'y a des matins comme ça...
Posté : 28 avr. 2011, 06:22
Je suis de bonne, bonne, bonne, bonne humeur ce matin ; 'y a des matins comme ça...
J'adore ce moment où il fait encore nuit, les oiseaux chantent déjà. Arthus ronfle doucement à côté de moi. La ville n'est pas encore réveillée et j'ai l'impression qu'elle m'appartient. L'air qui vient du dehors est frais et je le bois, peletonnée sous ma couette chaude. J'essaie de rattraper mon rêve ; je suis sûre qu'il était bien.
Dommage, j'aimerais entendre, s'échappant de la cuisine à la porte presque fermée, les sons étouffés de ma mère préparant le petit-déjeuner dans un ballet silencieux et magique : les portes des placards refermées précautionneusement, le bol posé sur la table avec retenue. Dans le tiroir qui glisse, les couverts s'entrechoquent doucement, les sucres trésautent dans leur boîte. La chaise dérape sur le carrelage et étouffe un cri. La radio murmure les infos à peine, à peine...
J'attends avec malice le moment où la cafetière, hoquetant d'aller jusqu'au bout de son effort, libérera son parfum amer et vif qui surgira tout à coup tonitruant dans ma chambre, l'odeur croustillante du pain grillé à ses côtés.
Alors dans un mouvement rapide et ample, je surgirai de sous ma couette, je sauterai dans mes pantoufles délicieusement froides et me précipiterai dans la chaleur de la cuisine, heureuse (rassurée ?) de la retrouver, comme tous les matins...
Tant pis ! Ce matin : lait ribot et pépito sous la couette au chaud... ce sera bien quand-même !
Bonne, bonne, bonne, bonne journée à tous les gens !
J'adore ce moment où il fait encore nuit, les oiseaux chantent déjà. Arthus ronfle doucement à côté de moi. La ville n'est pas encore réveillée et j'ai l'impression qu'elle m'appartient. L'air qui vient du dehors est frais et je le bois, peletonnée sous ma couette chaude. J'essaie de rattraper mon rêve ; je suis sûre qu'il était bien.
Dommage, j'aimerais entendre, s'échappant de la cuisine à la porte presque fermée, les sons étouffés de ma mère préparant le petit-déjeuner dans un ballet silencieux et magique : les portes des placards refermées précautionneusement, le bol posé sur la table avec retenue. Dans le tiroir qui glisse, les couverts s'entrechoquent doucement, les sucres trésautent dans leur boîte. La chaise dérape sur le carrelage et étouffe un cri. La radio murmure les infos à peine, à peine...
J'attends avec malice le moment où la cafetière, hoquetant d'aller jusqu'au bout de son effort, libérera son parfum amer et vif qui surgira tout à coup tonitruant dans ma chambre, l'odeur croustillante du pain grillé à ses côtés.
Alors dans un mouvement rapide et ample, je surgirai de sous ma couette, je sauterai dans mes pantoufles délicieusement froides et me précipiterai dans la chaleur de la cuisine, heureuse (rassurée ?) de la retrouver, comme tous les matins...
Tant pis ! Ce matin : lait ribot et pépito sous la couette au chaud... ce sera bien quand-même !
Bonne, bonne, bonne, bonne journée à tous les gens !