Re: HELP Écrire une histoire à plusieurs JEUX
Posté : 12 juin 2018, 18:00
Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...
Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...
Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...
"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?
-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.
Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...
-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.
Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.
Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....
Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible Allé vient par là pour le gros câlin !.
Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .
« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....
le vieil homme restait immobile, les paupières closes. Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...
Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.
Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".
Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.
Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour.
Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...
Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...
"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?
-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.
Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...
-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.
Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.
Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....
Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible Allé vient par là pour le gros câlin !.
Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .
« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....
le vieil homme restait immobile, les paupières closes. Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...
Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.
Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".
Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.
Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour.