) face au manque d'empathie/de tact de certaines personnes, je m'explique, parfois les gens ne se rendent pas compte que ce qu'ils disent ou font peut avoir une réelle incidence sur leur entourage, spécialement quand la personne en face vit un moment/situation difficile de type maladie incurable par ex 
Voici quelques petits exemples vécus pour étayer le sujet:
Situation 1:
J'ai RDV avec mon neuro, comme à mon habitude quand ça va pas trop j'y vais en taxi conventionné et là comme d'habitude (sisi c'est récurent
le taxi se met à me raconter les histoires des sépiens qu'il transporte et qui vont "oulala super maaaal comparé à vous qui tenez encore un peu sur vos jambes ! encore hier j'ai accompagné une dame qui tombait tout le temps à cause de ses baisses de tension, déjà 3 fractures et je parle même pas du môsieur en déambulateur à 45 ans que j'ai recroisé en fauteuil ... et bla et bla et bla ...) Et là une seule grosse envie, lui répondre du tac au tac "forcément les gens qui vont bien prennent pas de taxi conventionné conaaaard alors conduis et surtout: TA GUEULLE !"
Mais heureusement, au même moment je prends subitement conscience de 4 choses essentielles:
1) le type ressemble comme 2 gouttes d'eau à émile louis ...
2) il a prit un raccourcis bien isolé de type petite route caillouteuse en pleine mini fôret (pour "éviter la circulation") ....
3) 17 h 30 il commence à faire sombre
(sisi 17h 30 dans le nord c'est sombre ou mi gris) .....4) j'ai un petit garçon autiste et une SEP donc autant dire qu'en matière de manque de bol je pète les scores: il s'agirait peut être d'éviter de forcer
.......Du coup ben j'ai ravalé mon agacement, esquissé un sourire et ... prié pour qu'on arrive vite bordel !!!!!
Sachant que le mec transporte aussi des gens en chimio j'ose même pas imaginer la longueur du supplice pour eux, du genre: " j'ai 3 patients en phase terminale du coup vous en avez de la chance vous d'être encore en vie, nan jdis ça pacq avant hier y en a 1 qu'à claqué et bla et bla et bla ......."
situation 2:
Je viens d'avoir ma ponction lombaire d'avant diagnostic final, on me recommande expréssement de rester allongée 24 heures sous peine d'explosion subite du bulbe suite à des emmerdements de type rachidiens, bref déjà en tant que fumeuse ça me pousse à bout, j'ai mal partout, envie de faire pipi et caca (ah nan j'ai oublié les princesses font pas caca -_-) ....
Donc je m'allonge en commençant à rager interieurement de pas avoir pris la télé, une infirmière rapplique avec ma nouvelle compagne de chambre, jme dis "chouette de la compagnie
eh bah nan: La dame avait dans les 80 ans, un problème de sénilité + une maladie neuro avancée (pas forcément la SEP je précise) du coup elle a passé toute la nuit à huuuurler "je veux une couche !!!!" avant de se faire dessus dans l’indifférence générale sachant que les infirmières la connaissaient déjà ... et moi dans tout ça ? bah scotchée au lit duquel je le rappelle je ne pouvais pas bouger : )Bilan: moi qui étais déjà perdue en entrant ben je suis ressortie épuisée, en pleurs en m'imaginant (à tors je le sais maintenant) que dans quelques années la vieille dame aux couches ben ça serait moi ...
Alors qu'on nous plaigne ou qu'on nous cajole ? Perso j'en ais pas spécialement besoin mais un peu d'empathie et de tact ça fait pas de mal parfois ...
