Le froid extrême pour soulager des maladies chroniques ?
Posté : 20 juil. 2020, 13:13
Cette fois, il s'agit d'un article canadien qui reprend notamment le rapport de l'Inserm, dont il a été question déjà dans cette même rubrique. Il y ajoute des témoignages éclairants ainsi que l'avis de Santé Canada.
Le froid, c'est souvent bénéfique, mais localisé et en lien / pour permettre des pratiques de rééducation.
Mais faut-il croire aux promesses des promoteurs de la cryothérapie 'corps entier' qui semble bénéficier d'un effet de mode ? Pas si sûr...
Le froid extrême pour soulager des maladies chroniques?
l-express.ca - Catherine Crépeau - 17 juillet 2020 - Agence Science-Presse
Exposer le corps à -195 degrés Celcius
Le froid est utilisé en médecine depuis des centaines d’années pour lutter contre les douleurs et l’inflammation. Pensons aux compresses froides appliquées localement sur des foulures pour diminuer l’enflure.
Mais plus récemment, est né un engouement pour un autre type de soins à base de froid: la cryothérapie corps entier.
D’abord utilisée par les sportifs pour diminuer leurs douleurs musculaires, la cryothérapie du corps entier est désormais proposée pour réduire l’inflammation et la douleur chez des malades chroniques ou pour traiter la sclérose en plaques.
(...)
Selon ses promoteurs, cette forme de cryothérapie réduit l’inflammation, les douleurs articulaires, les rhumatismes et la fatigue. Chez les sportifs, elle préviendrait et traiterait les douleurs musculaires.
Maladies chroniques ou neurologiques
(...)
Les explications sur les mécanismes biologiques en jeu sont « diversement convaincantes et ne sont de toute façon pas suffisantes », selon un rapport d’expertise publié en 2019 par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), en France.
(...)
Insuffisance de preuves
Ces quatre études représentent elles-mêmes un faible échantillon: en tout, seulement 60 hommes et 4 femmes, âgés en moyenne de 23 ans. Les résultats suggèrent une réduction de la douleur au repos de 1 à 72 heures après l’exercice, tout en soulignant que la cryothérapie pourrait n’être aucunement responsable et qu’elle pourrait même avoir aggravé la douleur.
(...)
Dans le rapport d’expertise de l’Inserm publié en 2019, les auteurs soulignent que lorsque des effets positifs sont rapportés, ils sont «modestes et mesurés uniquement à très court terme».
(...)
Article intégral
Le froid, c'est souvent bénéfique, mais localisé et en lien / pour permettre des pratiques de rééducation.
Mais faut-il croire aux promesses des promoteurs de la cryothérapie 'corps entier' qui semble bénéficier d'un effet de mode ? Pas si sûr...
Le froid extrême pour soulager des maladies chroniques?
l-express.ca - Catherine Crépeau - 17 juillet 2020 - Agence Science-Presse
Exposer le corps à -195 degrés Celcius
Le froid est utilisé en médecine depuis des centaines d’années pour lutter contre les douleurs et l’inflammation. Pensons aux compresses froides appliquées localement sur des foulures pour diminuer l’enflure.
Mais plus récemment, est né un engouement pour un autre type de soins à base de froid: la cryothérapie corps entier.
D’abord utilisée par les sportifs pour diminuer leurs douleurs musculaires, la cryothérapie du corps entier est désormais proposée pour réduire l’inflammation et la douleur chez des malades chroniques ou pour traiter la sclérose en plaques.
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Selon ses promoteurs, cette forme de cryothérapie réduit l’inflammation, les douleurs articulaires, les rhumatismes et la fatigue. Chez les sportifs, elle préviendrait et traiterait les douleurs musculaires.
Maladies chroniques ou neurologiques
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Les explications sur les mécanismes biologiques en jeu sont « diversement convaincantes et ne sont de toute façon pas suffisantes », selon un rapport d’expertise publié en 2019 par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), en France.
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Insuffisance de preuves
Ces quatre études représentent elles-mêmes un faible échantillon: en tout, seulement 60 hommes et 4 femmes, âgés en moyenne de 23 ans. Les résultats suggèrent une réduction de la douleur au repos de 1 à 72 heures après l’exercice, tout en soulignant que la cryothérapie pourrait n’être aucunement responsable et qu’elle pourrait même avoir aggravé la douleur.
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Dans le rapport d’expertise de l’Inserm publié en 2019, les auteurs soulignent que lorsque des effets positifs sont rapportés, ils sont «modestes et mesurés uniquement à très court terme».
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Article intégral
