Une nouvelle sur le forum
Posté : 04 août 2016, 17:56
Bonjour à tous,
J'ai 31 ans et suis maman d'une petite fille qui a deux ans et demi. J'ai récemment été diagnostiquée (mai 2016) après deux poussées.
Tout à commencé en février avec des vertiges et une énorme fatigue. La tête me tournait dès que je tournais la tête à droite ou à gauche, et ma tension était basse (entre 7.5 et 8.5) J'ai vu mon généraliste qui pensait à une grossesse...
Je prenais du Tanganil et après deux semaines cela ne s'améliorait toujours pas. Mon médecin m'a dit de prendre rdv avec un ORL. J'ai appelé partout et on ne me recevait que dans 1 mois et demi ou deux alors j'ai appelé dans un clinique à 80km de chez moi et j'ai insisté pour être prise. J'ai eu le rendez-vous et l'ORL a pensé à une névrite vestibulaire. Il m'a redonné rendez-vous et après d'autres examens ORL négatifs, il m'a dit de passer une IRM cérébrale si cela ne s'arrangeait pas.
Je suis retournée chez mon généraliste à qui j'ai demandé une prescription pour l'IRM. Il n'y croyait toujours pas et me disait : "de suite on croit tous au cancer!"
Le rendez-vous devait être fixé pour dans 2 mois. Par chance une personne que je connais devait annuler son IRM, j'ai pris sa place.
J'ai passé l'IRM cérébrale début mars, le radiologue est venu me rencontrer et m'a dit qu'il voyait des signes d'inflammation et que je devais voir un neuro rapidement.
A la sortie de la radio, mon conjoint qui était inquiet a insisté pour que j'aille aux urgences. Je m'y suis rendue tout en étant réticente, car peur de passer pour une hyponchondriaque.
Là, une jeune urgentiste, vient me voir avec les clichés, je lui demande ce que signifie une inflammation au cerveau, elle me balance : sclérose en plaques. Tout s’effondre.
Je suis hospitalisée et rencontre une neurologue le soir même elle me parle de sclérose en plaques et que les tâches de mon cerveau étaient des lésions normales pour une personne de cinquante ou soixante ans, quel choc !
J'ai été hospitalisé en neurologie (5g corticoïdes et ponction lombaire). De retour chez moi, j'ai ensuite eu le symptôme post ponction accompagné d'une diplopie, j'ai été hospitalisée à nouveau deux fois (scan nerf optique, IRM pour suspicion de thrombophlébite).
J'ai changé d'hôpital pour avoir un meilleur suivi (et des médecins qui communiquent).
Début avril, on parlait de symptôme clinique isolé.
J'ai repris le travail début mai... Quatre jours après, j'étais épuisée, tension basse et ressentais des fourmillements dans les jambes. J'ai été hospitalisée et, avec cette seconde poussée, le diagnostic de la sclérose en plaques a été confirmé.
J'ai maintenant un traitement de fond, il s'agit du Rebif.
Voilà pour la découverte de la maladie chez moi.
J'ai 31 ans et suis maman d'une petite fille qui a deux ans et demi. J'ai récemment été diagnostiquée (mai 2016) après deux poussées.
Tout à commencé en février avec des vertiges et une énorme fatigue. La tête me tournait dès que je tournais la tête à droite ou à gauche, et ma tension était basse (entre 7.5 et 8.5) J'ai vu mon généraliste qui pensait à une grossesse...
Je prenais du Tanganil et après deux semaines cela ne s'améliorait toujours pas. Mon médecin m'a dit de prendre rdv avec un ORL. J'ai appelé partout et on ne me recevait que dans 1 mois et demi ou deux alors j'ai appelé dans un clinique à 80km de chez moi et j'ai insisté pour être prise. J'ai eu le rendez-vous et l'ORL a pensé à une névrite vestibulaire. Il m'a redonné rendez-vous et après d'autres examens ORL négatifs, il m'a dit de passer une IRM cérébrale si cela ne s'arrangeait pas.
Je suis retournée chez mon généraliste à qui j'ai demandé une prescription pour l'IRM. Il n'y croyait toujours pas et me disait : "de suite on croit tous au cancer!"
Le rendez-vous devait être fixé pour dans 2 mois. Par chance une personne que je connais devait annuler son IRM, j'ai pris sa place.
J'ai passé l'IRM cérébrale début mars, le radiologue est venu me rencontrer et m'a dit qu'il voyait des signes d'inflammation et que je devais voir un neuro rapidement.
A la sortie de la radio, mon conjoint qui était inquiet a insisté pour que j'aille aux urgences. Je m'y suis rendue tout en étant réticente, car peur de passer pour une hyponchondriaque.
Là, une jeune urgentiste, vient me voir avec les clichés, je lui demande ce que signifie une inflammation au cerveau, elle me balance : sclérose en plaques. Tout s’effondre.
Je suis hospitalisée et rencontre une neurologue le soir même elle me parle de sclérose en plaques et que les tâches de mon cerveau étaient des lésions normales pour une personne de cinquante ou soixante ans, quel choc !
J'ai été hospitalisé en neurologie (5g corticoïdes et ponction lombaire). De retour chez moi, j'ai ensuite eu le symptôme post ponction accompagné d'une diplopie, j'ai été hospitalisée à nouveau deux fois (scan nerf optique, IRM pour suspicion de thrombophlébite).
J'ai changé d'hôpital pour avoir un meilleur suivi (et des médecins qui communiquent).
Début avril, on parlait de symptôme clinique isolé.
J'ai repris le travail début mai... Quatre jours après, j'étais épuisée, tension basse et ressentais des fourmillements dans les jambes. J'ai été hospitalisée et, avec cette seconde poussée, le diagnostic de la sclérose en plaques a été confirmé.
J'ai maintenant un traitement de fond, il s'agit du Rebif.
Voilà pour la découverte de la maladie chez moi.