7 ans sans poussée, faut-il réveiller la machine avec un traitement ?
Posté : 03 mai 2025, 19:53
Hello tout le monde,
Je reviens ici après plusieurs années d'absence… et ça fait un bien fou de retrouver cet espace. Je me permets de poster parce que j’ai besoin de retours d’expérience pour éclairer une décision pas simple à prendre.
J’ai une SEP rémittente depuis 2018, diagnostiquée après une belle hémiplégie (pas le plus discret des débuts
). J’ai récupéré entièrement, même si j’ai mis 3 mois à retrouver toute ma sensibilité. Depuis ? Zéro poussée. Zéro traitement. Et je vais franchement bien.
En février dernier, j’ai refait un gros bilan complet : IRM, tests neuro, électro, etc. Résultat : RAS. Aucune nouvelle lésion. La maladie dort.
Sauf que… il y a une vieille lésion médullaire entre C3 et C5 qui fait flipper mon neurologue. Il me dit que si une poussée se déclenche à cet endroit, je pourrais garder des séquelles. Du coup, il me met la pression (gentiment, hein) pour que je prenne un traitement de fond.
Il me laisse le choix entre deux options :
Copaxone : 3 injections/semaine, plutôt bien toléré, peu d’effets secondaires mais ça reste un traitement à faire régulièrement.
Plegridy : 1 injection toutes les 2 semaines, mais avec un "combo grippal" après chaque piqûre (fièvre, courbatures, etc.)
Je précise que je suis du genre ultra réactive, j’ai des allergies à tout (aspirine, moustiques, antibiotiques, etc.), je suis une douillette assumée, et je fais 45 kilos toute mouillée
Bref, les traitements lourds, c’est pas mon délire.
En 2018, j’ai très mal vécu Tecfidera (effets secondaires insupportables, arrêt rapide). Depuis, je n’ai rien repris, et cette "pause traitement" dure depuis 7 ans maintenant.
Je sais bien que personne ne pourra décider à ma place, mais j’aimerais vraiment lire les témoignages de ceux qui ont choisi de ne pas prendre de traitement malgré une SEP rémittente, voire une lésion médullaire. Comment ça s’est passé ? Regrets ? Bonne pioche ?
Je me dis souvent que la SEP, c’est comme un volcan. Ça peut dormir longtemps… mais ça n’empêche pas une éruption un jour. J’aimerais juste savoir si certains d’entre vous ont réussi à vivre "en paix" avec cette incertitude, sans traitement.
Merci à tous, et courage à chacun·e.
(Et au passage, je mesure pleinement la chance que j’ai par rapport à d’autres. Je vous lis avec beaucoup de respect.)
Baronne
Je reviens ici après plusieurs années d'absence… et ça fait un bien fou de retrouver cet espace. Je me permets de poster parce que j’ai besoin de retours d’expérience pour éclairer une décision pas simple à prendre.
J’ai une SEP rémittente depuis 2018, diagnostiquée après une belle hémiplégie (pas le plus discret des débuts
En février dernier, j’ai refait un gros bilan complet : IRM, tests neuro, électro, etc. Résultat : RAS. Aucune nouvelle lésion. La maladie dort.
Sauf que… il y a une vieille lésion médullaire entre C3 et C5 qui fait flipper mon neurologue. Il me dit que si une poussée se déclenche à cet endroit, je pourrais garder des séquelles. Du coup, il me met la pression (gentiment, hein) pour que je prenne un traitement de fond.
Il me laisse le choix entre deux options :
Copaxone : 3 injections/semaine, plutôt bien toléré, peu d’effets secondaires mais ça reste un traitement à faire régulièrement.
Plegridy : 1 injection toutes les 2 semaines, mais avec un "combo grippal" après chaque piqûre (fièvre, courbatures, etc.)
Je précise que je suis du genre ultra réactive, j’ai des allergies à tout (aspirine, moustiques, antibiotiques, etc.), je suis une douillette assumée, et je fais 45 kilos toute mouillée
En 2018, j’ai très mal vécu Tecfidera (effets secondaires insupportables, arrêt rapide). Depuis, je n’ai rien repris, et cette "pause traitement" dure depuis 7 ans maintenant.
Je sais bien que personne ne pourra décider à ma place, mais j’aimerais vraiment lire les témoignages de ceux qui ont choisi de ne pas prendre de traitement malgré une SEP rémittente, voire une lésion médullaire. Comment ça s’est passé ? Regrets ? Bonne pioche ?
Je me dis souvent que la SEP, c’est comme un volcan. Ça peut dormir longtemps… mais ça n’empêche pas une éruption un jour. J’aimerais juste savoir si certains d’entre vous ont réussi à vivre "en paix" avec cette incertitude, sans traitement.
Merci à tous, et courage à chacun·e.
(Et au passage, je mesure pleinement la chance que j’ai par rapport à d’autres. Je vous lis avec beaucoup de respect.)
Baronne