Plusieurs questions me taraudent suite à la lecture des messages de présentation de Mary44 qui parle de la situation de son fils et notamment d'une possible volonté de son entreprise de le licencier suite à la découverte de sa maladie.

Je n'ai pour ma part averti aucun de mes employeurs. Journaliste Réalisatrice indépendante, je travaille pour plusieurs entreprises et de manière discontinue. Je ne voyais donc pas bien l'utilité de les informer de mon cas (Mon handicap reste invisible et j'espère que je saurai gérer la fatigue si je dois me rendre quotidiennement au "bureau" sur une période donnée).
De plus, je sais pertinemment, pour avoir assisté au cas d'une collègue il y a plusieurs années, que je serai virée sur le champs et qu'on ne m'enverrait plus sur le terrain.
Du coup, l'attitude de l'entreprise du fils de Mary44 ne me surprend pas vraiment et me conforte dans l'idée qu'il vaut mieux taire, tant que faire se peut, l'existence de notre amie intime.
En revanche, je n'ai entrepris aucune démarche administrative (MDPH, RQTH...). Sont elles obligatoires ?
J'ai l'impression qu'elles bénéficient surtout aux personnes qui sont en poste à plein temps dans une entreprise et pas forcément aux travailleurs indépendants comme moi qui gèrent leurs horaires, ont le choix de leurs collaborations etc.
Quels bénéfices pourrais je en tirer ? Peut être sur le long terme et si mon état se dégrade vraiment ?
J'ai bien compris suite au message de Bashogun et de Septendre que :
Mais avons nous l’obligation de faire ses démarches et d’en informer le médecin du travail qui, dans mon cas, risque de me déclarer inapte à exercer ma profession ? (visite médecin du travail tous les 5 ans pour les intermittents)Septendre a écrit : ↑11 févr. 2019, 14:48 Le médecin du travail est tenu par le secret professionnel et risque la radiation s'il en informe l'employeur sans le consentement de l'employé. son rôle est de protéger l'employé au vu de sa maladie et de demander les conditions de travail adaptées.
L'état de santé est un état d'ordre personnel et pas publique.
Faut-il "mentir" en somme ?...
Merci pour vos lumières,
Baronne