La cortisone, intérêt et effets secondaires
Posté : 28 févr. 2017, 08:09
Un article de fond sur les corticoïdes, auxquels nous sommes abonnés.
La CORTISONE, incontournable depuis 60 ans malgré ses nombreux effets secondaires ?
Dr Khadija Moussayer, vendredi 30 décembre 2016

Hormone sécrétée par une glande située au-dessus des reins, la cortisone synthétique est aussi très utilisée dans de nombreuses pathologies en raison de son action anti-inflammatoire très efficace. Sa mise au point dans les années 1950 a même bouleversé le traitement de certaines d’entre-elles, les maladies auto-immunes. Elle a aussi de nombreux effets secondaires nocifs et sous-estimés (faute d’informations complètes) qui demandent de la prudence dans son emploi et un accompagnement non médicamenteux.
SOMMAIRE
La cortisone combat l’inflammation (dénommée pour cette raison anti-inflammatoire stéroïdien) et a une action immunosuppressive (= supprime les réactions immunitaires exagérées de l’organisme). Les molécules les plus utilisées sont la prednisone et la méthylprednisolone.
Son action empêche l’organisme de produire les substances qui causent les symptômes de l’inflammation (augmentation de la température, douleurs, rougeur, gonflement…).
Les corticoïdes sont donnés sous forme de crème dans les inflammations de la peau et des muqueuses (eczéma, psoriasis, inflammations des yeux appelées uvéites …), de comprimés ou d’injections pour des inflammations plus larges (allergies, asthmes, traitement complémentaire des greffes, …).
Pour la femme enceinte lorsque l’on vise un effet sur le fœtus, on opte pour des corticoïdes spécifiques (dexaméthasone ou bétaméthasone), pour leur bon passage de la barrière placentaire.
Les corticoïdes sont bien tolérés lors d’une prescription courte ou s’ils sont appliqués localement.
Ils ne sont prescrits sur une longue durée que dans de rares cas ou encore quand l’inflammation est chronique et généralisée, en particulier dans les maladies auto-immunes.
(...)
Lire l'article intégral
La CORTISONE, incontournable depuis 60 ans malgré ses nombreux effets secondaires ?
Dr Khadija Moussayer, vendredi 30 décembre 2016

Hormone sécrétée par une glande située au-dessus des reins, la cortisone synthétique est aussi très utilisée dans de nombreuses pathologies en raison de son action anti-inflammatoire très efficace. Sa mise au point dans les années 1950 a même bouleversé le traitement de certaines d’entre-elles, les maladies auto-immunes. Elle a aussi de nombreux effets secondaires nocifs et sous-estimés (faute d’informations complètes) qui demandent de la prudence dans son emploi et un accompagnement non médicamenteux.
SOMMAIRE
- Un médicament d’une efficacité redoutable sur les douleurs
Les nombreux effets délétères de la cortisone
Education thérapeutique : les voies non médicamenteuses
ANNEXES
LES MECANISMES D’ACTION DE LA CORTISONE
L’histoire de la cortisone
L’auto-destruction de l’organisme :
les maladies auto-immunes
La cortisone combat l’inflammation (dénommée pour cette raison anti-inflammatoire stéroïdien) et a une action immunosuppressive (= supprime les réactions immunitaires exagérées de l’organisme). Les molécules les plus utilisées sont la prednisone et la méthylprednisolone.
Son action empêche l’organisme de produire les substances qui causent les symptômes de l’inflammation (augmentation de la température, douleurs, rougeur, gonflement…).
Les corticoïdes sont donnés sous forme de crème dans les inflammations de la peau et des muqueuses (eczéma, psoriasis, inflammations des yeux appelées uvéites …), de comprimés ou d’injections pour des inflammations plus larges (allergies, asthmes, traitement complémentaire des greffes, …).
Pour la femme enceinte lorsque l’on vise un effet sur le fœtus, on opte pour des corticoïdes spécifiques (dexaméthasone ou bétaméthasone), pour leur bon passage de la barrière placentaire.
Les corticoïdes sont bien tolérés lors d’une prescription courte ou s’ils sont appliqués localement.
Ils ne sont prescrits sur une longue durée que dans de rares cas ou encore quand l’inflammation est chronique et généralisée, en particulier dans les maladies auto-immunes.
(...)
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