parents viennent me chercher au théâtre, on avez rendez-vous avec mon médecin traitant, mon père était venu de Dax pour m'accompagner. Et là, le diagnostic tombe. Bien sûr, le médecin essaye de relativiser les choses, mais je connaissais déjà cette maladie car le père d'un ami proche l'a aussi. Pour moi, il pouvait dire tout ce qu'il voulait, je n'écoutais rien, je m'étais enfermé dans un mutisme complet, avec une seule phrase en tête "ne pas pleurer".
Quand j'ai rencontré mon neuro, la seule chose que j'ai retenu de l'entretien c'est "Il est fort possible que tu ne reffasse jamais de poussées ou alors pas avant vingt ans."
Faux! Trois mois aprés, paralysie du bras droit, hospitalisation, trois jours de solumédrol, ce qui m'arrangeait bien ainsi que mon père car le lendemain commençait les fêtes de Dax et comme j'avais dit aux infirmières "S'il le faut j'irais avec ma perf dans le bras mais il est hors de question que je les loupe!!!!". Par prévention, mon neuro me met sous traitement: Rebif 44, trois piqûres par semaine.
Jusque là, j'avais totalement refusé le fait que j'étais malade. A chaque fois qu'on me parlé de ma maladie, je détournais le sujet. Je me montrais sous mon jour habituel, souriante, toujours de bonne humeur, fou rire toute la journée, mais en moi, un mal me rongeait et je ne voulais pas en parler. Mais le jour où j'ai fait ma première piqûre la vérité est revenue à moi, j'étais malade et même si je ne l'accepter pas il fallait que je vive avec.
Deux mois aprés, perte de force du coté gauche, bras et jambe. Hospitalisation, cinq jours de solumédrol.
Et là, le cercle infernal a commencé. Le solumédrol, nous couvre sur un mois aprés son arrêt et toutes les six semaines, je refaisais des poussées plus forte les unes que les autres, m'obligeant au début à me déplacer en béquille( j'ai même fait les manifs contre la réforme de l'éducation nationale de Ferry, avec ma béquille du côté gauche, et première page de Sud ouest avec ma "troisième patte", mes lunettes de soleil à cause de mes yeux qui sont trés fragile depuis les poussées, mon tee-shirt "lycéen en colère, San zéducassion, plu d'aurtograf!") et ensuite en fauteuil surnommé "la fanny-mobile"(mon véritable prénom est Tiffany et tout le monde m'appelle Fany mais le plus souvent c'est Fanette)!!! Mon neuro, toujours trés optimiste s'est fait "assassiné" par mon père qui en avait marre de ses belles chansons et qui voulait savoir la vérité.
Selon, les neuro, il était impossible que je sorte de mon fauteuil, je ne sentais plus mes jambes, plus des reflexes, mais je lui ait dit "dans trois mois et demi on a rendez-vous, je viendrais sans fauteuil et sans béquilles." Il m'a adressé un faible sourire en me disant de ne pas me faire d'illusion car je ne pouvais plus remarcher. Pourtant, avec une réeducation trés musclé, deux ou trois fois par semaine, je ne me rappelle plus, j'ai remarché, et je suis allée au mariage de ma prof de Français, debout, elle était d'ailleurs trés fière et m'a présenté à sa famille en parlant de "sa petite protégée", sympa pour les copains qui étaient avec moi!!!lol!! J'ai entre temps, passé mon bac de français,ainsi que les maths (j'ai eu 4!!!j'ai toujours détesté les maths!!!!), la bio et la physique/chimie, que j'ai eu, je ne sais pas comment!!!
Mon neuro a fini par dire que le traitement ne marchait pas car ce cercle infernal a duré un an et demi, et franchement j'avais qu'une envie c'était d'arrêter mes piqûres qui ne servaient à rien! Il a donc pris la décision d'arrêter Rebif pour me mettre sous chimio, dernière chance que la maladie ralentisse son évolution qui était extrêment rapide chez moi.
Six mois de chimio plus à chaque fois de la cortisone, six mois d'effets secondaires carton: vomissement, perte d'apetits, baisse considérable de globule blanc (je n'en avais que 1000 aprés les chimios, donc j'étais au stade où j'étais anémié, et je ne pouvais plus marcher car je ne pouvais plus tenir debout, pourtant, grâce à mon caractère apparemment, j'étais debout, j'allais au lycée, je continuais le théâtre, la salsa, et le chant!!![les medecins disent que je défient toute les lois de la médecine à moi toute seule!!!lol]. Ah oui, la SEP a touché et ma moelle épinière et mon cerveau ce qui as déclanché de l'épilepsie (ce qui est, selon mon neuro, trés rare, mais bien sûr je ne fais que les choses rares!!!).
En Août, fin de la chimio, ça y'es c'est finit, j'ai un mois de liberté car le neuro ne me mettra le nouveau traitement qu'en septembre. J'en profite, un mois de liberté pour l'instant, ça faisait deux ans que je n'en avais pas eu! Je pars chez ma "soeur" dans le Lot, mais lors d'une soirée, je fais deux crises d'épilepsie avec perte de connaissance totale donc retour illico-presto à bdx, rendez-vous en urgence avec le neuro, on augmente le traitement contre l'épilepsie, je passe de nouveau EEG (je devais en être à mon quatrième), interdiction de nager (avant de tomber malade je faisais 14 heures de natation /semaine environ), de conduire (donc arrêt du code et au revoir l'auto-école qui a refusé de me rembourser alors que j'avais un certificat médical!), bref de nouvelle emmerde!!!
6 Septembre, rendez-vous avec mon neuro, nouveau traitement, Bétaféron quatre piqûre/ semaine, même effets secondaires que le Rebif mais un peu plus lourd selon lui.
Première piqûre: maux de tête, vomissement dés que j'avalais quelques chose donc perte d'apétit, fièvre, courbatures. Tous les effets secondaires en même temps et cela durant quinze jours et demi (chouette!!!lo!!!), aprés ça s'est calmé. Heureusemen, je ne commençait la fac que le 24 Octobre (et oui en littéraire, on est des feignants c'est bien connu!!!lol!!).
Je commence la fac, "tout va bien" sauf grosse fatigue mais je mets ça sur le compte de l'adaptation. Un mois plus tard, vomissements, fatigue de plus en plus importante, mal dans tout le bas du ventre comme si on m'enfonçait des poignards: tout une série d'examens et: grosse infection du foie à cause du traitement!!! (trop cool hein???!!!)
Reprise de la fac trois semaines plus tard, bonjour le retard et la galère!!!! J'étais complètement largué même si j'avais bossé chez moi car je ne retenais rien de ce que j'apprennais. Les choses empiraient et lors de ma dernière visite chez mon neuro, il m'a prescrit un bilan neuro-psy ac une psy qui était adorable!!! Et là, le verdict tombe, je n'en rajoutais pas, j'avais effectivement de trés gros et graves problème au niveau de la mémorisation qui était irrémédiable. J'ai donc dû arrêter la fac début février, adieu la licence, adieu le boulot d'instit en maternelle...
Maintenant je galère à trouver une formation pro qui pourrait conciler mes pbs physiques et "cérébral" ainsi que mes désirs!!!
CCL: 3 ans 1/2 de merde, de galère, où l'on a brisé tous mes rêves!!! 20 kilos de pris à cause de leur putain de traitement!!! On m'a volé mon adolescence. J'ai dû endossé des pbs d'adultes à quinze ans!!!
Malgré tout, ce sont mes années lycée, et la classe dans laquelle j'étais, était génial, il y avait une super ambiance, on était tous regroupé autour d'une même passion, sois le théâtre, sois le cinéma, et c'est là que j'ai vécu mes meilleurs souvenirs!!!
CCL2: Je fais encore plus la con qu'avant, je vis à 100 à l'heure, je vis chaque seconde de la vie, je me fou de l'avis des gens qui ne m'aiment pas c'est leur problèmes pas le mien, et je profite de chaque instant parce que je sais qu'à tout moment, l'épée de d' Hamoclès que j'ai au-dessus de la tête peu tomber et malheureusement ça fait quelques années déjà que j'ai appris que la vie est bien trop courte!!!! Donc banane à fond et j'essaye d'avoir le moral le plsu souvent possible, quand je l'ai pas je le montre pas et je fais comme si tout allé bien et je reste "miss sourire et miss fou-rire"!!!
Voilà!!! Bisous tout le monde!!!!
Je copie lolo et je vais faire une tite autobiographie.
J'ai dix-huit ans et demi, je vis à Libourne toujours chez mes parents et j'ai arrêté la fac d'Histoire.
J'avais quinze ans, j'étais en seconde théâtre, je menais ma petite vie pépère avec mes ami(e)s, mon copain, le théâtre, les sorties, les cours, le chant et tout à basculé. C'était en Avril, cela faisait environ quinze jours que j'étais revenue de Barcelone où j'avais été avec le lycée (d'ailleurs on s'est fait un petit "remake" de l'Auberge Espagnole"!!!!), et je ne voyais pas trés bien de l'oeil gauche. J'en ai parlé à ma mère qui m'a dit de ne pas m'inquiéter vu que je venais d'avoir de nouvelle lunette de vue, on a mis ce "petit problème" là-dessus et puis je pensais aussi que la fatigue y jouait car j'ai eu un peu de mal à me réadapter au rythme "français" (on s'habitue trés vite, au rhytme de vie espagnol!). Au bout de cinq jours, je n'y voyais plus du tout et là je commençais vraiment à m'inquiéter(même si je faisais passer ma perte de vue sur la rigolade en disant que c'était trés pratique en cours pcq si je fermais l'oeil droit je ne voyais plus les profs, et surtout la prof d'anglais!!!lol), donc j'ai pris rendez-vous chez mon ophtalmo.
J'ai expliqué ce qu'il m'arrivait au médecin, et il a voulu me faire lire les fameuses lettres accrochées au mur et comme je lui ai dit: "je sais que la plus grosse lettre est un "E" mais je ne la vois pas, et vu que vous venez de me cacher l'oeil droit, je suis dans le noir total, j'ai l'impression d'être en pleine nuit." Là, j'ai vu qu'il a vraiment "flippé" et il m'a demandé si je ressentais d'autres choses, alors je lui ai dit que j'avais des fourmis dans les jambes, des maux de tête permanent, des vertiges. Quand j'ai eu finit il m'a dit texto "Tu as sans doute une tumeur au cerveau, il faut que tu sois hospitalisée d'urgence, il te faut un scanner, et tu ne vas sûrement pas recouvrer ta vue." J'avais quinze ans, j'étais toute seule, car ma mère gardait mon frère qui était malade, ma soeur était à la fac, et il me "balançe" ça! En deux minutes, ma vie a basculé dans un horrible cauchemar, j'ai vu toute ma vie défilée devant mes yeux et les seuls mots qui résonnaient ds ma tête étaient "tumeur au cerveau, scanner, mort". Aprés, il m'a fait passé plein d'examens, et je les faisais comme un automate. Je suis restée prés de deux heures ds son cabinet.
Le lendemain je suis rentrée à l'hôpital, scanner, ouff il s'était trompé je n'avais pas de tumeur, mais il y avait quand même quelque chose, IRM, Ponction Lombère (le plus horrible de mes souvenirs et comme j'ai dit à mes parents "ils ne m'en referont pas d'autres, et si ils veulent, il faudra qu'il me fasse une anesthésie générale!") et là pas de résultat, rien, seule information "on cherche ce qu'il y a car les examens montrent une chose anormale, le double des résultats on était envoyé à Paris", quelle chose, on n'a rien su, alors que dés qu'ils ont vu mes IRM, ils ont su ce que j'avais, mais ils ont envoyé mes examens à la Salpétrière à Paris car j'étais un "cas" trés jeune!
Un mois et demi d'attente, de torture, tous les scénarios possible qui deffilent dans votre esprit, vous savez que quelque chose vous ronge de l'intérieur, mais vous ne savez pas son nom.
Un jeudi soir, mes parents viennent me chercher au théâtre, on avez rendez-vous avec mon médecin traitant, mon père était venu de Dax pour m'accompagner. Et là, le diagnostic tombe. Bien sûr, le médecin essaye de relativiser les choses, mais je connaissais déjà cette maladie car le père d'un ami proche l'a aussi. Pour moi, il pouvait dire tout ce qu'il voulait, je n'écoutais rien, je m'étais enfermé dans un mutisme complet, avec une seule phrase en tête "ne pas pleurer".
Quand j'ai rencontré mon neuro, la seule chose que j'ai retenu de l'entretien c'est "Il est fort possible que tu ne reffasse jamais de poussées ou alors pas avant vingt ans."
Faux! Trois mois aprés, paralysie du bras droit, hospitalisation, trois jours de solumédrol, ce qui m'arrangeait bien ainsi que mon père car le lendemain commençait les fêtes de Dax et comme j'avais dit aux infirmières "S'il le faut j'irais avec ma perf dans le bras mais il est hors de question que je les loupe!!!!". Par prévention, mon neuro me met sous traitement: Rebif 44, trois piqûres par semaine.
Jusque là, j'avais totalement refusé le fait que j'étais malade. A chaque fois qu'on me parlé de ma maladie, je détournais le sujet. Je me montrais sous mon jour habituel, souriante, toujours de bonne humeur, fou rire toute la journée, mais en moi, un mal me rongeait et je ne voulais pas en parler. Mais le jour où j'ai fait ma première piqûre la vérité est revenue à moi, j'étais malade et même si je ne l'accepter pas il fallait que je vive avec.
Deux mois aprés, perte de force du coté gauche, bras et jambe. Hospitalisation, cinq jours de solumédrol.
Et là, le cercle infernal a commencé. Le solumédrol, nous couvre sur un mois aprés son arrêt et toutes les six semaines, je refaisais des poussées plus forte les unes que les autres, m'obligeant au début à me déplacer en béquille( j'ai même fait les manifs contre la réforme de l'éducation nationale de Ferry, avec ma béquille du côté gauche, et première page de Sud ouest avec ma "troisième patte", mes lunettes de soleil à cause de mes yeux qui sont trés fragile depuis les poussées, mon tee-shirt "lycéen en colère, San zéducassion, plu d'aurtograf!") et ensuite en fauteuil surnommé "la fanny-mobile"(mon véritable prénom est Tiffany et tout le monde m'appelle Fany mais le plus souvent c'est Fanette)!!! Mon neuro, toujours trés optimiste s'est fait "assassiné" par mon père qui en avait marre de ses belles chansons et qui voulait savoir la vérité.
Selon, les neuro, il était impossible que je sorte de mon fauteuil, je ne sentais plus mes jambes, plus des reflexes, mais je lui ait dit "dans trois mois et demi on a rendez-vous, je viendrais sans fauteuil et sans béquilles." Il m'a adressé un faible sourire en me disant de ne pas me faire d'illusion car je ne pouvais plus remarcher. Pourtant, avec une réeducation trés musclé, deux ou trois fois par semaine, je ne me rappelle plus, j'ai remarché, et je suis allée au mariage de ma prof de Français, debout, elle était d'ailleurs trés fière et m'a présenté à sa famille en parlant de "sa petite protégée", sympa pour les copains qui étaient avec moi!!!lol!! J'ai entre temps, passé mon bac de français,ainsi que les maths (j'ai eu 4!!!j'ai toujours détesté les maths!!!!), la bio et la physique/chimie, que j'ai eu, je ne sais pas comment!!!
Mon neuro a fini par dire que le traitement ne marchait pas car ce cercle infernal a duré un an et demi, et franchement j'avais qu'une envie c'était d'arrêter mes piqûres qui ne servaient à rien! Il a donc pris la décision d'arrêter Rebif pour me mettre sous chimio, dernière chance que la maladie ralentisse son évolution qui était extrêment rapide chez moi.
Six mois de chimio plus à chaque fois de la cortisone, six mois d'effets secondaires carton: vomissement, perte d'apetits, baisse considérable de globule blanc (je n'en avais que 1000 aprés les chimios, donc j'étais au stade où j'étais anémié, et je ne pouvais plus marcher car je ne pouvais plus tenir debout, pourtant, grâce à mon caractère apparemment, j'étais debout, j'allais au lycée, je continuais le théâtre, la salsa, et le chant!!![les medecins disent que je défient toute les lois de la médecine à moi toute seule!!!lol]. Ah oui, la SEP a touché et ma moelle épinière et mon cerveau ce qui as déclanché de l'épilepsie (ce qui est, selon mon neuro, trés rare, mais bien sûr je ne fais que les choses rares!!!).
En Août, fin de la chimio, ça y'es c'est finit, j'ai un mois de liberté car le neuro ne me mettra le nouveau traitement qu'en septembre. J'en profite, un mois de liberté pour l'instant, ça faisait deux ans que je n'en avais pas eu! Je pars chez ma "soeur" dans le Lot, mais lors d'une soirée, je fais deux crises d'épilepsie avec perte de connaissance totale donc retour illico-presto à bdx, rendez-vous en urgence avec le neuro, on augmente le traitement contre l'épilepsie, je passe de nouveau EEG (je devais en être à mon quatrième), interdiction de nager (avant de tomber malade je faisais 14 heures de natation /semaine environ), de conduire (donc arrêt du code et au revoir l'auto-école qui a refusé de me rembourser alors que j'avais un certificat médical!), bref de nouvelle emmerde!!!
6 Septembre, rendez-vous avec mon neuro, nouveau traitement, Bétaféron quatre piqûre/ semaine, même effets secondaires que le Rebif mais un peu plus lourd selon lui.
Première piqûre: maux de tête, vomissement dés que j'avalais quelques chose donc perte d'apétit, fièvre, courbatures. Tous les effets secondaires en même temps et cela durant quinze jours et demi (chouette!!!lo!!!), aprés ça s'est calmé. Heureusemen, je ne commençait la fac que le 24 Octobre (et oui en littéraire, on est des feignants c'est bien connu!!!lol!!).
Je commence la fac, "tout va bien" sauf grosse fatigue mais je mets ça sur le compte de l'adaptation. Un mois plus tard, vomissements, fatigue de plus en plus importante, mal dans tout le bas du ventre comme si on m'enfonçait des poignards: tout une série d'examens et: grosse infection du foie à cause du traitement!!! (trop cool hein???!!!)
Reprise de la fac trois semaines plus tard, bonjour le retard et la galère!!!! J'étais complètement largué même si j'avais bossé chez moi car je ne retenais rien de ce que j'apprennais. Les choses empiraient et lors de ma dernière visite chez mon neuro, il m'a prescrit un bilan neuro-psy ac une psy qui était adorable!!! Et là, le verdict tombe, je n'en rajoutais pas, j'avais effectivement de trés gros et graves problème au niveau de la mémorisation qui était irrémédiable. J'ai donc dû arrêter la fac début février, adieu la licence, adieu le boulot d'instit en maternelle...
Maintenant je galère à trouver une formation pro qui pourrait conciler mes pbs physiques et "cérébral" ainsi que mes désirs!!!
CCL: 3 ans 1/2 de merde, de galère, où l'on a brisé tous mes rêves!!! 20 kilos de pris à cause de leur putain de traitement!!! On m'a volé mon adolescence. J'ai dû endossé des pbs d'adultes à quinze ans!!!
Malgré tout, ce sont mes années lycée, et la classe dans laquelle j'étais, était génial, il y avait une super ambiance, on était tous regroupé autour d'une même passion, sois le théâtre, sois le cinéma, et c'est là que j'ai vécu mes meilleurs souvenirs!!!
CCL2: Je fais encore plus la con qu'avant, je vis à 100 à l'heure, je vis chaque seconde de la vie, je me fou de l'avis des gens qui ne m'aiment pas c'est leur problèmes pas le mien, et je profite de chaque instant parce que je sais qu'à tout moment, l'épée de d' Hamoclès que j'ai au-dessus de la tête peu tomber et malheureusement ça fait quelques années déjà que j'ai appris que la vie est bien trop courte!!!! Donc banane à fond et j'essaye d'avoir le moral le plsu souvent possible, quand je l'ai pas je le montre pas et je fais comme si tout allé bien et je reste "miss sourire et miss fou-rire"!!!
Voilà!!! Bisous tout le monde!!!!