Bonjour,
comme j'expliquais, première "vraie" poussée en février 2017.
Elle s'est déclarée de cette manière :
vertiges/pertes d’équilibre (on aurait dit que j'avais bu, je n'arrivais plus à marcher sans m'appuyer sur le mur,les meubles...)
faiblesse dans une jambe,
j'avais un trouble de la vision (sur un des deux yeux) et une légère modification de l'élocution. Pas mal pour une première !!!
Une semaine d'hospitalisation à enchaîner les examens, IRM, Scanner, Ponction lombaire, prélèvement des glandes salivaires.
Et 3 jours de corticoïde. On m'aura observer à la loupe !!!
Le diagnostique sera pausé durant l'hospitalisation.
A mon retour, impossible de porté ma fille pendant près de 10jours, étant toujours instable dans ma démarche.
J'aurais mis près d'un mois à pouvoir reconduire. Habitant à la campagne, impossible de me déplacer sans l'aide de mon conjoint qui travaillait.
J'ai consulté un médecin non conventionné tourné plutôt vers le l'homéopathie...
Tout d'abord, on a fait faire une prise de sang envoyé dans un laboratoire indépendant, pour analyser précisément ou en état mon corps, et s'assurer que ce n'était pas la maladie de Lyme, qui à se jour n'est pas réellement détecté avec des tests peu fiable.
Pas de maladie de lyme, mais des carences qu'on réajuste par des compléments alimentaires. Il est vrai que ce soigner pour moi commence par là.
Puis mise en place d'un traitement d'homéopathie et la modification de mon alimentation. Suppression totale de tout produits laitiers (favorisant l'inflammation) et le gluten (qui pour moi à ce jour le plus difficile à supprimer totalement).
Deuxième poussée en septembre 2017, minime. La tête dans un étaux, trouble de la vision du même oeil.
Rebelote, 3 jours de corticoïde. J'ai pu reprendre le travail 15 jours après.
Je reste convaincu que le traitement d'homéopathie, compléments alimentaires et le régime sans lactose/gluten portent ces fruits. A voir maintenant sur la longueur.
Depuis, je vais bien. Si ce n'est la fatigue pesante que je vis avec difficultés.
Avant d'avoir ma fille, je travaillais comme fonctionnaire dans les espaces verts. A ce jour, j'ai eu la chance d'avoir un aménagement de poste en tant que secrétaire. Peu passionnant,mais plus adéquate avec mon état de fatigue.
A ma reprise, j'ai été 6 mois à mi-temps thérapeutique, et j'ai repris à temps plein en Janvier 2018.
2 mois après, arrêt de travail pour asthénie /grande fatigabilité.
Depuis, je suis de nouveau à mi-temps thérapeutique pendant 3 mois. Le rythme est plus facile à tenir.
En résumé, j'aurais utilisé 9 mois de mi-temps thérapeutique.
Rappelons que dans le cadre d'un mi-temps thérapeutique, on a le droit à un an, dans toute la carrière pour une même pathologie.
J'ai 31 ans, il me reste donc 3 mois, jusqu'à ma retraite.
J'ai remué terre et ciel à ce jour pour me faire entendre, et faire reconnaitre mon handicap. Aucune aide possible tant que je ne suis pas en fauteuil.... Ne pouvant me permettre de diminuer mon temps de travail, raison financière, je suis actuellement inquiète pour mon avenir.
Nous avons eu la chance d'acheter une maison il y a 2 ans, heureusement car maintenant les banques me diraient nan.
Il est hors de question de vendre la maison et finir en HLM.
Allez, j'en ai assez dit pour aujourd'hui.
Je vous souhaite une belle journée