Bonjour à toutes et à tous,
Jean-Philippe, oui, tu peux m'appeler Sandrine, c'est mon prénom.
J'ai déjà vu ton petit reportage et je sais que toi aussi, tu fais partie des "miraculés" en ayant été lire ta présentation.
Et moi, aussi, comme toi, j'ai beaucoup apprécié l'intervention de Lubetzki. Que veux tu dire après ça ?...
Nostromo a écrit : ↑12 janv. 2019, 14:29
Bémol : tu as tout de même une efficacité à moyen / long terme démontrée pour à peu près tous les traitements s'ils sont administrés à la suite d'un syndrome cliniquement isolé, qui s’avérera par la suite être une sep : traiter dès la toute première poussée, là pour le coup il serait dommage de ne pas le faire. Dans ton cas particulier, je n'arrive pas à me faire à l'idée que tu pourrais en être au stade de ta première poussée, pour des raisons que je t'ai déjà longuement expliquées

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Ecoute, à part les infections urinaires dont je parlais et un petit problème ORL (ma première allergie aux antibiotiques d'ailleurs), je n'ai jamais rien eu ! Les seules fois, en revanche, où j'ai du avoir affaire à un médecin, c'est que c'était vraiment sérieux (bonchopneumonie enfant et tumeur bégnigne adulte). Mais sinon rien, même pas un rhume. Donc, je ne vois honnêtement pas ce qui en dehors de mon épisode du mois de mars pourrait correspondre à une poussée. Encore une fois, ma neuro me dit que mes lésions étant situées dans une zone silencieuse de mon cerveau, y'a pas eu d'événements entre guillemet assez forts pour déclencher une poussée avant mars 2018 (ce qui ne signifie donc pas qu'il n'y en ait pas eu). Quant à expliquer pourquoi, elle n'a pas la réponse.
Evidemment, dans l'absolu, qu'il serait dommage de ne pas traiter dès la toute première poussée. On le sait, plus une maladie, qu'elle quelle soit, est prise en charge tôt, plus on a de meilleurs résultats et de chances de l'éradiquer ou d'éviter le pire. D'ailleurs, c'est bien ce qui était prévu dans mon cas. D'où, découverte en mars de la maladie, bolus dans la foulée et prise de Tecfidera mais qui ne m'a malheureusement pas du tout réussi, c'est le moins que l'on puisse dire.
Je suis donc sans traitement depuis le 18 avril très exactement.
Et aujourd'hui, que faire, on est quand même d'accord pour dire que le Gylenia ne semble pas adapté à ma petite personne.
Comme beaucoup l'ont dit, moi aussi, je ne me sens pas malade alors qu'avec un traitement, je le deviens. Non seulement, en terme psychique, mais aussi physique puisque je ne supporte pas les médicaments. Donc d'un quotidien plutôt sympa où je vis vraiment normalement, je passe à "malade à en crever". Et psychologiquement, c'est insupportable.
Je préfère me dire que je vais peut-être perdre des années, mais continuer à vivre normalement - en dehors des périodes de poussées que je risque de rencontrer à nouveau - plutôt que d'être malade comme un chien quotidiennement en gobant des médocs dont en plus, l'efficacité est médiocre.
Quel est l'intérêt pour moi ?
Après, c'est vrai que de ne pas prendre de traitement me donne l'impression de ne rien faire contre la bête, pour reprendre ton expression.
Nostromo a écrit : ↑12 janv. 2019, 14:29
Si ça peut te faire plaisir. Seulement, il ne te faut jamais perdre de vue que chaque patient est un cas particulier.

Merci pour l'enthousiasme de ta réponse. Mais j'apprécie et je serais vraiment ravie de te compter dans mon projet. Et je sais que chaque cas est particulier, c'est le principe d'un témoignage. Les gens nous racontent LEUR histoire et LEUR vécu. Mais il faut faire en sorte que ce soit concernant et que tout le monde (les téléspectateurs) puissent s'y retrouver. C'est pour cela qu'on choisit plusieurs profils.
Mais toi, particulièrement, tu fais office d'exception puisque tu sembles faire partie des rares cas à avoir "guéri" de la Sep.
Je sais ce que tu vas dire et j'ai encore une fois, lu ta présentation. Je sais ce que ton neurologue historique t'a dit. Ta maladie n'a pas disparue, elle est là, silencieuse, tapie au fond de la grotte. Ben écoute, qu'elle y reste !
Nostromo a écrit : ↑12 janv. 2019, 14:29
Un hôpital ne va pas te donner de conseils pour décorer ton logement, économiser l'énergie ou préparer tes repas : ce n'est pas dans son domaine de compétence. Ceci étant posé, rien ne te l'interdit : tu restes maîtresse de ta vie.
Oui, je sais bien tout ça. Comme le fait de me proposer un traitement qui ne soit pas chimique. C'est à moi de faire la démarche pour trouver quelque chose qui me convienne. Je sais que ma neuro ne va pas me proposer de traitement homéopathique ou à base de plantes.
Ils combattent avec ce qu'ils ont. Je trouve parfois juste dommage qu'il ne soient pas un peu plus "aware" et intéressés (ou en tout cas, au courant) par d'autres sortes de médecines ou de traitements possibles.
Nostromo a écrit : ↑12 janv. 2019, 14:29
Ce qui m'amène à l'ETP (éducation thérapeutique du patient, c'est bien ça ?) : il faut que tu apprennes à devenir autodidacte. Je te renvoie à la loi zéro de la sep : la sep se manifestera potentiellement de tellement de façons différentes, que ce soit par le nombre de symptômes, leur nature (sensorielle / motrice), leur intensité, leur durée, la fréquence des poussées, la rapidité de progression du handicap, liste non exhaustive, qu'il faudrait donner un cours particulier à chaque patient.
Je suis d'accord. Encore une fois, je ne voyais pas bien l'intérêt du truc (enfin si, mais pas pour moi. Disons que je n'en ressentais pas le besoin), mais je suis curieuse donc prête à me rendre à ces deux journées de "formation" pour appréhender la maladie.
Et ce que je disais par rapport à ça, c'est qu'on m'a mis une pression pour assister à ces ETP, qu'ils ont été annulés et que depuis, je n'ai jamais eu de nouvelles. C'était plus pour mettre en avant, le manque de suivi (et de sérieux ?) de l'hôpital. Ils sont tellement débordés...
Je crois que je vais commencer à taper dans la littérature scientifique. Je me suis contentée jusqu'ici de lire des articles dans les revues médicales etc, mais n'ai pas encore poussé mon exploration plus loin.
Je ne me sens pas pressée parce que je vais bien, que j'ai des exemples de personnes atour de moi sépiennes qui vivent normalement et que par conséquent, je ne ressens pas d'urgence à la situation. Peut être un tort... Certains me prendront peut être pour une inconsciente.
Et pour terminer par les citations de message, je sélectionne tout simplement la partie du message de la personne que je souhaite reprendre dans ma réponse et clique sur la petite guillemet en haut à droite du message d'origine. C'est lui qui fait le boulot tout seul ensuite. ça marchait très bien au début...

Et c'est pas ça mon problème en plus.
C'est qu'une fois que j'ai fini de rédiger ma réponse et que je clique sur "envoyer", mon message n'apparaît pas en entier.
Donc, je suis obligée d'envoyer plusieurs messages.
