Salut Ségo,
La cause hormonale est un des facteurs suggérés à l'occasion dans le cadre de la sep, notamment pour expliquer que la sep s'exprime de façon sensiblement différente d'un sexe à l'autre : elle est deux fois plus fréquente chez les femmes, mais volontiers plus grave chez les hommes. A rapprocher aussi de l'observation que chez les femmes, le risque de poussée diminue pendant la grossesse, pour se rééquilibrer par la suite.
Une autre chose qu'il faut garder à l'esprit, c'est que le nombre de poussées n'a pas d'influence sur ton pronostic à long terme. Alors oui, ça peut souvent être pénible d'être en poussée, mais ça n'est pas parce que tu réduis le risque d'en faire que tu te porteras mieux dans dix, quinze ou vingt ans, etc. : tout ceci doit t'inciter à mettre en balance d'un côté la volonté de réduire le risque de poussée, et de l'autre côté le besoin de contraception. Je pense qu'ensuite, c'est chacun, enfin chacune

, qui décide en fonction de la façon dont elle vit sa maladie et de la façon dont elle envisage sa vie en général. Tout ça doit être très variable d'une personne à l'autre.
PS Je ne parle ici que du facteur hormonal. Je n'ai aucune information à propos de l'existence d'un surrisque de poussée qui serait causé par la contraception féminine, ce qui ne signifie pas qu'il n'en existe pas. En tout état de cause, je ne me reposerais certainement pas sur le seul jugement d'un ostéopathe pour en décider, je pense qu'un gynécologue et un neurologue seraient pour ce genre de problématique des interlocuteurs autrement plus crédibles.
A bientôt,
Jean-Philippe.