Faut que je vous raconte une histoire :
j'avais fait une demande pour un fauteuil roulant, avec accord de la neuro et de l'ergo, à l'assurance invalidité (AI) de chez moi (Genève).
Une fois tout le dossier rempli et posté le 17 juillet, je reçois mercredi 27 un formulaire à remplir par le neuro, mais la mienne est en vacances jusqu'à la mi-août.
Je téléphone jeudi à l'AI (la dame ne travaille pas le mercredi) et je demande si je peux faire remplir le formulaire par un neurologue de l'hôpital où je fais mes perfs de tysabri et où j'ai aussi eu mes deux bolus de médrol. On me dit oui, je téléphone en neurologie, on me dit d'envoyer le papelard et ça prendra quelques jours... je réponds que je le voudrais pour septembre parce que je pars quelques jours avec mes enfants et que l'ergo a dit que ça prenait trois semaines pour avoir ce fauteuil.
Et là, on me passe la neurologue de l'hôpital que j'ai vue mardi avant ma perf, elle dit ok ; je lui faxe le formulaire, elle le remplit, le faxe à l'AI, et mon ergo (qui était justement chez moi) commande illico le fauteuil. Tout ça aura pris une heure chrono!
Ce vendredi je reçois l'accord de l'AI, officiel, et j'appelle le fournisseur pour lui donner le numéro d'accord du dossier, et on me le livre mardi (lundi fête nationale suisse) parce qu'ils l'avaient en stock!!! Moralité : j'ai bien fait de m'acheter une imprimante-scanner-photocopieuse- fax le mois dernier, contre l'avis de ma fille qui disait que ça ne me servirait à rien...
Mieux : si j'avais été chercher mon courrier à midi plutôt que traîner jusqu'à 15 heures, je l'aurais reçu aujourd'hui!
Comme quoi y a des jours où ça va bien, d'ailleurs ça m'a donné la pêche, j'ai fait plein de trucs et je ne suis presque pas fatiguée...
Et un bonheur ne venant jamais seul, j'ai eu un appel et une visite, deux copines qui me proposent toutes deux de m'emmener dès que j'ai mon fauteuil roulant, car depuis un mois je ne peux même pas aller à l'épicerie du coin à pieds même avec mon déambulateur, ma jambe droite ne veut pas!
Voilà, pour une fois je ne râle pas on pourra appeler cette histoire SPEED
