Re: Vaccin de l'hépatite B : pourquoi je n'envisage pas de faire un procès
Posté : 22 sept. 2017, 16:41
Ce qui est certain, c'est qu'une telle étude permettrait d'y voir plus clair sur le sujet. Mais bon sang, donnez lui ses crédits ! 

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Lire l'article : 20 minutesL'ANSM veut que les recherches sur l'aluminium se poursuivent... mais refuse de payer
Or les missions de l'ANSM sont définies par la loi du 1er juillet 98, à savoir :"Nous avions estimé légitime que l’ANSM finance le Pr Gherardi pour qu’il puisse démarrer ses recherches (...). Il y a des pistes qui doivent être poursuivies mais l’ANSM n’est pas l’ANR [Agence nationale de la recherche] et n’a pas les capacités financières pour assurer la poursuite de cette recherche."
sources : AFP / 20 minutes
Hum... on est je pense face à un problème de communication qui repose peut-être sur l'incompréhension des médias à propos du fonctionnement de la science : très strictement, "aucun scientifique ne pointe les risques induits par la présence d'aluminium dans les vaccins" et le sous titre est faux. L'équipe du professeur Gherardi ne donne pas à son hypothèse un statut qui n'est pas le sien. Les journalistes, si. Tant que l'étude n'est pas terminée, l'impact négatif de l'aluminium dans les vaccins sur la santé n'est qu'une hypothèse non testée. Dans le cas contraire, ce serait une violation du premier pilier des sciences : le scepticisme initial sur les faits. Ensuite, le titre "le rapport qui dérange" sous-entend bien des choses... avec en arrière plan la possibilité que certains auraient bien aimé que ce rapport n'existe pas ou soit caché. De quoi alimenter la paranoïa des adeptes de la théorie du complot. Alors ok, on voit bien dans l'autre article que le professeur Gherardi ne s'embarrasse pas de la réserve qu'il devrait avoir vis à vis de son hypothèse.... ça ne sera pas le premier scientifique à être peut rigoureux et à dépasser son statut de scientifique (car c'est à ce titre qu'il est interviewé).Aluminium dans les vaccins : le rapport qui dérange
Dans un rapport jamais rendu public depuis mars, des scientifiques pointent les risques induits par la présence d’aluminium dans les vaccins.
titre et sous-titre de l’article de Le parisien
Je ne veux pas avoir l'impression de défendre l'ANSM mais je ne comprends pas bien le sens de cette phrase. Ou plutôt si, je comprends l'intention derrière mais je trouve l'accusation non fondée et grave.En finançant l'essai, l'ANSM s'est donné bonne conscience et puis basta.
Bon là, je doute que le propos soit du professeur ou alors reformulé par les journalistes ; les 0.3% de l'aluminium consommé franchissent entièrement la barrière cutanée également, que 80% soit éliminés ou non par les reins !De l'aluminium, il y en a partout, jusqu'à l'eau ou le dentifrice. Pourtant, nous nous portons bien...
Nous en mangeons même tous les jours ! Sauf que 99,7 % de cet aluminium ressort par voies basses et 80 % des 0,3 restants, soluble, est éliminé par les reins. C'est la grande différence avec le vaccin où, du fait de l'injection dans le muscle, il passe entièrement la barrière cutanée. Sous une forme d'agrégats insolubles, il est propulsé à l'intérieur de notre organisme où il s'installe.
Quelles études (les sources, toujours les sources) ? Qui est "nous", la communauté des chercheurs, son équipe... ? De son propre aveux, tous les chercheurs ne sont pas d'accord sur les causes, on n'est donc assez loin du "consensus scientifique". Bref, ce passage confus, n'informe de pas grand chose mais fait peur aux lecteurs avec l'utilisation de termes comme myofasciite à macrophages, syndrome de fatigue chronique, troubles cognitifs, fatigue et dérèglement du système immunitaire....Avec quelles conséquences ?
Nos études montrent qu'à trop rester dans les cellules, il peut provoquer un burn-out immunitaire, c'est-à-dire fatiguer notre système immunitaire, voire le dérégler. Nous faisons le lien entre la myofasciite à macrophages (une lésion musculaire, mais tous les chercheurs ne sont pas d'accord sur ses causes NDLR), et la multiplication du syndrome de fatigue chronique associée à des troubles cognitifs.
Donc, là je suppose que ce passage fait référence aux 11 vaccins qui seront obligatoires en France en janvier. C'est assez malhonnête de sa part d'affirmer que cette obligation conduira à augmenter le nombre d'injection. Oui, ça devrait augmenter le nombre d'injection, mais pas à la hauteur de ce que sous-entend l'article. Dans les fait, la grosse majorité des gens font déjà faire ces 11 vaccins. Au pire, le nombre de problèmes augmentera proportionnellement. Je crois (à vérifier) que 80 % des personnes font déjà faire ces 11 vaccins. Dons au plus, il y aura une augmentation de 20% des problèmes. Très peu de problème + 20% de très peu de problème = très peu de problème...Le DT-polio en contient, des millions d'enfants sont vaccinés et il y a très peu de problèmes !
L'immense majorité ne présente en effet aucune atteinte clinique du système nerveux. Mais l'augmentation du nombre d'injections risque d'augmenter mécaniquement le nombre de problèmes.
PACIl existe des alternatives à l'adjuvant aluminique comme le phosphate de calcium.
http://www.francetvinfo.fr/sante/soigne ... 89022.htmlSelon sa secrétaire adjointe, le Dr Liliane Grangeot-Keros, les recherches menées sur l’animal sont insuffisantes pour conclure à un risque pour l’homme. Elle pointe aussi un manque de rigueur. "Ces études ont été faites avec de l’adjuvant seul c’est-à-dire avec de l’aluminium seul. Elles n’ont pas été faites avec le complexe adjuvant vaccin qui peut être un virus, des protéines virales, une bactérie… Ce n’est pas la même chose et donc ça reste à vérifier". De plus, les effectifs de souris n'étaient pas nombreux (40), d'une étude à une autre l'espèce de souris variait et la dose injectée était beaucoup plus importante que celle reçues par un homme par le biais d'une dose de vaccin. Enfin, aucun lien de causalité n'a encore montré que la présence de l'aluminiunm était la cause des signes cliniques ressentis par les humains atteints de fasciite à macrophages.
France info
La couverture médiatique est devenue un phénomène de mode,il semblerait que cela soit le seul levier pour obtenir quelque chose .Je pense que la recherche de financement pour certaines études scientifiques est assez compliquée et qu'un des leviers utilisables est la couverture médiatique voire la polémique autour du sujet d'étude.
Une question de coût peut être ou une fabrication plus complexe avec les adjuvants alternatifs ?Enfin, j'aimerai bien comprendre d'où vient le fait que les alternatives à l'aluminium en tant qu'adjuvant ne soient pas utilisée comme affirmé à la fin de l'article ; ça c'est une question qui me semble intéressante
Triste. En fait, dans cette histoire on peut facilement imaginer que le journaliste est tenté de grossir et déformer le trait afin de faire un peu de sensationnalisme et d'attirer des lecteurs. On peut aussi imaginer que le chercheur laisse faire parce qu'il veut attirer l'attention et des soutiens... le financement de sa recherche va dans le sens de l'intérêt général mais le moyen d'y arriver (la distorsion des faits) aboutis à des effets négatifs chez les lecteurs.La couverture médiatique est devenue un phénomène de mode, il semblerait que cela soit le seul levier pour obtenir quelque chose.
Entièrement d'accord avec toi. Je rajouterais même qu'afin de limiter le biais de confirmation (le biais de confirmation désigne le biais cognitif qui consiste à privilégier les informations confirmant ses idées préconçues ou ses hypothèses (sans considération pour la véracité de ces informations) et/ou à accorder moins de poids aux hypothèses et informations jouant en défaveur de ses conceptions - def. wikipédia) il est important de faire la lecture d'articles de toutes les opinions et particulièrement de celles allant contre les siennes. J'essaie de m’appliquer ce principe, mais c'est pas toujours plaisant.Mais il ne faut pas oublier non plus que, de la même façon, les déclarations et positions des contradicteurs, ANSM et autres, sont elles aussi liées, orientées par leurs propres intérêts (voire des conflits d'intérêt ?...).
Mais savoir lire, c'est justement cela : tenir compte de tous ces éléments pour faire la part des choses.
Pour le document complet : http://www.academie-medecine.fr/wp-cont ... t-ANM1.pdfPour ce qui concerne le phosphate de calcium, qu’on a proposé pour remplacer l’aluminium, les études d’efficacité ont donné des résultats variables, voire contradictoires. Le débat reste donc ouvert et des travaux supplémentaires seraient souhaitables. Si la recherche s’orientait vers le remplacement de l’aluminium dans les vaccins, la substitution ne pourrait se faire qu’après de longs et nombreux essais, contrôles, et études cliniques qui nécessiteraient plusieurs années (environ cinq à dix ans). L‘analyse détaillée des conditions nécessaires à la provocation d’une maladie auto-immune n’apporte aucune preuve à ce jour permettant d’incriminer les vaccins ou les adjuvants. Tout moratoire portant sur la non-utilisation des adjuvants aluminiques rendrait impossible, sans pourtant aucun argument probant, la majorité des vaccinations. La résurgence des maladies prévenues par ces vaccins entraînerait par contre, et de façon certaine, une morbidité très supérieure à celle, hypothétique, des maladies auto-immunes ou neurologiques imputées à la vaccination.
On sait bien que la France est percluse de conflits d'intérêts à tous les niveaux. Il suffit par exemple de se souvenir d'un ancien ministre de la Santé, aujourd'hui président de région, qui avait annoncé à l'Assemblée Nationale l'autorisation de mise sur le marché d'un traitement alors que l'ANSM n'avait pas encore statué... Et l'affaire du Médiator, donc...Defcom a écrit :plus le temps passe au plus j'ai des doutes sur cette agence ...