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Re: Au secours

Posté : 23 juin 2025, 03:56
par Illimani
Il existe un lien de temporalité documenté (rapport de pharmacovigilance) avec une vaccination :
— Pour les neurologues c'est un « hasard »
— En pharmacovigilance le court délai d'apparition des symptômes, l'absence d'antécédents similaires et l'absence de cause alternative identifiée sont des critères forts de présomption d'imputabilité.

Très curieusement, aucun médecin ne s'en inquiète.

Re: Au secours

Posté : 23 juin 2025, 08:05
par Nostromo
Le médecin ne s'intéresse qu'au cas individuel de chaque patient.
La pharmacovigilance s'intéresse à la population générale.

Si un patient en particulier va voir son toubib pour lui dire qu'à la suite de la vaccination contre Lulu (la cousine de Zika) il ne bande plus, le toubib va classer ça, dans le cas individuel de son patient et sur la foi de ce que la pharmacovigilance a à lui enseigner, comme un hasard. Il va néanmoins remonter l'information à la pharmacovigilance. Une fois qu'on aura suffisamment de matière, on pourra éventuellement déterminer l'existence d'un effet indésirable dont la fréquence ira de "très fréquent" (plus d'un cas sur dix) à "très rare" (moins d'un cas sur dix mille) voire "indéterminé" (pas d'information suffisante).

Tant que la pharmacovigilance n'aura rien de mieux qu'indéterminé à trouver dans la pharmacovigilance, au patient individuel qui viendra le trouver et lui parler de présomption d'imputabilité, il ne pourra rien répondre d'autre que hasard. Toute la différence entre une analyse statistique et une analyse au cas par cas.

Re: Au secours

Posté : 23 juin 2025, 13:57
par Illimani
Le rapport de pharmacovigilance ne dit pas « circulez, il n'y a rien à voir ».
Il montre la soudaineté d'apparition des troubles après vaccination. Pour partie, ces troubles correspondent à des effets indésirables identifiés après la mise sur le marché, et décrits dans le résumé des caractéristiques du vaccin.
Ma situation a retenu l'attention.
Dans l'ensemble le rôle de la vaccination est retenu comme suspect.

Pas besoin d'une preuve médicale absolue pour engager un recours en indemnisation : les juridictions se satisfont d'un « lien plausible » ou d'un « faisceau de présomptions ». Le rapport de pharmacovigilance est donc une pièce importante.

Re: Au secours

Posté : 23 juin 2025, 15:44
par Illimani
Pour parler d'un « lien de causalité » il faut que le diagnostic soit posé immédiatement (dans les 28 jours).

Dans le cas de la SEP la confirmation du diagnostic est fondée sur des marqueurs tardifs (dissémination de lésions après des mois ou années de progression de la maladie). En plus de laisser les patients longtemps sans reconnaissance ni prise en charge appropriée :
— Le lien de causalité (entre un évènement précis et la survenue des problèmes de santé) est rendu médicalement incertain et improuvable.
— Après des années les délais de recours sont épuisés.
— Les études comptabilisent des cas confirmés : les formes atypiques / débutantes / paucisymptomatiques sont invisibilisées.

Vous en tirerez la conclusion que vous voudrez.

Re: Au secours

Posté : 23 juin 2025, 21:00
par Joyeteck
Ha mais pas sure que ma conclusion te plaise du coup, je vais la garder pour moi .
En revanche ce que tu souhaites à la fin c est d être reconnu mais dans quel objectif du coup ?

Re: Au secours

Posté : 23 juin 2025, 22:08
par Nostromo
Illimani a écrit :Pas besoin d'une preuve médicale absolue pour engager un recours en indemnisation : les juridictions se satisfont d'un « lien plausible » ou d'un « faisceau de présomptions ». Le rapport de pharmacovigilance est donc une pièce importante.
Ah, en fait, ce que tu veux n'est pas d'être diagnostiqué et éventuellement soigné, c'est d'être diagnostiqué afin de toucher une indemnité !

Là, ça se tient, tu as tes chances...
(dissémination de lésions après des mois ou années de progression de la maladie)
Source ?

Re: Au secours

Posté : 24 juin 2025, 00:17
par Bloub
Nostromo a écrit : 23 juin 2025, 22:08
Illimani a écrit :Pas besoin d'une preuve médicale absolue pour engager un recours en indemnisation : les juridictions se satisfont d'un « lien plausible » ou d'un « faisceau de présomptions ». Le rapport de pharmacovigilance est donc une pièce importante.
Ah, en fait, ce que tu veux n'est pas d'être diagnostiqué et éventuellement soigné, c'est d'être diagnostiqué afin de toucher une indemnité !
Aaaahh, mais tout s’explique !

Re: Au secours

Posté : 24 juin 2025, 02:07
par Illimani
Aucune indemnisation ne me rendra ma vie volée.

Re: Au secours

Posté : 24 juin 2025, 03:27
par Illimani
La vaccination contre la Covid-19 n'était pas obligatoire — l'obligation légale n'a concerné « que » les professions médicales et paramédicales. La responsabilité de l'État pour faute ne peut donc pas être recherchée : chacun a reçu ses injections à ses risques et périls.
Je rappelle que les fabricants ont été préalablement exonérés de toute responsabilité. Et je rappelle (ou je vous apprends) que le conseil national de l'Ordre a obtenu que les « médecins vaccinateurs » ne seraient pas poursuivis en cas de survenance d'effets indésirables graves. Rassurant.

Comme n'importe quel médicament les vaccins comportent des risques graves, autre chose qu'une rougeur au point d'injection.

J'ai refusé cette vaccination, malgré le battage médiatique et les « fortes incitations ». Je suis à jour de mes vaccins par ailleurs.

J'en ai pris plein la figure : « ta gueule, menteur, qu'est-ce que ça risque, des conneries sur internet ». Les mêmes docteurs qui méprisaient mes inquiétudes les qualifiant de « théorie conspirationniste d'extrême droite » me parlent aujourd'hui de bénéfice-risque et « vie foutue ».
L'emploi de termes idéologiques déplacés constitue un comportement insupportable de la part de médecins, dont le rôle n'est pas de porter des jugements idéologiques ou politiques, mais de respecter le droit au consentement éclairé.

Re: Au secours

Posté : 24 juin 2025, 03:54
par Illimani
Mon employeur (qui déclarait « ne pas courir le risque pour lui-même ni pour [ses] enfants ») a imposé la vaccination en empêchant le recours aux tests de dépistage (refus d'emploi du temps). Il a menacé de sanctions et de licenciement en cas d'absence, pour retenir son personnel au travail : la législation en vigueur ne prévoyait aucune sanction mais une suspension du contrat. J'ai ressenti un viol moral.

Re: Au secours

Posté : 24 juin 2025, 04:08
par Illimani
Les consultations médicales et les consultations juridiques sont pleines de malheureux injectés « pour partir en vacances ». Je tiens de mon avocat (au tribunal tous les jours pour des affaires de réintégration de personnels soignants suspendus) que de nombreux médecins ne sont pas vaccinés, malgré les beaux discours, l'administration a fermé les yeux : il aurait fallu fermer des services entiers dans les hôpitaux.

Nous n'allons pas épiloguer sur les chiffres : nous ne les connaissons pas.

Re: Au secours

Posté : 24 juin 2025, 04:22
par Illimani
Imposer une vaccination hors demande légale (ou dissuader de le faire) c'est une très lourde responsabilité.

Re: Au secours

Posté : 24 juin 2025, 15:17
par Nostromo
...
Illimani a écrit :— Symptômes neurologiques invalidants et persistants depuis quatre ans
Rappelle-nous ce que sont ces "symptômes neurologiques invalidants et persistants" que l'examen clinique parvient à objectiver ?
— Absence d'arguments pour un TNF
On ne va orienter un patient vers un diagnostic de TNF que si ce patient montre des symptômes objectivables à l'examen clinique neurologique (condition nécessaire). Est-ce ton cas ? Quels sont ces symptômes ?

JP.

Re: Au secours

Posté : 24 juin 2025, 15:18
par Nostromo
Illimani a écrit :Mon employeur (qui déclarait « ne pas courir le risque pour lui-même ni pour [ses] enfants ») a imposé la vaccination en empêchant le recours aux tests de dépistage (refus d'emploi du temps). Il a menacé de sanctions et de licenciement en cas d'absence, pour retenir son personnel au travail : la législation en vigueur ne prévoyait aucune sanction mais une suspension du contrat. J'ai ressenti un viol moral.
Si ce que tu dis est vrai (chuis pas allé vérifier), l'employeur se fait exploser devant les prud'hommes.

Re: Au secours

Posté : 24 juin 2025, 23:39
par Illimani
Nostromo a écrit : 24 juin 2025, 15:17On ne va orienter un patient vers un diagnostic de TNF que si ce patient montre des symptômes objectivables à l'examen clinique neurologique (condition nécessaire). Est-ce ton cas ? Quels sont ces symptômes ?
Absolument : ce n'est pas un « diagnostic par défaut » le neurologue doit retrouver certains signes positifs à l'examen clinique, et sans la plus petite anomalie radiologique, électrophysiologique, etc. ce qui n'est pas le cas chez moi.

Les symptômes sont invisibles : faiblesses musculaires (fluctuantes), douleurs, vertiges, troubles sphinctériens, trouble sexuel, etc. Mais le retentissement est majeur : c'est un effondrement.
Je suis très limité dans mes activités. J'ai pris 15 kilos. Mon entourage est témoin de mes difficultés.

Re: Au secours

Posté : 25 juin 2025, 00:50
par Illimani
Nostromo a écrit : 24 juin 2025, 15:18Si ce que tu dis est vrai (chuis pas allé vérifier), l'employeur se fait exploser devant les prud'hommes.
J'ai ce qu'il faut. Je vais allumer plusieurs feux, de sorte qu'il ne sera pas possible d'étouffer mon affaire en interne : avocat, procureur de la République. L'inspecteur du travail n'a pas répondu à mes courriers d'alerte : mais l'inspecteur du travail a un supérieur hiérarchique.

Re: Au secours

Posté : 25 juin 2025, 10:10
par maglight
Salut illi et salut la compagnie
Le feuilleton de l'été a repris, c'est ça ?! :mrgreen:
Illimani a écrit : 24 juin 2025, 03:54 Mon employeur (qui déclarait « ne pas courir le risque pour lui-même ni pour [ses] enfants ») a imposé la vaccination en empêchant le recours aux tests de dépistage (refus d'emploi du temps). Il a menacé de sanctions et de licenciement en cas d'absence, pour retenir son personnel au travail : la législation en vigueur ne prévoyait aucune sanction mais une suspension du contrat. J'ai ressenti un viol moral.
Dans les faits, seul le personnel soignant avait cette obligation. En revanche le discours médiatique était tel que, tous les corps de métiers exposés au public se pensaient devoir être vacciné. Un ami qui bosse dans un aéroport, a vu tout ses collègues se piquer, persuadés qu'ils n'y couperaient pas. Les restaurateurs et commerçants, avec l'obligation de fermeture, se sont sentis obligés, eux aussi. Ainsi on aura vu une épidémie de vaccination, qui a eu vite fait, de devenir une obligation citoyenne.
Tout ça, me renvoie au sujet de philo de Margot
Margot a écrit : 10 juin 2025, 20:33 Le devoir moral est-il compatible avec le bonheur ?
Le COVID, est un très bon exemple. Certains étaient heureux de se faire vacciner, quand d'autres étaient terrorisés.
Le devoir moral peut s'opposer au libre arbitre et quand c'est le cas, impossible d'éprouver du bonheur, puisque ça mène au dilemme.
Certains choisiront de se conformer au devoir moral.... et d'autres, préféreront leur libre choix, en acceptant la pénibilité de devenir immoral.
J'ai refusé cette vaccination, malgré le battage médiatique et les « fortes incitations ». Je suis à jour de mes vaccins par ailleurs.

J'en ai pris plein la figure : « ta gueule, menteur, qu'est-ce que ça risque, des conneries sur internet ». Les mêmes docteurs qui méprisaient mes inquiétudes les qualifiant de « théorie conspirationniste d'extrême droite » me parlent aujourd'hui de bénéfice-risque et « vie foutue ».
L'emploi de termes idéologiques déplacés constitue un comportement insupportable de la part de médecins, dont le rôle n'est pas de porter des jugements idéologiques ou politiques, mais de respecter le droit au consentement éclairé.
Et oui, le prix du libre choix à été particulièrement salé, c'est sur. Ici même, on l'a vu.
Puisque tu le payais déjà, Illi, pourquoi avoir accepté cette vaccination ?
L'obligation de ton employeur était illégale. Tu me sembles plutôt solide en matière de droit, pourquoi n'as-tu pas tenu bon, face à ce chantage.
Si effectivement , tu souffres d'un effet secondaire de la vaccination, ton patron fait parti des coupables, mais toi aussi, puisque tu as renoncé à ton droit au consentement éclairé. Il va falloir démontrer, et le lien entre tes symptômes et la vaccination, et, le fait que tu n'étais pas averti des risques.
Pas simple, d'arriver à tes fins :roll:
Bonne journée à tous