Présentation de Tayri
Présentation de Tayri
Bonjour bonjour !
Comme il est d'usage en arrivant sur un forum, passage obligé par la case présentation
Je suis étudiante en Région parisienne, j'ai bientôt 24 ans et toutes mes dents, et si tout va bien future prof. En parallèle de mes études, je bosse dans la restauration rapide de pâtes... Hé oui.
Bien évidemment, si je suis arrivée chez vous c'est suite à quelques problèmes de santé...
Je vais tenter de vous résumer tout ça rapidement. Fin novembre, un vendredi, je ressens des fourmillements dans le bras droit ainsi qu'une faiblesse du bras. Le soir, ça n'est pas parti. Le lendemain, les fourmis se sont étendues à tout le côté droit, le temps que je prenne ma douche elles avaient atteint la jambe. Je file chez mon médecin, il me prescrit un scanner mais me dit que si ça empire, je devais aller au urgences. Le dimanche, je ne pouvais plus écrire, j'avais des raideurs dans la nuque, on file aux urgences.
Batterie d'examens, notamment un IRM cérébral, puis un médullaire, puis une PL pour confirmer et le diagnostique tombe : myélite cervicale. Le neuro me dit que c'est une inflammation de la moelle épinière suite à un virus, sauf qu'aucun virus n'a été détecté. Par ailleurs, aux urgences on m'avait parlé de SEP, dès le début. Mais lorsque j'évoque ça devant le neuro, il me dit qu'il ne faut pas penser à ça. Bah oui mais moi on m'a mit ça dans la tête...
Bref, après 4 bolus de Solumédrol et 10 jours d'hôpital, je rentre chez moi. Entre temps, les paresthésies ont envahi le côté gauche, j'avais l'impression d'être enserrée dans un corset très rigide, je ne pouvais plus me servir de ma main droite... Bref, un bonheur. Sans compter le petit syndrome post-PL, pour la route
Je suis arrêtée un mois, jusque début janvier, j'ai une prescription pour 15 séances de rééducation, et la cortisone à continuer chez moi (Prednisone) jusque fin décembre.
Les symptômes commencent à faiblir au cours de décembre, début janvier je pouvais "reprendre une activité normale", mais des fourmis persistent (et c'est toujours le cas aujourd'hui) dans les mains, les jambes en cas de marche, le dos surtout, accompagnées de vibration (de moins en moins intenses) et du signe de Lhermitte.
Bref, aujourd'hui, je suis toujours en suspicion. Je suis allée voir un autre neuro, celui de l'hôpital m'ayant déçue (dès le début, il voulait me renvoyer chez moi, disant que je n'avais rien ). Lui a clairement dit qu'on ne pouvait pas écarter la SEP, m'a prescrit deux autres IRM que je fais début avril, et j'ai à nouveau rdv avec lui le 12 avril. En espérant en savoir plus ce jour-là...
Bon, je file, je dois aller bosser
Bonne journée à tous, et merci de m'avoir lue
Comme il est d'usage en arrivant sur un forum, passage obligé par la case présentation
Je suis étudiante en Région parisienne, j'ai bientôt 24 ans et toutes mes dents, et si tout va bien future prof. En parallèle de mes études, je bosse dans la restauration rapide de pâtes... Hé oui.
Bien évidemment, si je suis arrivée chez vous c'est suite à quelques problèmes de santé...
Je vais tenter de vous résumer tout ça rapidement. Fin novembre, un vendredi, je ressens des fourmillements dans le bras droit ainsi qu'une faiblesse du bras. Le soir, ça n'est pas parti. Le lendemain, les fourmis se sont étendues à tout le côté droit, le temps que je prenne ma douche elles avaient atteint la jambe. Je file chez mon médecin, il me prescrit un scanner mais me dit que si ça empire, je devais aller au urgences. Le dimanche, je ne pouvais plus écrire, j'avais des raideurs dans la nuque, on file aux urgences.
Batterie d'examens, notamment un IRM cérébral, puis un médullaire, puis une PL pour confirmer et le diagnostique tombe : myélite cervicale. Le neuro me dit que c'est une inflammation de la moelle épinière suite à un virus, sauf qu'aucun virus n'a été détecté. Par ailleurs, aux urgences on m'avait parlé de SEP, dès le début. Mais lorsque j'évoque ça devant le neuro, il me dit qu'il ne faut pas penser à ça. Bah oui mais moi on m'a mit ça dans la tête...
Bref, après 4 bolus de Solumédrol et 10 jours d'hôpital, je rentre chez moi. Entre temps, les paresthésies ont envahi le côté gauche, j'avais l'impression d'être enserrée dans un corset très rigide, je ne pouvais plus me servir de ma main droite... Bref, un bonheur. Sans compter le petit syndrome post-PL, pour la route
Je suis arrêtée un mois, jusque début janvier, j'ai une prescription pour 15 séances de rééducation, et la cortisone à continuer chez moi (Prednisone) jusque fin décembre.
Les symptômes commencent à faiblir au cours de décembre, début janvier je pouvais "reprendre une activité normale", mais des fourmis persistent (et c'est toujours le cas aujourd'hui) dans les mains, les jambes en cas de marche, le dos surtout, accompagnées de vibration (de moins en moins intenses) et du signe de Lhermitte.
Bref, aujourd'hui, je suis toujours en suspicion. Je suis allée voir un autre neuro, celui de l'hôpital m'ayant déçue (dès le début, il voulait me renvoyer chez moi, disant que je n'avais rien ). Lui a clairement dit qu'on ne pouvait pas écarter la SEP, m'a prescrit deux autres IRM que je fais début avril, et j'ai à nouveau rdv avec lui le 12 avril. En espérant en savoir plus ce jour-là...
Bon, je file, je dois aller bosser
Bonne journée à tous, et merci de m'avoir lue
Bienvenue sur le forum.
Tu sais, le diagnostique de la SEP n'est pas facile a établir. Les neuro sont souvent tres prudent. L'IRM est l'outil le plus fiable masi aussi les PL et l'examen clinique. Le tout amène le neuro a poser le diagnostique. Le nombre et la grosseur des plaques sont aussi déterminantes.
Il arrive qu'une personne ai un épisode isolé, donc seulement une poussée et que le reste de sa vie, plus rien.
Tu as bien fait de consulter un autre neuro en qui tu as plus confiance. N'hésite pas a lui poser toutes les questions.
BOnne chance et n'hésite pas a te confier, nous sommes tous passé par là
Tu sais, le diagnostique de la SEP n'est pas facile a établir. Les neuro sont souvent tres prudent. L'IRM est l'outil le plus fiable masi aussi les PL et l'examen clinique. Le tout amène le neuro a poser le diagnostique. Le nombre et la grosseur des plaques sont aussi déterminantes.
Il arrive qu'une personne ai un épisode isolé, donc seulement une poussée et que le reste de sa vie, plus rien.
Tu as bien fait de consulter un autre neuro en qui tu as plus confiance. N'hésite pas a lui poser toutes les questions.
BOnne chance et n'hésite pas a te confier, nous sommes tous passé par là
Merci à vous
Oui, je sais que le diagnostique est parfois long (en général, les neuros attendent au moins deux poussées distinctes pour se prononcer, à moins que l'IRM ne soit clair), mais quand on me dit "non mais ce n'est rien" (limite, j'avais l'impression qu'il croyait que je jouais la comédie) ou "y'a pas de sep dans votre famille, donc vous ne l'avez pas", je trouve ça un peu léger.
Bref, dans mon cas, la pl montrait une inflammation, l'irm cérébral montrait trois "hypersignaux" qui ne prenaient pas le contraste et l'irm cervical une "plage médullaire en C1" qui prenait le contraste. D'où la myélite.
L'hôpital m'a appelé ce matin, en fait l'irm cérébral est avancé à demain aux aurores ^^.
Oui, je sais que le diagnostique est parfois long (en général, les neuros attendent au moins deux poussées distinctes pour se prononcer, à moins que l'IRM ne soit clair), mais quand on me dit "non mais ce n'est rien" (limite, j'avais l'impression qu'il croyait que je jouais la comédie) ou "y'a pas de sep dans votre famille, donc vous ne l'avez pas", je trouve ça un peu léger.
Bref, dans mon cas, la pl montrait une inflammation, l'irm cérébral montrait trois "hypersignaux" qui ne prenaient pas le contraste et l'irm cervical une "plage médullaire en C1" qui prenait le contraste. D'où la myélite.
L'hôpital m'a appelé ce matin, en fait l'irm cérébral est avancé à demain aux aurores ^^.
Prof d'histoire-géo
Pour le moment, les désagréments sont moindres, une légère lourdeur dans la jambe droite à la marche, un mal de dos un peu insupportable au boulot (je bosse debout), mais rien d'insurmontable.
L'IRM d'hier a démontré deux hypersignaux en plus (5 au lieu des 3 en décembre) mais un seul fait plus de 5mm (apparemment, le minimum pour pouvoir parler de sep), les autres sont trop petits, donc d'après la radiologue y'a pas de quoi s'inquiéter. Mais je verrais avec mon neuro ce qu'il en dit. Rien de tout ça ne prend le contraste, ce dont je me doutais, puisque la "poussée" est en principe finie
Pour le moment, les désagréments sont moindres, une légère lourdeur dans la jambe droite à la marche, un mal de dos un peu insupportable au boulot (je bosse debout), mais rien d'insurmontable.
L'IRM d'hier a démontré deux hypersignaux en plus (5 au lieu des 3 en décembre) mais un seul fait plus de 5mm (apparemment, le minimum pour pouvoir parler de sep), les autres sont trop petits, donc d'après la radiologue y'a pas de quoi s'inquiéter. Mais je verrais avec mon neuro ce qu'il en dit. Rien de tout ça ne prend le contraste, ce dont je me doutais, puisque la "poussée" est en principe finie
Merci
Je l'espère aussi, mais je ne me fais pas d'illusion, je sais que dans la plupart des cas le diagnostic est très long, qu'en général il faut au moins deux poussées, donc bon.
Mon rdv est le 12 avril, parce que j'ai encore un irm médullaire à passer le 9, puisque la plaque active de ma "poussée" (à défaut de l'appeler autrement) se situait au niveau de la première cervicale.
Je l'espère aussi, mais je ne me fais pas d'illusion, je sais que dans la plupart des cas le diagnostic est très long, qu'en général il faut au moins deux poussées, donc bon.
Mon rdv est le 12 avril, parce que j'ai encore un irm médullaire à passer le 9, puisque la plaque active de ma "poussée" (à défaut de l'appeler autrement) se situait au niveau de la première cervicale.