Invalidité de catégorie 1
Posté : 13 déc. 2014, 08:38
Bonjour,
J’ai rencontré le médecin conseil de la CPAM il y a un mois et suis assez désemparé. Je ne comprends pas sa position (voir ci-dessous) et me pose pas mal de questions.
Situation
- Age : 53 ans
- Cadre sup en entreprise privée
- En arrêt maladie depuis 20 mois (3ALD) mais quasiment pas d’autre arrêt maladie en 30 ans de travail malgré mon état de santé !!!
o Sclérose en plaque décelée il y 10 ans (2004).
Traitement efficace Avonex de 2006 à 2010 puis Rebib en 2010.
Arrêt tout traitement car plus supportés (fatigues, problèmes formules sanguines), pas de grosses poussées invalidantes sur la période et cancer en 2013
Dernière poussée (août 2014 œil droit)
Vu de l’extérieur personne peut s’imaginer que j’ai une SEP même si grosse fatigues permanente, puissance réduite de la jambe gauche, problèmes d’équilibre, etc.
o Cancer de la prostate
Décelé en avril 2013
Prostatectomie totale en juillet 2013
Analyse de la prostate : Marges chirurgicales positives
Evolution PSA de Septembre 2013 à décembre 2014 : Augmentation lente des PSA : 0.05 / 0.08 / 0.12 … et 0.15 à ce jour
Attente de PSA à 0.2 pour déclancher thérapies complémentaires (Radiothérapie) … certainement 1er trimestre 2015
o Dépression
Début grosse dépression en 2010 (Avonex plus supporté)
Démarrage Prozac en 2010
Démarrage thérapie avec Psychiatre en septembre 2013
- Convocation médecin conseil en novembre 2014 (j’y suis allé avec le peu d’éléments en ma possession car mon médecin généraliste m’a dit que cela n’était qu’un rendez vous de routine pour voir ou j’en étais et compte tenu de l’état non stabilisé de mon cancer elle ne statuerait pas et me reverrait après la radiothérapie).
o Suite à l’entretien elle considère ma situation stabilisée (SEP et cancer) mais compte tenu de mon état psychologique m’annonce vouloir me passer en invalidité de catégorie 1 avec mi temps (non thérapeutique) jusqu’à la retraite (payé à mi temps).
o Elle m’annonce que le versement des indemnités journalières s’arrêteront au 01/01/2015 mais reprendront si mon état nécessite un traitement lourd (radiothérapie par exemple) ce dont elle n’est pas certaine (je n’avais pas de document écrit de mon chirurgien mais uniquement les analyses PSA)
o Devant mon effroi elle me remet un document m’indiquant que je peux contester sa décision sous 2 mois.
o Réception d’un mail de la CPAM m’annonçant que je ne toucherai plus d’indemnités journalières à compter du 01/01/2015 et que je peux contester sous un délai d’un mois et non deux mois (ce que je n’ai pas fait car complètement dans le « noir »)
o Réception d’un courrier en LRAR m’invitant à remplir un document pour réaliser une demande de pension d’invalidité
Mon problème : Je ne peux pas passer à mi temps pour deux raisons :
o Compte tenu de mes charges financières actuelles (notamment emprunts en cours et situation familiale) je ne peux pas vivre avec ½ salaire (la complémentaire santé de mon entreprise couvre l’invalidité de catégorie 2 mais ne couvre pas l’invalidté de catégorie 1)
o Dans tous les cas mon employeur me licencierait pour inaptitude physique (aucun mi temps accepté pour les cadres, un tel cas est déjà arrivé il y a quelque temps à un collègue)
Mes questions :
- Q1 : Ai-je le intérêt à effectuer la demande de pension d’invalidité ?
- Q2 : Si je travaille à mi temps en tant que cadre supérieur, la pension d’invalidité sera elle minorée compte tenu de mes revenus ou puis je espérer la pension maximum de 938 € par mois)
- Q3 : Puis je faire cette demande pour être reconnu invalide de catégorie 1 (éventuellement pour le futur) en refusant la pension et en essayant de reprendre le travail à temps complet (le médecin du travail serait OK avec « clause de revoyure »)
- Q4 : Que se passe t’il si je ne remplis pas cette demande alors que le mèdecin conseil a pris position pour une invalidité de catégorie 1 (toutefois je n’ai pas reçu de document le notifiant) ?
- Q5 : Si je fais une poussée de SEP qui nécessite un arrêt de travail, vais-je percevoir les indemnités journalières et mon salaire ?
- Q6 : Si je suis souffrant (grippe, gastro…) qui nécessite un arrêt de travail, vais-je percevoir les indemnités journalières et mon salaire ?
- Q7 : Quelle est la motivation du médecin conseil pour ne pas accepter la prorogation de mon arrêt de travail jusqu’à ce que le cancer soit vraiment stabilisé?
- Q8 : Est il envisageable compte tenu de ma santé de basculer de catégorie 1 en catégorie 2 ?
- Q9 : Le médecin conseil qui suit mon dossier sera t’il toujours le même ou mon dossier peut il être traité dans le futur par un autre médecin plus compréhensif ?
C’était un peu long mais je souhaitais vous apporter tous les éléments.
Merci d’avance pour toutes vos réponses
J’ai rencontré le médecin conseil de la CPAM il y a un mois et suis assez désemparé. Je ne comprends pas sa position (voir ci-dessous) et me pose pas mal de questions.
Situation
- Age : 53 ans
- Cadre sup en entreprise privée
- En arrêt maladie depuis 20 mois (3ALD) mais quasiment pas d’autre arrêt maladie en 30 ans de travail malgré mon état de santé !!!
o Sclérose en plaque décelée il y 10 ans (2004).
Traitement efficace Avonex de 2006 à 2010 puis Rebib en 2010.
Arrêt tout traitement car plus supportés (fatigues, problèmes formules sanguines), pas de grosses poussées invalidantes sur la période et cancer en 2013
Dernière poussée (août 2014 œil droit)
Vu de l’extérieur personne peut s’imaginer que j’ai une SEP même si grosse fatigues permanente, puissance réduite de la jambe gauche, problèmes d’équilibre, etc.
o Cancer de la prostate
Décelé en avril 2013
Prostatectomie totale en juillet 2013
Analyse de la prostate : Marges chirurgicales positives
Evolution PSA de Septembre 2013 à décembre 2014 : Augmentation lente des PSA : 0.05 / 0.08 / 0.12 … et 0.15 à ce jour
Attente de PSA à 0.2 pour déclancher thérapies complémentaires (Radiothérapie) … certainement 1er trimestre 2015
o Dépression
Début grosse dépression en 2010 (Avonex plus supporté)
Démarrage Prozac en 2010
Démarrage thérapie avec Psychiatre en septembre 2013
- Convocation médecin conseil en novembre 2014 (j’y suis allé avec le peu d’éléments en ma possession car mon médecin généraliste m’a dit que cela n’était qu’un rendez vous de routine pour voir ou j’en étais et compte tenu de l’état non stabilisé de mon cancer elle ne statuerait pas et me reverrait après la radiothérapie).
o Suite à l’entretien elle considère ma situation stabilisée (SEP et cancer) mais compte tenu de mon état psychologique m’annonce vouloir me passer en invalidité de catégorie 1 avec mi temps (non thérapeutique) jusqu’à la retraite (payé à mi temps).
o Elle m’annonce que le versement des indemnités journalières s’arrêteront au 01/01/2015 mais reprendront si mon état nécessite un traitement lourd (radiothérapie par exemple) ce dont elle n’est pas certaine (je n’avais pas de document écrit de mon chirurgien mais uniquement les analyses PSA)
o Devant mon effroi elle me remet un document m’indiquant que je peux contester sa décision sous 2 mois.
o Réception d’un mail de la CPAM m’annonçant que je ne toucherai plus d’indemnités journalières à compter du 01/01/2015 et que je peux contester sous un délai d’un mois et non deux mois (ce que je n’ai pas fait car complètement dans le « noir »)
o Réception d’un courrier en LRAR m’invitant à remplir un document pour réaliser une demande de pension d’invalidité
Mon problème : Je ne peux pas passer à mi temps pour deux raisons :
o Compte tenu de mes charges financières actuelles (notamment emprunts en cours et situation familiale) je ne peux pas vivre avec ½ salaire (la complémentaire santé de mon entreprise couvre l’invalidité de catégorie 2 mais ne couvre pas l’invalidté de catégorie 1)
o Dans tous les cas mon employeur me licencierait pour inaptitude physique (aucun mi temps accepté pour les cadres, un tel cas est déjà arrivé il y a quelque temps à un collègue)
Mes questions :
- Q1 : Ai-je le intérêt à effectuer la demande de pension d’invalidité ?
- Q2 : Si je travaille à mi temps en tant que cadre supérieur, la pension d’invalidité sera elle minorée compte tenu de mes revenus ou puis je espérer la pension maximum de 938 € par mois)
- Q3 : Puis je faire cette demande pour être reconnu invalide de catégorie 1 (éventuellement pour le futur) en refusant la pension et en essayant de reprendre le travail à temps complet (le médecin du travail serait OK avec « clause de revoyure »)
- Q4 : Que se passe t’il si je ne remplis pas cette demande alors que le mèdecin conseil a pris position pour une invalidité de catégorie 1 (toutefois je n’ai pas reçu de document le notifiant) ?
- Q5 : Si je fais une poussée de SEP qui nécessite un arrêt de travail, vais-je percevoir les indemnités journalières et mon salaire ?
- Q6 : Si je suis souffrant (grippe, gastro…) qui nécessite un arrêt de travail, vais-je percevoir les indemnités journalières et mon salaire ?
- Q7 : Quelle est la motivation du médecin conseil pour ne pas accepter la prorogation de mon arrêt de travail jusqu’à ce que le cancer soit vraiment stabilisé?
- Q8 : Est il envisageable compte tenu de ma santé de basculer de catégorie 1 en catégorie 2 ?
- Q9 : Le médecin conseil qui suit mon dossier sera t’il toujours le même ou mon dossier peut il être traité dans le futur par un autre médecin plus compréhensif ?
C’était un peu long mais je souhaitais vous apporter tous les éléments.


Merci d’avance pour toutes vos réponses