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Posté : 22 mars 2010, 19:04
Finistère Sclérose en plaques. L'avancée des traitements
22 mars 2010 - Réagir à cet article
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.À l'occasion du congrès régional de la sclérose en plaques, le professeur Edan, neurologue au CHU de Rennes et président de l'association Neuro-Bretagne, a fait le point sur la recherche en matière de traitements.
Deux nouveaux médicaments contre la sclérose en plaques devraient être mis sur le marché en 2011. Des traitements d'autant plus attendus par les patients qu'ils se prennent par voie orale et non plus par injection. Le professeur Edan a toutefois précisé que «ce n'est pas parce qu'il est pris par voie orale que le traitement est moins agressif. Les patients disent souvent qu'ils en ont marre des piqûres mais les traitements par injection sont très bien tolérés. Avec les nouveaux médicaments, il faut rester prudent et faire la balance entre les améliorations à court terme et les risques à long terme. C'est aux patients de prendre une décision en toute connaissance de cause».
Des effets secondaires
Des recherches sur deux nouveaux médicaments ont montré qu'ils permettent de réduire la fréquence des poussées de la maladie et le risque de handicap (2ephase de la maladie). Des personnes sont même en rémission. «Mais à quel prix?», a répété le professeur Edan qui a aussi présenté les effets secondaires observés selon les médicaments. Des cas de zona, un risque de cancer (même si on ne peut pas savoir s'il est directement dû au médicament) pour l'un. Une augmentation du rythme cardiaque, des effets sur les poumons, des complications oculaires, en revanche, pas trop de problèmes de cancer, pour l'autre.
Commencer les traitements tôt
Jusqu'à il y a peu de temps, les médecins attendaient au moins une deuxième poussée de la maladie pour proposer un traitement aux malades. Le professeur Edan a indiqué que, désormais, «nous avons la confirmation qu'il est important de ne pas tarder à choisir un traitement dès la première poussée. D'autant que maintenant, grâce à l'imagerie médicale, on pose plus facilement un diagnostic, et nous constatons que plus la maladie est prise en charge tôt, plus son évolution est lente». Il a rappelé que le traitement est beaucoup plus efficace quand on traite les patients avant l'apparition du handicap, deuxième phase pour laquelle il n'y a, pour l'instant, pas de médicament.
Stéphanie Le Bail
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.À l'occasion du congrès régional de la sclérose en plaques, le professeur Edan, neurologue au CHU de Rennes et président de l'association Neuro-Bretagne, a fait le point sur la recherche en matière de traitements.
Deux nouveaux médicaments contre la sclérose en plaques devraient être mis sur le marché en 2011. Des traitements d'autant plus attendus par les patients qu'ils se prennent par voie orale et non plus par injection. Le professeur Edan a toutefois précisé que «ce n'est pas parce qu'il est pris par voie orale que le traitement est moins agressif. Les patients disent souvent qu'ils en ont marre des piqûres mais les traitements par injection sont très bien tolérés. Avec les nouveaux médicaments, il faut rester prudent et faire la balance entre les améliorations à court terme et les risques à long terme. C'est aux patients de prendre une décision en toute connaissance de cause».
Des effets secondaires
Des recherches sur deux nouveaux médicaments ont montré qu'ils permettent de réduire la fréquence des poussées de la maladie et le risque de handicap (2ephase de la maladie). Des personnes sont même en rémission. «Mais à quel prix?», a répété le professeur Edan qui a aussi présenté les effets secondaires observés selon les médicaments. Des cas de zona, un risque de cancer (même si on ne peut pas savoir s'il est directement dû au médicament) pour l'un. Une augmentation du rythme cardiaque, des effets sur les poumons, des complications oculaires, en revanche, pas trop de problèmes de cancer, pour l'autre.
Commencer les traitements tôt
Jusqu'à il y a peu de temps, les médecins attendaient au moins une deuxième poussée de la maladie pour proposer un traitement aux malades. Le professeur Edan a indiqué que, désormais, «nous avons la confirmation qu'il est important de ne pas tarder à choisir un traitement dès la première poussée. D'autant que maintenant, grâce à l'imagerie médicale, on pose plus facilement un diagnostic, et nous constatons que plus la maladie est prise en charge tôt, plus son évolution est lente». Il a rappelé que le traitement est beaucoup plus efficace quand on traite les patients avant l'apparition du handicap, deuxième phase pour laquelle il n'y a, pour l'instant, pas de médicament.
Stéphanie Le Bail