Bien le bonsoir ou bonjour à tous et toutes !
Posté : 08 nov. 2017, 21:41
Je m'appelle Marie, j'ai bientôt trente-et-un an et je me suis décidée à vous rejoindre car je sens énormément de bienveillance derrière tous vos posts et je dois l'avouer ai besoin de me sentir moins seule.
Voici mon histoire :
À dix-huit ans, je connais un épisode d'endormissement de jambe de plusieurs jours qui m'a conduite aux urgences. Il n'en est rien sorti si ce n'est le nom d'un parapsychologue donné par une médecin (sisisi !!!).
En octobre 2007, j'ai de nouveau des paresthésies mais cette fois au niveau du visage. Ce qui m'a valu une semaine de Medrol. À cette époque, je ne me suis pas inquiétée outre mesure face à ces symptômes.
En 2012, tout se corsa. Vertiges énormes, pertes d'équilibre, incapacité à raisonner, fatigue colossale, perte de l'audition du côté gauche actée par un ORL. (Trois semaines après mon audition est revenue à la normale sans explication). Constat du moment : taux de Cortisol effondré. Piste privilégiée alors : trouble hormonal. Traitement pendant deux bonnes années à l'hydrocortisone et à la DHEA. Mais à un moment, "le miracle" survint. Mes glandes surrénales se remirent à fonctionner selon le médecin et j'ai pu tout arrêter. La fatigue est partie comme elle était venue me laissant en forme olympique durant quelques années (même pas un rhume). J'ai profité de ces années en menant toutes sortes de projets de front et en menant une vie à 100 à l'heure comme je l'aime.
Mais fin août 2017, j'ai été brutalement rappelée à la réalité; mon corps s'est remis à disfonctionner. Durant une nuit, j'ai ressenti comme un élancement, une décharge électrique le long de ma colonne vertébrale. Au lever, j'ai constaté avec effroi que j'avais des vertiges énormes et des troubles visuels (diplopie). Paniquée, je me suis retrouvée chez un médecin que je ne connaissais pas qui m'a conseillé d'aller voir une psychologue trouvant mon état général bon. J'ai espéré de tout cœur qu'il avait raison et ai commencé une nouvelle année scolaire (je suis enseignante) dans un état corporel peu optimal. Après une journée particulièrement pénible (vertige, diplopie), je me suis rendue chez l'opticien cherchant une potentielle explication. On me conseilla de stopper le port des lentilles et revenir aux lunettes. Conseil que j'ai suivi. Ne voyant aucun changement, je suis allée chez mon médecin qui m'a expliqué que j'avais une rhinite péri annuelle. Il m'a prescrit du Mometasone. Heureuse à l'idée d'être vite débarrassée du problème, j'ai entamé le traitement. Dès le premier jour, l'aile droite de mon nez puis la partie droite de mon visage se sont endormis. Paniquée, pensant à une réaction allergique, je suis allée voir un médecin traitant pas loin de chez moi qui consultait encore (mon médecin ne répondant pas au téléphone). Dans la salle d'attente, j'ai constaté que mon bras se mettait lui aussi à picoter. Le médecin m'assura que les gouttes n'étaient aucunement responsable de tout cela et que la rhinite peri annuelle lui semblait une belle sottise. Il me fit un document et me demanda de me rendre de suite aux urgences. Là, je vis plusieurs médecins qui me parlèrent de troubles neurologiques. Je repartis de là avec l'injonction de prendre rendez-vous chez une des neurologues de l'hôpital. J'entendis à l'occasion pour la première fois " sclérose en plaques". Le lendemain, j'ai sonné pour prendre RDV. Rien avant le 2 novembre. Deux jours après, las de mon bras droit "mort", j'ai suivi le conseil d'une amie et suis retournée aux urgences. Là, on me fit un examen cardiaque (normal), un scanner (normal aussi) et fit descendre la neurologue avec qui j'avais rendez-vous le 2 novembre. Elle me fit faire des petits tests et constata ce que je ressentais une perte de force dans mon bras droit. Elle me fit un papier pour une IRM cérébrale qu'on traiterait lors du RDV du 2/11. Entre ces deux moments, le problème visuel s'est résorbé et mon bras est redevenu plus mobile de jour en jour (je dois juste signaler que le problème s'amplifiait systématiquement après la douche. Du coup, je me suis mise aux douches froides). J'ai repris espoir.
LE RDV de la semaine dernière a donné ceci : constat perte de force toujours dans le bras droit mais aussi dans le pied droit (je n'en avais pas conscience), IRM peu lisible (cliché tout blanc) mais ne semblant rien révéler d'anormal. Néanmoins, la neurologue pense qu'il y a quelque chose derrière tout cela et me demande de faire :
- une IRM cervico-dorsale (prévue demain),
- des potentiels évoqués somesthésiques (en deux parties 20/11 et 14/12),
- une ponction lombaire (le 20/11).
Mais, hier soir, alors que je me douchais (à l'eau chaude, j'avoue...), j'ai ressenti une drôle de sensation dans mon bras droit qui est de nouveau sans force. Impossible d'écrire au tableau aujourd'hui. Ma belle confiance en moi est retombée dans mes chaussettes face à ce nouveau déclin corporel. Ma meilleure amie m'a conseillé d'aller voir un médecin. Mais je sais bien que ça ne sert à rien. Je n'ai qu'à attendre mes examens mais mon moral flanche. Je n'ai aucune famille sur qui me reposer, m'appuyer. Je vis seule avec mes chats et n'ose pas parler de cela avec mes amis proches qui se sentent perturbés et démunis.
Ne pas savoir et sentir mon corps partir à la dérive m'est très pénible. Je suis et ai toujours été une battante et me sentirais mieux avec une réponse. J'ai besoin de savoir contre quoi je me bats. Je précise que je ne suis pas du genre hypocondriaque et que je peux rester 5 ans sans voir un médecin. Je n'en vois que quand mon corps se met à flancher sans raison apparente.
Qu'est-ce que mes symptômes vous évoquent ?
Comment avez-vous fait pour gérer les périodes d'attente ne pouvant rien faire pour aider son corps qui crie au secours ?
Merci de m'avoir lue et au plaisir de partager avec vous !
Voici mon histoire :
À dix-huit ans, je connais un épisode d'endormissement de jambe de plusieurs jours qui m'a conduite aux urgences. Il n'en est rien sorti si ce n'est le nom d'un parapsychologue donné par une médecin (sisisi !!!).
En octobre 2007, j'ai de nouveau des paresthésies mais cette fois au niveau du visage. Ce qui m'a valu une semaine de Medrol. À cette époque, je ne me suis pas inquiétée outre mesure face à ces symptômes.
En 2012, tout se corsa. Vertiges énormes, pertes d'équilibre, incapacité à raisonner, fatigue colossale, perte de l'audition du côté gauche actée par un ORL. (Trois semaines après mon audition est revenue à la normale sans explication). Constat du moment : taux de Cortisol effondré. Piste privilégiée alors : trouble hormonal. Traitement pendant deux bonnes années à l'hydrocortisone et à la DHEA. Mais à un moment, "le miracle" survint. Mes glandes surrénales se remirent à fonctionner selon le médecin et j'ai pu tout arrêter. La fatigue est partie comme elle était venue me laissant en forme olympique durant quelques années (même pas un rhume). J'ai profité de ces années en menant toutes sortes de projets de front et en menant une vie à 100 à l'heure comme je l'aime.
Mais fin août 2017, j'ai été brutalement rappelée à la réalité; mon corps s'est remis à disfonctionner. Durant une nuit, j'ai ressenti comme un élancement, une décharge électrique le long de ma colonne vertébrale. Au lever, j'ai constaté avec effroi que j'avais des vertiges énormes et des troubles visuels (diplopie). Paniquée, je me suis retrouvée chez un médecin que je ne connaissais pas qui m'a conseillé d'aller voir une psychologue trouvant mon état général bon. J'ai espéré de tout cœur qu'il avait raison et ai commencé une nouvelle année scolaire (je suis enseignante) dans un état corporel peu optimal. Après une journée particulièrement pénible (vertige, diplopie), je me suis rendue chez l'opticien cherchant une potentielle explication. On me conseilla de stopper le port des lentilles et revenir aux lunettes. Conseil que j'ai suivi. Ne voyant aucun changement, je suis allée chez mon médecin qui m'a expliqué que j'avais une rhinite péri annuelle. Il m'a prescrit du Mometasone. Heureuse à l'idée d'être vite débarrassée du problème, j'ai entamé le traitement. Dès le premier jour, l'aile droite de mon nez puis la partie droite de mon visage se sont endormis. Paniquée, pensant à une réaction allergique, je suis allée voir un médecin traitant pas loin de chez moi qui consultait encore (mon médecin ne répondant pas au téléphone). Dans la salle d'attente, j'ai constaté que mon bras se mettait lui aussi à picoter. Le médecin m'assura que les gouttes n'étaient aucunement responsable de tout cela et que la rhinite peri annuelle lui semblait une belle sottise. Il me fit un document et me demanda de me rendre de suite aux urgences. Là, je vis plusieurs médecins qui me parlèrent de troubles neurologiques. Je repartis de là avec l'injonction de prendre rendez-vous chez une des neurologues de l'hôpital. J'entendis à l'occasion pour la première fois " sclérose en plaques". Le lendemain, j'ai sonné pour prendre RDV. Rien avant le 2 novembre. Deux jours après, las de mon bras droit "mort", j'ai suivi le conseil d'une amie et suis retournée aux urgences. Là, on me fit un examen cardiaque (normal), un scanner (normal aussi) et fit descendre la neurologue avec qui j'avais rendez-vous le 2 novembre. Elle me fit faire des petits tests et constata ce que je ressentais une perte de force dans mon bras droit. Elle me fit un papier pour une IRM cérébrale qu'on traiterait lors du RDV du 2/11. Entre ces deux moments, le problème visuel s'est résorbé et mon bras est redevenu plus mobile de jour en jour (je dois juste signaler que le problème s'amplifiait systématiquement après la douche. Du coup, je me suis mise aux douches froides). J'ai repris espoir.
LE RDV de la semaine dernière a donné ceci : constat perte de force toujours dans le bras droit mais aussi dans le pied droit (je n'en avais pas conscience), IRM peu lisible (cliché tout blanc) mais ne semblant rien révéler d'anormal. Néanmoins, la neurologue pense qu'il y a quelque chose derrière tout cela et me demande de faire :
- une IRM cervico-dorsale (prévue demain),
- des potentiels évoqués somesthésiques (en deux parties 20/11 et 14/12),
- une ponction lombaire (le 20/11).
Mais, hier soir, alors que je me douchais (à l'eau chaude, j'avoue...), j'ai ressenti une drôle de sensation dans mon bras droit qui est de nouveau sans force. Impossible d'écrire au tableau aujourd'hui. Ma belle confiance en moi est retombée dans mes chaussettes face à ce nouveau déclin corporel. Ma meilleure amie m'a conseillé d'aller voir un médecin. Mais je sais bien que ça ne sert à rien. Je n'ai qu'à attendre mes examens mais mon moral flanche. Je n'ai aucune famille sur qui me reposer, m'appuyer. Je vis seule avec mes chats et n'ose pas parler de cela avec mes amis proches qui se sentent perturbés et démunis.
Ne pas savoir et sentir mon corps partir à la dérive m'est très pénible. Je suis et ai toujours été une battante et me sentirais mieux avec une réponse. J'ai besoin de savoir contre quoi je me bats. Je précise que je ne suis pas du genre hypocondriaque et que je peux rester 5 ans sans voir un médecin. Je n'en vois que quand mon corps se met à flancher sans raison apparente.
Qu'est-ce que mes symptômes vous évoquent ?
Comment avez-vous fait pour gérer les périodes d'attente ne pouvant rien faire pour aider son corps qui crie au secours ?
Merci de m'avoir lue et au plaisir de partager avec vous !