Les labos
Posté : 20 nov. 2007, 12:14
Bonjour,
Je pense qu’il faudrait que tu relises d’un peu plus prés ce que dit l’IGAS sur les médecins, entre autres «
«Ces visites influent plus fortement sur leurs comportements qu’ils ne le pensent et ne l’admettent».
Aussi lu dans l’article :
« Et il n’y a pas que les visites. «Celles-ci s’inscrivent dans une stratégie promotionnelle très large qui englobe la presse médicale, les divers dispositifs de formation médicale et les leaders d’opinion… Elle peut prendre des formes plus subtiles, comme l’insertion de médecins dans des études dont l’intérêt scientifique est limité», selon le rapport.L’Igas s’attarde sur le rôle des leaders d’opinion, comme les membres des sociétés savantes ou les professeurs de médecine, qui «jouent un rôle majeur en crédibilisant les messages des laboratoires. »
Aussi et plus grave, même si pour toi cela à l’air d’être un détaille pour une femme de mourir d’un cancer du sein mais bon tu as raison après tout ce n’est pas gravissime.
« Les enquêteurs prennent l’exemple de la diffusion des traitements hormonaux de substitution (THS), dans le cadre de la prise en charge de la ménopause. «En France, le rôle, notamment des sociétés savantes, parfois fortement sous l’influence des principaux laboratoires concernés, a été mis en relief. Ce rôle a été déterminant pour déterminer les traitements lors de la Conférence de consensus en 1991. A partir de 2002, lors de la publication d’études établissant les risques liés à ces traitements, les leaders d’opinion manifestèrent une forme de déni qui se traduisit notamment par des articles favorables au traitement dans la presse grand public.» »
Tiens un petit lien sur la fameuse sécurité des médicaments dont tu parle souvent:
http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules ... e&sid=5541
On peut il lire :
"Nous perdons du terrain en matière de sécurité des médicaments et cela est inquiétant", dit Thomas J. Moore, principal auteur de la recherche publiée dans les Archives of Internal Medicine.
Ou aussi :
Parmi les médicaments ayant causé le plus d'effets négatifs n'ayant pas entraîné la mort se trouvent les estrogènes, l'insuline, l'interféron bêta, la paroxétine (Paxil), le Clozapine, l'Oxycontin, le warfarin et le Fentanyl. La paroxétine (Paxil) est un antidépresseur, l'interféron beta est utilisé pour traiter la sclérose en plaques et le warfarin est un agent anticoagulant.
Je sais très bien ce que tu vas répondre, que « les médicaments ne sont pas des bonbons mais qu’il faut voir le fameux bénéfice / risque », au nom duquel on peu mourir pour faire avancer la science et la recherche.
Désoler pour la science et la recherche je m’y refuse catégoriquement.
Ce que je te propose c’est de faire une étude scientifique sérieuse concernant ce rapport de l’IGAS avec un truc du genre « Rapport IGAS vs Placebo » histoire de savoir si cela influence vraiment les médecins.

Je pense qu’il faudrait que tu relises d’un peu plus prés ce que dit l’IGAS sur les médecins, entre autres «
«Ces visites influent plus fortement sur leurs comportements qu’ils ne le pensent et ne l’admettent».
Aussi lu dans l’article :
« Et il n’y a pas que les visites. «Celles-ci s’inscrivent dans une stratégie promotionnelle très large qui englobe la presse médicale, les divers dispositifs de formation médicale et les leaders d’opinion… Elle peut prendre des formes plus subtiles, comme l’insertion de médecins dans des études dont l’intérêt scientifique est limité», selon le rapport.L’Igas s’attarde sur le rôle des leaders d’opinion, comme les membres des sociétés savantes ou les professeurs de médecine, qui «jouent un rôle majeur en crédibilisant les messages des laboratoires. »
Aussi et plus grave, même si pour toi cela à l’air d’être un détaille pour une femme de mourir d’un cancer du sein mais bon tu as raison après tout ce n’est pas gravissime.
« Les enquêteurs prennent l’exemple de la diffusion des traitements hormonaux de substitution (THS), dans le cadre de la prise en charge de la ménopause. «En France, le rôle, notamment des sociétés savantes, parfois fortement sous l’influence des principaux laboratoires concernés, a été mis en relief. Ce rôle a été déterminant pour déterminer les traitements lors de la Conférence de consensus en 1991. A partir de 2002, lors de la publication d’études établissant les risques liés à ces traitements, les leaders d’opinion manifestèrent une forme de déni qui se traduisit notamment par des articles favorables au traitement dans la presse grand public.» »
Tiens un petit lien sur la fameuse sécurité des médicaments dont tu parle souvent:
http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules ... e&sid=5541
On peut il lire :
"Nous perdons du terrain en matière de sécurité des médicaments et cela est inquiétant", dit Thomas J. Moore, principal auteur de la recherche publiée dans les Archives of Internal Medicine.
Ou aussi :
Parmi les médicaments ayant causé le plus d'effets négatifs n'ayant pas entraîné la mort se trouvent les estrogènes, l'insuline, l'interféron bêta, la paroxétine (Paxil), le Clozapine, l'Oxycontin, le warfarin et le Fentanyl. La paroxétine (Paxil) est un antidépresseur, l'interféron beta est utilisé pour traiter la sclérose en plaques et le warfarin est un agent anticoagulant.
Je sais très bien ce que tu vas répondre, que « les médicaments ne sont pas des bonbons mais qu’il faut voir le fameux bénéfice / risque », au nom duquel on peu mourir pour faire avancer la science et la recherche.
Désoler pour la science et la recherche je m’y refuse catégoriquement.
Ce que je te propose c’est de faire une étude scientifique sérieuse concernant ce rapport de l’IGAS avec un truc du genre « Rapport IGAS vs Placebo » histoire de savoir si cela influence vraiment les médecins.
