Salut Patrick,
PatrickS a écrit :Nostromo a écrit :rien n'oblige qui que ce soit à initier ni à poursuivre un traitement : avec la sep, le patient est beaucoup plus libre de choisir de ne pas se traiter qu'avec la plupart des pathologies. ............
Libre? Le neuro qui propose SAIT, donc, beaucoup de gens disent oui au traitement. Moi, lors de mon diagnostic, si on m'avait proposé un traitement, j'aurais dit oui tout de suite.
Ce qui m'avait en fait permis d'y échapper, c'était que Gout, que je voyais tout de même relativement régulièrement jusqu'en 2003 (disons tous les deux ans), ne m'en avait jamais proposé. La seule fois où j'avais discuté de traitements avec lui, c'était à mon initiative, parce que je venais d'emménager à Genève (en 2003 donc) et que j'y avais pris une neuro de ville qui, elle, tenait absolument à me coller sous traitement.
J'en étais alors à un peu plus dix ans de sep et deux ans et demi de ma poussée précédente (il ne s'était jamais passé autant de temps entre deux poussées) ; je ne souffrais d'aucun handicap résiduel particulièrement notable. La seule efficacité que prétendaient, alors, avoir les traitements, était d'espacer le temps qui séparait deux poussées, et après deux ans et demi de tranquillité totale sur ce front, je trouvais que je m'en sortais déjà bien assez bien comme ça et que cela ne justifiait certainement pas le fait de devoir me faire des injections régulières (j'ai la phobie des seringues

). Confronté à la question pour la première fois me concernant, Gout n'avait
vraiment pas poussé en direction d'un traitement.
Toi, par exemple, tu avais connu une phase récurrente-rémittente tellement tranquille que personne ne s'était rendu compte de rien avant ton passage en progressive

.
Donc, selon toi, la forme primaire progressive n'existe pas?
Je n'ai eu aucun symptôme, même léger avant de déclarer ma sep.
Seulement
certaines lésions inflammatoires (pas toutes, loin de là) entraîneront des symptômes. N'avais-tu d'ailleurs pas, à l'origine, été diagnostiqué en tant que sep rémittente, diagnostic corrigé un peu plus tard en PP ? Je crois me rappeler qu'un toubib t'avait dit qu'il existait des traitements, et vu qu'encore aujourd'hui il n'existe de traitements que pour la seule forme rémittente, ma foi... Cela me laisse supposer que lorsque tu as été diagnostiqué, tes IRM cérébrales montraient ce qu'il fallait comme anciennes lésions (est-ce le cas ?), mais qu'elles ne s'étaient simplement pas traduites par des symptômes.
Pour moi, toutes les formes de sep (latentes, rémittentes, primaires progressives, secondaires progressives) correspondent toutes, exactement, rigoureusement, à la même pathologie, mais qui s'exprimera simplement de façon différente d'un individu à l'autre. A ton avis, pourquoi les formes primaires progressives se déclenchent-elles en moyenne au même âge que celui où se déclenchent également les formes secondaires progressives, c'est à dire de toute façon, beaucoup plus tard que les formes rémittentes ?
A bientôt,
JP.