Rebiff et depression?

Virgin

Rebiff et depression?

Message non lu par Virgin »

Je suis sous rebiff 44 depuis 15 jours et je sens un changement de mon humeur.
Est ce normal? je m'inquiete car je suis irritable et je m'éverve facilement avec ma petite de 22 mois, ce qui me rend malheureuse!!! avec mon mari n'en parlons pas; je suis une vraie plaie, en + de la maladie j'ai peur qu'un beau jour il me claque la porte au nez et se casse :(
Subir la maladie c'est déjà un sacré truc en soi :roll: mais en + les effets secondaires des ttt n'en parlons pas!
là je me sens nulle et désarmée, je suis désagréable malgré moi, j'aime mon mari et ma puce + que tout!!!!!!! je ne peux pas rester comme ça! j'ai été sous rebiff 1 an 1/2 et j'ai arreté en prévision de la grossesse;je me souviens pas de ces effets au tout début (mais il faut dire qu'à cette époque je vivais seule)
MAJESTY

courage

Message non lu par MAJESTY »

coucou
au debut de la maladie j'etais sous rebif 22 les premiers temps je peter la forme est ensuite tous ces dégrader immense fatigue irritable et désagréable avec ma fille qui avait que trois ans a l'époque;
jesuis aller voir le neuro en lui expliquantl le probleme et il ma changer de traitement de suite
le mieux est que tu en parle avec ton neuro en attendant dis toi que tu es pas nul bien au contraire et si ton mari t'aime vraiment il saura etres patient et il ne se cassera pas gros bizzz et essaie de garder le moral :D :D :wink:
Pat La Fourmi

Message non lu par Pat La Fourmi »

bonsoir
les symptômes dépressifs ont un des effets secondaires des interférons, contacte ton neuro rapidement et en effet cela nécessitera peut-être de changer de traitement
la consultation d'un psy n'est pas de trop non plus et parfois la béquille chimique comme on dit n'est pas inutile (avec ou sans traitement)
bon courage et ne reste pas comme ça
Pat
Virgin

Message non lu par Virgin »

Je dirais que ça a l'air de s'aténuer, pour le psy j'y songe sérieusement... pas seulement pour la SEP d'ailleurs ;)
Pimpernelle

Message non lu par Pimpernelle »

Courage, Virgin !

Je trouve qu'on est admirables, toi, Pat, Majesty, Valou, moi, et les autres ! Tenir au quotidien avec une maladie vraiment handicapante, élever ou non des enfants, parfois travailler encore ... et essayer de garder le sourire pour ne pas faire fuir nos mecs :D

Virgin, les hauts et les bas, même violents, font partie de la SEP. Mais ça vaut la peine de se faire aider : médics, groupes de soutien, s'offrir une activité dans laquelle on peut se défouler/se ressourcer. Et rien que pour toi, ma décision d'aujourd'hui : s'offrir chaque jour un moment-cadeau. J'en attends beaucoup de bien :wink:

Pat, j'ai aussi lu sur la notice du Rebif qu'il est déconseillé en cas de dépression, et c'était un de mes arguments pour ne pas commencer immédiatement le traitement comme l'aurait voulu le neuro. Mais lui me dit qu'il n'a jamais vu déprimer un patient sous Rebif ... Là c'est moi qui ai de la peine à le croire ! Cela rappelle ce qu'on sait déjà : il y a peut-être autant de façons de réagir à un traitement que de sépiens. Qu'en penses-tu ?
Pimpernelle

Message non lu par Pimpernelle »

c'est encore moi, je repense à Virgin, pour la question du psy.

Chez plusieurs amis sépiens, les poussées sont déclenchées par un choc émotionnel. Chez moi aussi d'ailleurs. Je ne veux pas partir dans les généralités, mais si la théorie tient le coup, alors on a sûrement intérêt à travailler avec un psy dès l'arrivée de la SEP. Cela nous permettra de mieux faire le deuil de la santé et de l'autonomie espérée, mais peut-être aussi de devenir plus forts, moins soumis aux chocs émotionnels. Un choc en rappelle toujours d'autres : quand on perd une grand-maman, on repense aussi aux autres morts ... Alors probablement que le travail psy, en permettant de travailler aussi sur les chocs "anciens non résolus", peut nous aider à mieux vivre avec la SEP ... ou sans !

Ce que je dis là, ce n'est pas pour m'opposer à la question médicale, vraiment pas. Heureusement que les médecins et les chimistes sont là. Mais je pense que nous aussi on peut faire quelque chose ... et sûrement qu'on est nombreux à chercher que faire, et comment ! En tout cas, moi je ne me limite pas à un système nerveux central qui dysfonctionne : je pense qu'il y a bien des choses qui ne vont pas bien, et j'ai envie de chercher largement.

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