Re: Ma présentation
Posté : 16 août 2023, 14:40
Paresseuse que je suis, quand je vois tes pavés Nostro, je vais direct à la conclusion et aujourd'hui qu'est-ce que je lis ? Champagne !
Ça m'va.
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La-sclerose-en-plaques.com est un forum d'entraide et d'écoute pour les personnes concernées par la maladie.
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Je ne pense pas que ce serait le genre de neurologue à me forcer, en tout cas pour l'hospitalisation il m'a totalement laissé le choix et j'aurais largement pu passer à coté de tout ca. Après je n'ai pas encore bien réfléchis à ca je veux plutôt attendre de voir ce que les neurologues en pense et plus me renseigner.Si tu veux commencer un traitement dès ta prochaine visite, je ne vois pas comment on te le refuserait ; si tu ne veux pas, en fonction du neuro ça pourra être plus problématique
Si tu parles anglais, tu pourras toujours aller lire ce topic (le post est en français, mais l'étude principale sur laquelle il s'appuie, en lien dans le topic, est en anglais).SarahCm a écrit :Je ne pense pas que ce serait le genre de neurologue à me forcer, en tout cas pour l'hospitalisation il m'a totalement laissé le choix et j'aurais largement pu passer à coté de tout ca. Après je n'ai pas encore bien réfléchis à ca je veux plutôt attendre de voir ce que les neurologues en pense et plus me renseigner.
C'est exactement ça. Il y a un intérêt aussi réel que modeste à suivre un traitement ; cet intérêt est plus présent en début de pathologie, puis de moins en moins au fil du temps.SarahCm a écrit :Merci pour l'étude. Si je comprends bien, les traitements retardent un peu la progression du handicape mais étant donner qu'ils n'agissent pas sur la composante dégénérative, sur le long terme on en arrive au même point.
Reculer pour mieux sauterUn peu déprimant tout ca mais bon, va falloir que je mette en tête qu'il faut que je profite tant que tout va bien pour moi. Pas facile tout ca, finalement j'aurais peut être aimé ne pas savoir et apprendre à la première poussée.
Dans ton cas, rien ne permet d'affirmer que tu connaîtras d'autres épisodes ; rien ne permet non plus d'affirmer que tu n'en connaîtras pas : personne n'en sait rien, impossibilité du pronostic individuel, tout ça. Je te renvoie par ailleurs à ce que je te disais sur les formes latentes de sep, celles qui, pendant toute la vie du patient, ne s'accompagneront jamais de symptômes suffisants pour l'inquiéter au point qu'il aille consulter pour si peu, et qui sont pourtant les plus nombreuses (on estime la répartition à entre 1 et 2 formes latentes de sep, pour 1 forme symptomatique). Pour l'instant, étant donné que tes lésions ont été découvertes fortuitement et qu'aucun éventuel symptôme ne t'a jamais paru digne d'intérêt, rien ne permet d'exclure que tu feras partie, pendant toute ton existence, de cet effectif des formes latentes.Cela dit, tu es encore fort jeune et je ne vois pas comment tu vas pouvoir échapper, symptômes ou pas, à cette fameuse épée de Damoclès qu'on pratique tous couramment, par ici![]()
Merci c'est gentil, je fais comme je peux pour ne pas perdre pied, mais honnêtement j'ai peur qu'à l'annonce du diagnostique, si la sep est confirmée, je perdre totalement cette mentalité. Actuellement je ne me fais pas vraiment de faux espoir sur mon cas mais c'est dur de réaliser qu'on est "malade" quand on a aucun symptôme et simplement des images qui disent "c'est pas normal". Enfin bon, encore une semaine avant de savoir, je vous tiendrai au courant de toute façon !Ta façon de réagir, "il faut que je profite tant que tout va bien pour moi", me semble par conséquent être de loin la plus saine qui soit, à vrai dire en te lisant je trouve que tu fais preuve, ici comme ailleurs, d'une maturité fort inattendue pour les dix-neuf ans que tu annonces. Chapeau bas !
Effectivement, actuellement j'ai simplement des éléments en faveur d'une sep. Comme dit précédemment, réponse dans une semaine.t’as éclairée mais le diagnostic n’est pas validé il me semble ?
Alors j'aime mon chat d'abord, toujours là pour me soutenir ahah, les jeux-vidéo, le piano, les maths (oui oui les maths). Enfin pleins de choses, il faut bien s'occuper pour ne pas trop réfléchir à tout ca !Enfin racontes nous plutôt ce qui te plaît en dehors cette colocataire enquiquinante ?
Tiens donc, tu aimes les maths
Très pertinente ta réaction. je m'étais fait la même réflexion, autant rien me dire
Mag, en te lisant j'avais les larmes aux yeux. C'est vraiment ça.maglight a écrit :Cela fait 5 ans que ça dure , je suis très fière d'elle et je lui souhaite que ça dure toute sa vie. Maintenant, si Elle, n'avait pas cru en sa chance, n'avait pas pris la décision d'engager ses rêves, elle ne serait peut-être pas dans ses montagnes. Cette conscience, ou l'épée de damoclès, comme elle est souvent nommée, peut te terrasser mais elle peut aussi t'ouvrir les yeux. Elle peut t'orienter vers l'essentiel.
Voilà la présentation de Caribou, si tu veux la rencontrer![]()
viewtopic.php?t=16111&hilit=je+m%27appelle+pas+henri
Quand tu reçois effectivement un tel diagnostic, il y a forcément un moment où tu te prends une grosse baffe dans la figure (j'ai plutôt l'habitude de parler de train ou de camion que de baffe, d'ailleurs). Ce moment ne correspond pas forcément à celui du diagnostic, il peut venir quelques semaines, voire même quelques mois plus tard.SarahCm a écrit :je fais comme je peux pour ne pas perdre pied, mais honnêtement j'ai peur qu'à l'annonce du diagnostique, si la sep est confirmée, je perdre totalement cette mentalité. Actuellement je ne me fais pas vraiment de faux espoir sur mon cas mais c'est dur de réaliser qu'on est "malade" quand on a aucun symptôme et simplement des images qui disent "c'est pas normal". Enfin bon, encore une semaine avant de savoir, je vous tiendrai au courant de toute façon !
Dès le premier jour, même avec les critères pourtant beaucoup plus stricts en vigueur à l'époque, mon diagnostic ne faisait guère de doute : poussée en cours avec syndromes combinés cérébelleux et pyramidal (dissémination dans l'espace, check), des signes cliniques multiples et vérifiables à l'examen neuro (clinique, check), existence d'un historique dans la pathologie (dissémination dans le temps, check), tellement de lésions que dès l'étape du scanner passé le premier jour pour écarter un AVC, la sep était déjà "fortement suspectée", ... je pense qu'ils auraient pu aller un chouilla plus vite que ça pour m'annoncer la choseChristof a écrit :6 semaines…. C’est rapide quand même
Le "risque de développer une sep", en l'occurrence, sera-t-il celui de connaître un (nouvel ?) épisode clinique (symptômes), ou simplement de voir l'apparition de nouvelles lésions lors d'une IRM de suivi ? Je ne suis pas certain d'avoir envie de chercher, ça ne nous apporterait de toute façon pas grand chose...SarahCm a écrit :Bon ensuite pourquoi je suis mécontente. Je voulais savoir mes chances (enfin risques) que le ris se transforme en sep et si les nouvelles lésions étaient un facteur aggravant. Bon il m'a répondu non sur les lésions, j'ai trouvé ca douteux et m'a dit 1/3 en 5 ans de développer une sep.
De toute façon, le pronostic individuel de chaque patient est impossible. Il faut te rentrer cette notion dans la tête à coups de marteau s'il le faut. Dans ce cas précis, les probabilités ne veulent rien dire ; car tu pourrais déjà commencer par les affiner : par exemple, le fait d'être un homme augmente en l'occurrence ce risque de basculer de RIS vers sep confirmée, celui d'être une femme le réduit donc, et on te donne simplement une moyenne... qui ne sert pas à grand chose. Une fois que tu aurais fait une distinction hommes / femmes, on pourrait trouver une autre distinction possible, puis une autre, puis encore une autre... et ça n'en finirait jamais. En règle générale, avec la sep, plus une certitude est certaine (genre, au pourcent près), plus la seule chose dont tu peux être certaine est qu'elle ne vaut pas tripette.J'ai demander sur 10 ans le risque, incapable de répondre. Donc j'ai voulu faire mes propres recherches. https://jamanetwork.com/journals/jamane ... le/2784778
D'après cette étude, le risque de développer une sep au bout de 10 ans quand on a un ris est de 51%. Pas anodin tout de même. Mais pire, quand on a les 3 facteurs à risque âge jeune, lésion rehausser au gado et lésion médullaire, le risque est de 90% en 2 ans. ALors il est bien gentil mais me dire que les lésions ne veulent rien dire et que j'ai un risque de 1/3 et bien je crois que c'est faux. Enfin voilà c'est tout pour moi au moins j'ai des réponses et il faut juste espérer être dans le 10% restant quoi.
Je me permets de répondre à la place de Sarah : pour poser un diagnostic de sep, la règle est qu'il faut démontrer une double dissémination, dans l'espace (dissémination spatiale, DIS) et dans le temps (dissémination temporelle, DIT). Ca va être un peu compliquéIllimani a écrit :Est-ce à dire que l'augmentation de la charge lésionnelle ne permet pas pour autant de poser le diagnostic ?
Excellente question, dont je ne suis pas certain d'avoir la réponse, alors corrige-moi si tu penses que je me trompe.SarahCm a écrit :Il y a un truc en particulier que je ne comprends pas dans tout c, c'est pourquoi me faire passer des IRM tous les 6 mois si c'est pour, de toute manière, ne diagnostiquer que s'il y a symptôme.
Les symptômes neurologiques causés par des lésions inflammatoires démyélinisantes ont naturellement tendance à régresser, pour ne pas dire disparaître purement et simplement, en particulier sur un sujet jeune -- ce qui est ton cas. Comme la lésion est toujours là, ils pourront toujours, le cas échéant, réapparaître de façon ponctuelle, à l'occasion d'une élévation temporaire de ta température corporelle (forte chaleur, fièvre, activité sportive intense, etc.), mais sans que ça ait une quelconque signification pronostique, et sans qu'ils se manifestent le moins du monde le reste du temps.Je préfère qu'on me laisse tranquille et ne pas à avoir à penser à tout ca...
D'ailleurs, je n'ai plus le signe de Lhermitte, et pourtant la lésion médullaire est toujours là, je trouve ca étrange.
Nous justement, c'était la deuxième fois que je faisais une irm de contrôle (je suis actuellement à 5 irm en moins d'un an, un peu trop à mon goût), et donc cet été j'avais déjà eu une irm de contrôle avec augmentation de la charge lésionnelle et prise de contraste confirmées par le neurologue. Donc en toute logique j'avais déjà déjà le critère de dissémination dans le temps. Ensuite je comprends bien qu'on ne veuille pas me diagnostiquer et que ca ne soit pas très utile, car le neurologue avait l'air réticent aux traitements, sous entendant qu'il y avait plus de risques que de bénéfices dans ma situation. A la limite mes irm sont utiles à la recherche vu que je fais partie d'une cohorte sur le sri. Mais je continue à penser que 5 irm en un an c'est un peu trop contraignant...Tu n'as fait que deux séries d'IRM pour l'instant, si je me rappelle bien
Là ce n'est plus du domaine de la médecine : taire un diagnostic sous prétexte que ce serait « trop horrible » pour le patient.Diagnostiquer à tout va c'est bien gentil, mais a-t-on bien réfléchi à ce que l'annonce d'un tel diagnostic pouvait impliquer chez le patient ?
Assurément. En cinq consultations distinctes, ou tu comptes séparément, par exemple, une médullaire et une cérébrale qui auraient effectuées sur le même rendez-vous ? J'ai tendance à traduire ce que tu dis par "une tous les six mois", en rangeant médullaire et cérébrale dans ce "une" : qu'en est-il réellement ?SarahCm a écrit :Mais je continue à penser que 5 irm en un an c'est un peu trop contraignant...
C'est assez compliqué, du fait qu'on soit dans une période de transition. Le SRI, c'est une invention toute récente, c'est la découverte fortuite de lésions sur le système nerveux central. Par "fortuite", je veux dire qu'on découvre ces lésions lors d'une IRM effectuée pour une raison qui n'a rien de neurologique, sur un patient qui ne s'est jamais plaint jusqu'ici du moindre symptôme neurologique (d'où le point d'interrogation qui plane, chez Sarah, au dessus de son signe de Lhermitte).Illimani a écrit :Si je comprends bien il n'existe pas de SEP asymptomatique : malgré l'observation de nouvelles lésions, en l'absence de manifestations cliniques la maladie est classée en SRI.
On refuse à chaque fois de me faire les deux irm en même temps (je crois, pour cause de financement de l'hôpital), donc c'est deux bien distinctes. En plus de ca je dois faire une heure de train pour y aller, bref un plaisir.Assurément. En cinq consultations distinctes, ou tu comptes séparément, par exemple, une médullaire et une cérébrale qui auraient effectuées sur le même rendez-vous ? J'ai tendance à traduire ce que tu dis par "une tous les six mois", en rangeant médullaire et cérébrale dans ce "une" : qu'en est-il réellement ?
Tu es sûr de cette information ? J'avais lu plusieurs fois que les études actuelles montraient que 50% des sri finissaient par avoir une poussée et par être diagnostiquer dans les 10 ans, et que cela montait à 87% si on prend les sri avec plus de facteurs (dissémination spatiale et temporelle, igG avec la ponction lombaire). Ce chiffre me parait être de mémoire celui sur 2 ans, il est donc bien à la baisse. Bon après ces études sont récentes et ce ne sont que des études, on ne peut pas savoir pour mon cas à moi.Elles présentent des lésions, certes, mais elles ont aussi près de deux chances sur trois de n'être jamais embêtées
Les médecins ne sont pas là pour s'occuper de morale. À partir du moment où les critères sont complétés, de quel droit le diagnostic serait-il dissimulé ?Alors, tu leur dis quoi ?
On ne te parle pas de morale ! Tu voudrais que les médecins ne se posent aucune question et agissent comme des robots ? Alors vive l'IA.
Je ne comprends que mieux ta lassitude. Rien ne devrait t'obliger à tous ces déplacements. Dis-le franchement à ton neuro. De toute façon, selon moi la DIT radiologique est démontrée, donc reste à voir pour la DIS radiologique, mais selon moi elle est également démontrée, depuis l'origine. Je te remets à ce sujet ce que tu disais alors :SarahCm a écrit :On refuse à chaque fois de me faire les deux irm en même temps (je crois, pour cause de financement de l'hôpital), donc c'est deux bien distinctes. En plus de ca je dois faire une heure de train pour y aller, bref un plaisir.
Donc en gros tu as du sous-tentoriel, du juxtacortical, du périventriculaire et (sur un autre compte-rendu) du médullaire, ce qui nous fait quatre zones distinctes, éligibles à la DIS : carton plein, quoi, vu que des zones éligibles, il n'y en a que quatre et tu les coches toutes. Selon les critères IRM de Swanton (a priori toujours en vigueur), seulement deux zones distinctes suffisent, donc DIS radio démontrée. Tout ce qui te manque pour atteindre un diagnostic de sep, est un épisode clinique, dans lequel l'IRM n'a rigoureusement aucun rôle à jouer.CR de la première IRM a écrit :Multiples hypersignaux T2 flair, sus et sous-tentoriels, de topographie profonde, juxtacorticale et périventriculaire, nécessitant un avis neurologique.
En 2001, elle faisait partie du cours magistral que présentait le Pr. Catherine Lubetzki à la Sorbonne, au sujet de la sclérose en plaques. Le cours en question était en ligne jusqu'à il y a encore quelques années, il ne l'est semble-t-il plus ; les traces qu'on a de cette connaissance sont par conséquent de plus en plus difficiles à trouver, mais on arrive encore à trouver celle-ci (bas de la page 7, numérotée page 5) : "il existe des formes latentes, qui pourraient être au moins aussi fréquentes que les formes ayant une évolution ultérieure symptomatique".Tu es sûr de cette information ?Elles présentent des lésions, certes, mais elles ont aussi près de deux chances sur trois de n'être jamais embêtées
Une seule étude, qui plus est observationnelle, vaut ce qu'elle vaut, c'est à dire pas grand chose... Il faudrait pour qu'elle acquière plus de valeur, qu'elle soit confirmée par d'autres, allant dans le même sens. Je ne sais sincèrement pas ce qui est le plus probable aujourd'hui, entre diagnostiquer un SRI lors d'une IRM fortuite, ou découvrir des lésions inattendues lors d'une autopise, mais la deuxième possibilité me semble encore (intuitivement) tenir la tête.J'avais lu plusieurs fois que les études actuelles montraient que 50% des sri finissaient par avoir une poussée et par être diagnostiquer dans les 10 ans, et que cela montait à 87% si on prend les sri avec plus de facteurs (dissémination spatiale et temporelle, igG avec la ponction lombaire). Ce chiffre me parait être de mémoire celui sur 2 ans, il est donc bien à la baisse. Bon après ces études sont récentes et ce ne sont que des études, on ne peut pas savoir pour mon cas à moi.
Certaines lésions sous-tentorielles (tu en as) sont en effet susceptibles de provoquer ce type de symptôme. Notamment sur le cervelet (lésions cérébelleuses). Les vertiges rotatoires intenses sont un des symptômes que ma sep m'avait donné à goûter, en son temps... Tu arriverais à décrire plus précisément ces épisodes ?Sinon je viens de me rappeler, j'ai eu plusieurs épisodes de vertiges assez violent il y a quelques semaines, alors que je ne suis pas sujettes aux vertiges. Je n'y ai pas prêté plus que ca attention car la cause peut être multiple mais ce que j'ai trouvé étrange, c'est que même allongée et les yeux fermés les vertiges continuaient (et ca pour le coup ca ne m'était jamais arriver).
Une autre page de ce même site, ici, me donne la précision suivante :Fondation Charcot a écrit :Il faut rappeler également que la SEP peut être "asymptomatique". Certaines personnes sont en effet porteuses de la maladie, mais ne présentent aucun symptôme. La découverte fortuite de plaques au niveau du cerveau sur une IRM, pratiquée par exemple après un traumatisme crânien ou à l'occasion de maux de tête, ainsi que la mise en évidence d'anomalies du LCR témoignant de réactions immunitaires anormales strictement comparables à celles observées dans la SEP, permet de poser le diagnostic de SEP asymptomatique.
On a donc "presqu'aussi nombreux" ici, "au moins aussi nombreux" dans la brochure que la HAS destinait aux généralistes pour les dégrossir un peu à propos de la sep, on reste de toute façon dans le même ordre de grandeur et on peut considérer à la louche (dispose-t-on d'un outil plus précis ? Non...), que pour chaque sépien diagnostiqué, il existe un autre sépien dont la sep s'exprimera tellement silencieusement, qu'elle ne sera jamais diagnostiquée.Fondation Charcot a écrit :Outre le fait qu'il est impossible d'identifier la totalité des malades, il faut rappeler qu'il est difficile d'évaluer le nombre de personnes porteuses d'anomalies biologiques et radiologiques semblables à celles rencontrées dans la SEP, mais dont le peu de manifestations cliniques ne justifie pas d'entreprendre des investigations paracliniques pour confirmer le diagnostic. Certains estiment qu'ils seraient presqu'aussi nombreux que les patients chez qui le diagnostic a été posé avec certitude.
Bonjour Sarah,
C'est bien ma peur, le neurologue a fait attention à sa formulation pour que ce soit accepté mais comme le ris est peu connu on peut pas être sûr que ca passe. Mais vu le prix du tecfidera (800 euros par mois remboursé à 65% je crois) sans l'ald je ne pourrais pas en prendre. Il m'a dit que c'était le même numéro d'ald que la sclérose en plaque, j'espère que ca ira.(À condition que le motif soit bon et accepté)
Je ne suis pas en ald car pas de diagnostic. Donc j’avance les frais de vsl, kiné, orthophoniste… je dois passé en ald mais mon médecin traitant attend un motif de mon neurologue. Donc ça devrait se débloquer prochainement.SarahCm a écrit : ↑24 mars 2024, 21:29 Bonsoir Christof,C'est bien ma peur, le neurologue a fait attention à sa formulation pour que ce soit accepté mais comme le ris est peu connu on peut pas être sûr que ca passe. Mais vu le prix du tecfidera (800 euros par mois remboursé à 65% je crois) sans l'ald je ne pourrais pas en prendre. Il m'a dit que c'était le même numéro d'ald que la sclérose en plaque, j'espère que ca ira.(À condition que le motif soit bon et accepté)
Tu as eu des difficultés avec une demande d'ald ?
Je vois... Pourtant tu as des symptômes, c'est dommages que ca ne suffise pas à justifier un remboursements des frais.je dois passé en ald mais mon médecin traitant attend un motif de mon neurologue.
"Syndrome radiologiquement isolé évolutif sur le plan neurologique avec indication de traitement selon centre expert"Quelle formulation a donné ton neurologue ?
L'urgence de la chose peut être discutée et doit être relativisée.SarahCm a écrit :J'ai trouvé ça assez aberrant comme délai. Ils font comment les gens avec un traitement à prendre en urgence ? Surtout que si j'avais été chez une autre mutuelle j'ai cru comprendre que le délai n'était que de quelques jours...