Natalizumab (Tysabri)

isa33

Natalizumab (Tysabri)

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Conséquences de l’arrêt du natalizumab sur l’activité de la sclérose en plaques
Par David Laplaud (CHU de Nantes)
Article commenté :
Disease activity return during natalizumab treatment interruption in patients with MS
O'Connor PW, Goodman A, Kappos L et al.
Neurology. 2011;76(22):1858-65.

Afin de limiter le risque de Leuco-Encéphalite Multifocale Progressive (LEMP) sous natalizumab au cours de la sclérose en plaques, une stratégie thérapeutique évoquée par certains experts était d’arrêter le traitement de façon programmée (fenêtres thérapeutiques). L’arrêt du natamizumab n’a cependant jamais été évalué en termes de sécurité d’emploi, de rebond d’activité de la maladie ou de stratégie thérapeutique alternative.

Dans ce travail, les auteurs ont pris en compte les études pivotales utilisant du natalizumab et l’arrêt obligatoire du traitement en 2005 suite à la découverte des premiers cas de LEMP, afin d’évaluer les effets de l’arrêt du traitement sur l’activité de la maladie mesurée sur des paramètres cliniques et radiologiques.
Les poussées cliniques et les lésions prenant le gadolinium ont été analysées à partir des études SENTINEL, AFFIRM et GLANCE ainsi que leur étude d’extension à la suite de l’arrêt du natalizumab en 2005.
Au cours de cette étude, 1 866 patients ont pu être suivis sur une période d’au moins 8 mois. Seulement 13% de ces patients ont bénéficié d’un relais de traitement à la suite de l’arrêt du natalizumab, principalement par interféron beta.
Les taux annualisés de poussées ont remonté progressivement à la suite de l’arrêt du natalizumab avec un maximum entre 4 et 7 mois, selon que le patient avait appartenu respectivement au groupe « placebo » dans les études ou au groupe « traitement ». A aucun moment durant la période d’étude, le taux annualisé de poussée n’a dépassé celui observé dans le groupe placebo au cours des études antérieures prises en compte.
L’analyse en sous-groupe en fonction de l’activité antérieure de la maladie ou de la prise d’un traitement à la suite de l’arrêt du natalizumab n’a pas mis en évidence de différence significative. L’analyse de l’activité lésionnelle en IRM a été faite chez 341 patients. Après interruption du traitement, le nombre de lésions gadolinium positives a augmenté progressivement pour atteindre un maximum de 1.2 +/- 0.4 après 6 mois.

Un rebond de poussée ou de lésions actives au-delà de ce qui était observé antérieurement n’a donc pu être mis en évidence chez ces patients. Après interruption du natalizumab, la maladie retournait à son activité antérieure en l’espace de quelques mois.
Date de publication : 29-06-2011
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Defcom
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Message non lu par Defcom »

En clair,une fois que l'on commence un traitement,on l'arrête pas,une forme d'emprisonnement en somme ...
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isa33

Message non lu par isa33 »

à moins q'il n'est aucun effet positif... ça arrive aussi
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