suites flashes cortisone : médicaments ?

Rebif, boolus, etc... vous continuez le traitement mais c'est très dur. Que ressentez-vous ?

VOUS NE TROUVEZ PAS VOTRE TRAITEMENT ICI ?
--> Demandez nous de créer un nouveau forum dédié à votre traitement par message privé à Defcom, Bashogun ou Freddes.
Règles du forum
Retrouvez ici, les discussions autour des différents traitements et leurs effets secondaires ou encore la recherche sur la maladie.
Le caractère sérieux de cette catégorie du forum est incompatible avec les posts inutiles et sans importance réelle avec le sujet.

Nous vous demandons donc de réserver vos posts sans liens sérieux ou hors sujet à d'autres parties du forum qui sont prévues à cet effet ;)

Les débordements seront corrigés après concertation inter modos, et vous serez bien sur avertis en PV.
Toute réaction à ces corrections ne seront pas admises en public, vous pourrez revenir vers nous en PV uniquement.

Merci de votre compréhension
om77777

Message non lu par om77777 »

Ouf, ça y est, je peux commencer à répondre…
Pour moi, une vision holistique (du grec olos, qui veut dire "tout") considère….
Bon, sur tes diverses premières réflexions entre holistique et global, une phrase suffira :
Nous sommes d’accord toi et moi.
Dans ma tête (j’avais dû mal m’exprimer), effectivement, l’holistisque c’est le global. Et donc, effectivement, sur la question de la valeur unique, nous sommes aussi d’accord.

Nb : c’est holos, avec un H, en pricipe, non ?


« ça ne veut pas dire que ces éléments simples, quand on les remet dans l'ensemble, ne sont pas considérés par la sicience comme interagissant ensemble, au contraire… »

D’accord aussi sur ce principe indéniable, SAUF QUE la science réduit trop systématiquement ses angles d’approche. Par exemple, alors qu’il me semble évident que des facteurs comme le passé (et présent) psychologique d’un individu sont essentiels dans des maladies graves (en particulier les auto-immunes), cela est totalement mis au rebus par la science.
Et pourtant, selon moi, si on ne travaille pas, entre autres, sur ces terrains, la « science médicale » ne risque pas de trouver des causes à quoique ce soit, et rester éternellement en aval, et ne traiter que les conséquences, et donc tout considérer sous l’angle de la « crise » (on soigne quand ça va, de façon évidente, mal, et tout le processus GLOBAL qui a permis d’arriver à une situation de crise, n’est absolument pas pris en compte).
J’y reviendrai plus en détail plus tard (concernant mes propres recherches).

Je profite de ce moment de notre dialogue pour bien préciser que je ne rejette pas les pratique allopathiques (si j’ai pu être debout ces 20 dernières années, c’est parce qu’un jour de 1986 on m’a administré de la cortisone qui m’a fait passer de la paralysie totale à un état physique considéré comme normal).
Je pense juste qu’elle sont adaptées à des situations de crise (et qu’elles engendrent des effets secondaires, quoique l’on dise), mais que leur utilisation pourraient être largement évitées si l’on soignait tout au long de la vie le « terrain » (nutrition, hygiène du corps, psychologie, les diverses problématiques de santé publique comme les pesticides, engrais, ou amalgames dentaires…), ce qui éviterait un certain nombre de cas de crise (désolée, Invité, je ne peux quantifier.. ;o).

De même, pour répondre à une de tes remarques, j’apprécie beaucoup la dimension ANALYTIQUE qu’apporte la science en général, d’autant plus qu’elle est largement « affinée » ces deniers temps par des technologies de plus en plus évoluées, car la vision holistique en fait souvent l’économie, ce que je trouve, pour le coup DÉSÉQUILIBRÉ !


Mais pour revenir à la science en général, je trouve que cette façon de porter l’ANALYTIQUE comme référence SYSTEMATIQUE à tous les niveaux de notre réflexion ou appréhension du monde, est non avenue (a priori, et a posteriori).
Ce « pseudo-scientisme » généralisé a envahi la société (accompagné d’un cortège millénaire de « croyances », et superstitions pour contre-balancer, d’ailleurs), et nous fait prendre des détails pour des choses essentielles, et vice e versa.

En effet, de même que nous avons un hémisphère cérébral plus émotionnel et global que l’autre, qui est plus analytique et rationnel, comme une sorte de « balance » pour appréhender le monde, je pense que notre façon de soigner (et envisager l’existence) serait plus en accord avec l’équilibre profond dont nous sommes issus si nous savions passer de l’analytique au global, et vice e versa.
C’est loin d’être le cas.


A mon sens, ce n'est pas parce qu'une vision est mécaniste qu'elle ne concerne que le long terme. Ou alors il me manque un élément d'argumentation que tu n'as pas précisé.
Heu… je ne sais plus le contexte (et plus assez de neurones pour rechercher)… mais sans doute, je devais parler de la médecine officielle qui, pour moi, ne se donnant les moyens de ne résoudre les choses qu’au niveau des conséquences, comme je viens d’essayer de l’évoquer en parlant de la science en général, est réduite à une vision « court-terme » (ne sais pas le dire autrement), qui se perd, de conséquence en conséquence, dans le détail.

Ex : la longue période que nous n’avons pas encore fini de traverser où les spécialistes attribuent une cause à un symptôme, la cause ne se révèle pas correcte, et la vision globale du généraliste qui permet de rectifier le tir (quand on a la chance qu’il ait été rectifié)…



Sinon, sur ce que tu dis sur la phyto, je le pense aussi (principe actif).
J’ai commencé de la phytothérapie, et en ai vu les effet ; pour l’homéopathie, je ne peux rien te dire, car je ne pratique pas.

j'ai rédigé un dossier cette année sur les conséquences de Tchernobyl, dans le cadre d'un de mes cours).
Tu es prof ?
le danger était minime
Que veux-tu dire ?
j'essaie de me renseigner au maximum pour ne pas classer dans le répertoire "complot et manipulation" des dossiers qui peuvent relever d'une erreur humaine, d'appréciation, ou de la paranoia de ses détracteurs.
Moi aussi.
Je ne renie rien en bloc à cause d'a priori
Bravo !
j'attends juste qu'on me montre que ça fonctionne, tout simplement.
(l'holistique).
1- si tu restais uniquement dans une vision scientifique, tu ne verrais rien.
2- « qu'on me montre » => la « démonstration » a une valeur, mais dans l’holistique, l’expérience personnelle intérieure est indispensable. Sans quoi, on ne risque pas d’être convaincu…

J’y reviendrai dans un 2è post, en parlant de mon expérience holistique (qui est en perpétuelle évolution évidemment).

C'est un défaut de la nature humaine : c'est logique qu'un point de vue admis par un grand nombre de personnes soit plus difficile à remettre en cause qu'une opinion prônée par un plus petit groupe, hélas.
Oui, ça rejoins ce que je dis précédemment.
J'aime beaucoup ta vision critique "réellement scientifique" (il y a tellement de "scientifiques" ou assimilés qui sont pétris d'a priori, et donc intellectuellement malhonnêtes... et donc, trouvé-je bien peu scientifiques dans leur démarche)
comment sais-tu que c'est cette acidité qui est à l'origine de l'évolution de ta maladie ?… La science tire sa connaissance de l'étude détaillée et de la preuve scientifique. D'où la vision holistique tire sa connaissance ?»
ça va faire l’objet d’un 2è post car tu me demandes de synthétiser, en qqs paragraphes, 30 ans de recherches personnelles. (eh oui, je n’ai pas fait de cours, là-dessus :o).

je vais reposer mes neurones confits...
@+
Om.
Invité

Message non lu par Invité »

om77777 a écrit :
Heu, Invité, avant de faire du "tout holistique" (si je puis dire), tu peux me dire un peu précisément :

1- comment fonctionne l'Interferon au niveau des cellules nerveuses ?

2- comment il se fait que des institutions vénérables (Charcot, Inria...) admettent ne pas voir de corrélations effectives entre lésions au niveau myéline et symptômes cliniques, et dans le même temps, continuent d'admettre qu'un diagnostic SEP soit basé sur des IRM cérébrales et médullaires montrant des lésions (actives ou non) ?
Om
Je vais répondre d'abord à ce message, et je te laisse terminer de décrire ce que tu voulais terminer avant de continuer le débat "tout holistique".

1 - L'interféron.

L'intérféron est une substance naturellement produite par nos globules blancs, responsables, entre autres, de la défense du corps contre les agressions extérieures, mais aussi parfois produites par d'autres cellules. Il existe trois types d'interférons : alpha, bêta et gamma. Dans le cadre de la sclérose en plques, ce sont les IFN (abréviation d'interferon) beta et gamma qui nous intéressent. Ces substances appartiennent à la famille des cytokines, des molécules qui servent à certaines cellules à "communiquer" entre elles. Leur but est généralement de défendre l'organisme contre les agressions virales ou bactériennes, en jouant sur plusieurs facteurs, en particulier la stimulation de la production de protéines antivirales, un effet anti-prolifératif ou une stimulation de certains lymphocytes (globules blancs).

Dans le cadre de la sclérose en plques, on utilise l'interféron beta (sous deux formes : beta-1a : avonex et rebif et beta-1b : betaseron). Le mécanisme d'action dans la sep n'est pas encore complètement éucidé, à cause de la multiplicité des effets qu'a l'interferon sur certaines de nos cellules, mais on dispose déjà de plusieurs pistes. Premièrement, pour répondre directement à ta question, l'interféron n'agit pas sur les cellules nerveuses (ou en tous cas, ce n'est pas sa visée principale). Il agit surtout sur les globules blancs, dont certains sont responsables de la destruction de la gaine de myéline qui joue un rôle dans les symptômes de la sep. On a remarqué que l'interféron avait les effets suivants :
- un augmentation de la production de l'interleukine-10, une substance anti-inflammatoire, qui calme donc les réactions immunitaires excessives (la destruction de la myéline par les globules blancs, apr exemple)
- Une diminution de la production de l'interleukine 12 et de l'interferon gamma, qui sont toutes les deux des substances augmentant l'inflammation, et donc la destruction de la myéline. L'action néfaste de l'interferon gamma a d'ailleurs été montrée par d'autres études au cours desquelles on a remarqué que l'injection d'interferon gamma aggravait la maladie.

L'interféron beta a peut-être d'autres effets, mais je en suis pas assez calé dans le domaine pour en parler, et je ne les connais pas. Ceux que je décris ici sont les effets qu'on pense être les plus probables de l'interféron beta (en tous cas, c'est ce qu'on a constaté chez les patients). Un lien pour en savoir plus :
http://www.biam2.org/www/Sub5160.html , et également l'article de wikipedia sur les interferons.

2- Les lésions et leur corrélation avec les symptômes

Il est vrai qu'on ne remarque pas de corrélation entre les lésions visibles à l'irm et les symptômes présents chez les patients. Ca a d'ailleurs longtemps intrigué les chercheurs qui se penchent sur la sep (et ça continue d'intriguer). Tu fais remarquer qu'il est étrange que le diagnostic de la sep repose sur l'existence de ces lésions. Tout d'abord, un diagnostic de sep se fait rarement avec seulement une irm. Généralement, on fait passer également d'autres tests, comme la ponction lombaire ou les potentiels évoqués. Parfois, quand les symptômes sont vraiment évocateurs, l'irm suffit, mais c'est rarement le cas (on dit que l'irm est non-spécifique). Ensuite, dire qu'il n'y a pas de corrélation entre les symptômes et les plaques ne veut pas dire que la maladie n'est pas liée aux plaques. Ca veut seulement dire que tel symptôme ne peut pas être associé directement à une plaque à tel ou tel endroit dans le système nerveux. Par exemple, quelqu'un ayant des troubles de l'équilibre ne présentera pas forcément des plaques à un endroit déterminé : on ne peut pas dire : vos avez une plaque ici, alors vous avez tel symptôme. En revanche, on sait que dans 95 % des cas de sclérose en plaques, il y a des lésions quelque part dans le cerveau ou la moelle. et ce que je disais à propos de la localisation des plaques n'est pas tout à fait vrai : quelqu'un présentant des lésions sur le nerf optique a de fortes de chances d'avoir ou d'avoir eu une névrite optique, plus ou moins grave. C'est aussi valable pour certains autres symptômes, avec les plaques médullaires. Le fait donc que quasiment toutes les personnes atteintes de sep présentent des lésions à l'irm permet donc d'en faire un critère diagnostique. Et c'est justement parce qu'il y a un très petit nombre de personnes qui n'en présentent pas qu'on pratique des examens complémentaires. Il faut tout de même noter que ce n'est pas parce qu'on ne voit pas de plaques à l'irm qu'il n'existe pas de lésions. Les irms actuelles sont limitées en précision, et si les lésions sont trop petites, on ne les verra pas. C'est peut-être les 5 % qui manquent. Par exemple, si vous lisez des articles sur le web, vous verrez qu'on commence à parler de la "substance blanche d'apparence normale", qui désigne des zones du cerveau apparaissant normales à l'irm, mais étant tout de même lésées, plus finement. Qui plus est, certaines autres maladies peuvent donner des lésions qui ressemblent un peu celles de la sep, d'où l'intérêt des examens complémentaires.

D'autre part, on peut parler d'un deuxième aspect dans cette corrélation. Effectivement, on ne voit pas de corrélation directe entre les symptômes et les plaques. Néanmoins, le suivi des patients commence à montrer un autre type de corrélation : on constate que le nombre de plaques est souvent corrélé avec le handicap atteint 10 ou 15 ans plus tard. Les chercheurs qui ont constaté ce fait pensent qu'il faut atteindre un "seuil" pour que les lésions s'expriment cliniquement et soient la conséquence de symptômes. Pour illustrer mes propos, je vous maisse un lien vers un article de la revue "neurologie"
http://www.neurologies.net/pathologies/ ... e.opti.pdf
On émet souvent plusieurs hypothèses pour expliquer cet effet de seuil :
- La remyélinisation partielle : on a remarqué que chez les patients atteints de sep, une réparation de la gaine de myéline s'opérait souvent après une attaque. La gaine se reconstitue, et permet au message nerveux de circuler à nouveau (la destruction de la gaine de myéline empêche le message nerveux de passer, et engendre les symptômes de la sep). En revanche, cette nouvelles gaine de myéline est beaucoup plus fine que la gaine originale. La lésion est donc toujours visible à l'irm, puisque toute la myéline n'a pas été reconstruite. (une lésion est visible en irm parce que le contenu en eau des tissus est augmenté : ils ont été détruits). Néanmoins, le signal passe tout de même, car il n'a pas besoin d'une gaine de myéline très épaisse pour se propager. Au bout d'un moment, (10-15 ans) ce mécanisme de réparation de la myéline peut s'épuiser, et résulter en une coupure totale de l'influx, engendrant les symptômes. Pourtant, on aura effectivement peu ou pas vu de changement à l'irm.

- Une deuxième explication à cette absence de corrélation est le phénomène de plasticité cérébrale. On dit souvent que nous ne nous servons que d'un petite partie de nos neurones, et que beaucoup d'entre eux sont peu actifs en attendant de servir à quelque chose. Lorsqu'une zone du cerveau est lésée, comme dans la sep, on a pu constater que le cerveau mobilisait des zones inactives pour compenser la zone abîmée : c'est comme une déviation : l'influx nerveux emprunte un autre chemin qui n'était pas utilisé auparavant, mais qui fonctionne quand même, pour "contourner" la zone abîmée. On estime qu'on dispose d'un réserve de peut-être 40 % de notre cerveau. Ce phénomène peut expliquer par exemple que certaines personnes présentent de nombreuses lésions, ou une grosse plaque, sans avoir de symptômes graves. Malheureusment ce phénomnène de plasticité peut s'épuiser au bour d'unmoment, et on voit alors les handicaps apparaître. On pense ainsi que c'est une des raisons pour laquelle l'état des personnes ayant eu la sep jeunes se dégrade moins vite que celui des personnes l'ayany eu à 40 ans. Par ailleurs, ce mécanisme n'est peut-être pas utilisable dans tous les cas. Si une zone clé est abîmée, le "contournement" ne sera peut-être pas possible, comme par exemple si toute la largeur de la moelle éipinière est touchée : il sera difficile de passer par ailleurs.

Enfin, pour terminer sur la corrélation lésions/symptômes, il exact de dire que les lésions matérialisée par des hypersignaux T2 sont rarement corrélées aux symptômes au moment de l'irm, néanmoins, il existe un autre type de lésion, matérialisé par des signaux hypointenses en T1 ou T2 (je ne sais plus lequel), qui correspondent aux zones ou les axones eux-mêmes (c'est à dire pas seulement la gaine de myéline qui les entoure) ont été détruits. Ces lésions, intervenant souvent après un temps plus long, sont elles bien mieux corrélées au handicap clinique et aux symptômes.

Voilà, j'espère avoir été assez clair et n'avoir pas raconté trop de bêtises, mais ce message est seulement le fruit de mes recherches et de questions posées à des spécialistes.

om7777, j'attends la suite de ton expérience avec le holisme pour continuer là-dessus :wink: Je rajoute juste un petit commentaire en attendant : le mot holisme vient du grec " Ολος". Je n'ai jamais fait de grec, donc j'ai simplement transcris bêtement le mot avec des caractères européens. Il se peut que les conventions prescrivent de rajouter un "h" en début de mot, quand on écrit des racines grecques en caractères latins, mais je n'en sais rien. :D
Modifié en dernier par Invité le 27 août 2007, 16:42, modifié 1 fois.
Bulle

Message non lu par Bulle »

Merci pour toutes ces précisions invité cou3
om77777

Message non lu par om77777 »

Je me joins à Bulle pour te remercier, Invité.

Dans ce post, juste une petite remarque sur mon propre diagnostic. Lorsque tu dis :
Tout d'abord, un diagnostic de sep se fait rarement avec seulement une irm. Généralement, on fait passer également d'autres tests, comme la ponction lombaire ou les potentiels évoqués. Parfois, quand les symptômes sont vraiment évocateurs, l'irm suffit, mais c'est rarement le cas (on dit que l'irm est non-spécifique).
D’accord, tu dis « rarement » et « en général », mais ce qui me questionne sur les pratiques des médecins, c’est qu’à l’époque où on m’a soutenu bec et ongle que je n’avais pas la SEP, j’avais fait une ponction lombaire (qui révélait une inflammation) en plus de l’IRM (des plaques apparaissaient). Or, récemment, pour le diagnostic sep, on ne m’a fait passer que l’irm, sans PL et encore moins d’évocation de mes potentiels (kesskecèke ce truc encore ? bon, t’es pas obligé de répondre ; je vais surfer ;o)…
Remarque, ma neuro précédente (celle qui m’a diagnostiquée) me voyait une sep progressive, alors celle que j’ai vue en août (et qui m’évoque l’Interferon, plutôt que mes potentiels.. ;o) me voit une sep par poussées… tu comprends que je doute parfois de la médecine allopathique… :o)

@+ dès que j’aurai pu gratter quelques réflexions holistiques.
Om
angel

Message non lu par angel »

Salut Om,

Juste pour dire que pour la PL je crois que ça ne sert à rien de la faire plusieurs fois : c'est positif ou c'est négatif.
En tous cas le neuro que j'ai vu en 2003 m'a dit que ce n'était pas la peine d'en refaire une : j'ai récupéré les résultats de celle que j'avais faite en 96 (d'ailleurs je n'étais pas très chaude pour en refaire une... :wink: )
Sinon pour les potentiels évoqués on te met des électrodes sur la tête : ça ne fait pas mal, mais je ne sais absolument pas à quoi ça sert.
J'espère que toi ou Invité vous pourrez nous renseigner.
om77777

Message non lu par om77777 »

Merci Angel :lol:

On va voir pour les "potentiels évoqués"... c'est quasi-poétique, comme formulation...
on verra si la réalité l'est, elle aussi... heu...en dehors des électrodes sur le crâne... :shock:

Om
Invité

Message non lu par Invité »

om77777 a écrit :Je me joins à Bulle pour te remercier, Invité.

D’accord, tu dis « rarement » et « en général », mais ce qui me questionne sur les pratiques des médecins, c’est qu’à l’époque où on m’a soutenu bec et ongle que je n’avais pas la SEP, j’avais fait une ponction lombaire (qui révélait une inflammation) en plus de l’IRM (des plaques apparaissaient). Or, récemment, pour le diagnostic sep, on ne m’a fait passer que l’irm, sans PL et encore moins d’évocation de mes potentiels
Je ne peux pas faire de commentaire sur ton propre diagnostic, d'une part parce que je ne suis pas médecin, et même si je l'étais, je n'aurais pas le dossier sous les yeux, et je ne pourrais pas me prononcer. Une ponction lombaire peut révéler une inflammation sans que ce soit la sep, par ailleurs, ça dépend ce qu'on trouve : par exemple, la maladie de Lyme (transmise par les tiques) produit une inflammation dans le liquide cephalo-rachidien, mais elle n'est pas tout à fait de même nature que celle de la sep, je crois. Pour l'irm, c'est apreil : des plaques peuvent avoir un autre orgine : mini accidents vasculaires cérébraux, tumeurs...

Qui plus est, d'après ce que tu dis, tu as eu tes premiers symptômes il y a 20 ans, et à cette époque, le diagnostic irm était beaucoup moins normalisé que ce que j'ai expliqué précédemment : on était beaucoup moins sûr de sa valeur diagnostique qu'aujourd'hui, d'autant plus que les machines étaient nettement moins précises. Je ne dis pas ça pour systématiquement dédouaner les médecins qui t'ont suivie il y a 20 ans, il se peut très bien qu'ils aient fait une erreur, je n'en sais rien. Mais je propose quelques hypothèses qui pourraient expliquer ce qui s'est passé. Une dernière hypothèse pourrait être effecitivement de t'avoir caché la sep, pour te protéger en espérant que tu puisses vivre une vie normale sans symptômes. J'ai évoqué cet aspect dans une autre partie du forum aujourd'hui (coincidence), je ne vais donc pas revenir dessus, amis je t'invite à aller voir si tu veux des précisions sur ce que je veux dire.

Aujourd'hui, on ne t'a pas refait de ponction lombaire, peut-être parce que l'irm est plus évocatrice de sep qu'elle ne l'était il y a 20 ans, peut-être aussi parce qu'on est beaucoup plus sûr de sa valeur diagnostique qu'il y a 20 ans. Qui plus est, tu remarqueras qu'on te fait tout de même passer des examens complémentaires (les potentiels évoqués) pour être sûr.
Remarque, ma neuro précédente (celle qui m’a diagnostiquée) me voyait une sep progressive, alors celle que j’ai vue en août (et qui m’évoque l’Interferon, plutôt que mes potentiels.. ;o) me voit une sep par poussées… tu comprends que je doute parfois de la médecine allopathique… :o)
En ce qui concerne la forme de ta sep, là je ne peux vraiment rien dire. Il se peut aussi qu'elle ait évolué entre les deux diagnostics, ou qu'il y ait eu une erreur au départ, je n'en sais absolument rien. Mais je comprends que cela puisse te faire douter de la médecine allopathique. Ce qu'il faut te dire, hélas, c'est qu'elle n'est pas parfaite (ce serait trop beau), et que la sep, il y a 20 ans, était une maladie particulièrement difficile à diagnostiquer : ses symptômes peuvent être ceux de nombreuses autres maladies, ils sont très variables, et les principaux critères diagnostics ne sont pas toujours tous remplis par les patients atteins de sep (parfois, la PL est négative, par exemple. parfois, c'est l'irm qui l'est...). Ca vient du fait que la maladie peut prendre des formes très différentes (biologiquement, une progressive ne ressemble pas du tout à une rémittente), et les critères diagnostics aussi, par voie de fait.

Une dernière chose pour éclairer votre lanterne sur les potentiels évoqués : c'est un examen qui consiste à mesurer la vitesse de transmission du signal nerveux. On envoie un petit signal électrique à un endroit du corps (par exemple la main, si tu as des symptômes sensitifs dans la main), et on mesure le temps qu'il met à remonter jusqu'au cerveau (pour ce faire, on place des petites électrodes sur la tête). Si ce temps est trop long, ça veut dire que le signal apsse mal, et donc qu'il y a des chances que la myéline soit endommagée quelque part. Ce n'est pas la seule raison pour laquelle un signal nerveux pourrait mal se propager, mais ça peut confirmer d'autres critères diagnostics qui évoqueraient déjà une sep. L'examen n'est absoulment pas douloureux, et les électrodes sont des petites aiguilles (genre acupuncture, je crois) ou des patchs qu'on place sur le cuir chevelu. il me semble qu'on dit "évoqués" parce qu'on les provoque artificiellement en envoyant un petit signal dans les nerfs (rassurez-vous, il est vraiment minuscule : un millionième de volt environ). On "évoque" donc l'influx nerveux.
gis

Message non lu par gis »

Non non pas d'aiguille mais que des patchs posés sur une sorte de colle sableuse qui fait contact. c'est pas douloureux du tout.
Il exite aussi les PEV : potentiels évoqués visuels, c'est un peu pareil, sauf qu'on regarde un écran d'ordi et ça mesure tout seul ce que le nerf optique transmet au cerveau, magique non mdr mdr mdr
Après ya pu qu'à faire un bon shampoing...
Invité

Message non lu par Invité »

gis a écrit :Non non pas d'aiguille mais que des patchs posés sur une sorte de colle sableuse qui fait contact.
En fait ça dépend. Parfois, on a besoin de mettre des aiguilles à la place des patchs, en particulier si on a beaucoup de cheveux, ou des cheveux assez épais (les patches fonctionneraient moins bien) La personne que je connais qui a la sep a passé cet examen avec des aiguilles. Et effectivement, comme tu le dis, gis, dans un cas comme dans l'autre, c'est indolore. Un lien pour illustrer :
http://www.chu-charleroi.be/EducationPa ... voques.pdf
coco51

Message non lu par coco51 »

très intéressant ce sujet
j'ai beaucoup de cheveux :mrgreen: et j'ai eu les patchs, et je confirme pas de douleurs pour les PEV
je veux juste rajouter ça : pour le diagnostic de ma sep, à mon avis les médecins n'ont pas voulu faire d'erreur ... en 7 mois et dans l'ordre : un scanner crâne (qui n'a rien montré), un IRM qui a révélé des plaques et qui "fait penser à une maladie démyélisante", 2 PL (dont une ratée), et un IRM médullaire (parce qu'ils étaient pas sur du résultat de la PL vu qu'il m'avait aussi ponctionné du sang)
diagnostic : SEP rémittente (je pense c'est celle qui évolue par poussées) et direct traitment Bétaféron

tout ça pour dire, que les examens sont prescrits en fonction des patients, des doutes ou pas des médecins, c'est pourquoi personne n'a exactement la même choses


ah je voudrais ajouter que j'ai un très bon généraliste et une très bonne neurologue, qui ne font que répondre à mes questions, et ne m'en disent pas trop je pense, si ça ne sert à rien
om77777

Message non lu par om77777 »

Oups, les amis, je n'ai pas le temps et l'énergie de lire vos derniers posts (bien qu'ils constituent des réponses à mes dernières observations) car je m'occupe actuellement de questions plus prosaïques de droit du travail, car pour la 1ère fois, je vais devoir m'arrêter de travailler un peu longuement.
Et comme je ne connais rien à mes droits, ça me prends actuellement toute mon énergie disponible (elle est maigre).

Quand j'en aurai fini avec ces problèmes peu palpitants, mais incontournables, je me rebrancherai, et réagirai avec plaisir.

@+
Om.
Répondre

Retourner vers « Les traitements médicaux et les effets secondaires »