pas de moral ras le bol !

Ca va mal, besoin de s'en prendre à quelqu'un ou quelque chose, le moral dans les chaussettes, venez en parler, vous n'êtes plus seuls...
lilou

pas de moral ras le bol !

Message non lu par lilou »

me voici reveillée a 5h angoissée plus sommeil
ce n'est plus possible avec mon fils : il me reproche que je ne me preocupe pas de lui ! lorsqu'iol part en week-end d'apres lui je devrais lui envoyer des sms pour savoir si ça va mais lui il ne le fait pas pour moi ! je lui paye son essence lui donnes de l'argent et tout cela en cachette du pere et voila des reproches
il n'a pas de boulo plus de chomage c'est la galere autant pour lui que pour nous je n'arrive pas communiquer avec lui !
avec tout ça ja prend du neurontin 400 un stynox du rivotril et je dor pas j'ai envie de vomir et j'ai la tete qui tourne j'ai tres mal au cou et aux epaules
marre de la vie que jai ! ragee :evil:
Nursia

Message non lu par Nursia »

Les enfants sont égoïstes ce n'est pas nouveau :) Ils prennent les parents pour "acquis" et je pense que c'est dans l'ordre des choses quelque part. Maintenant je ne suis pas experte en la matière car je n'ai pas d'enfant :) Mais je me rends compte de comment je peux être parfois avec mes propres parents (et ce malgré mon âge), qu'ils prennent de mes nouvelles, je trouve ça normal mais qu'est ce que ma mère peut me gonfler quand elle me raconte ses petits bobos, je ne suis pas sa mère, je n'ai pas à gérer cela d'où la notion d'égoïsme... Suis une vilaine fille hein ! :)

Bon maintenant faut dire aussi que j'ai eu une mère très peu maternelle voir pas du tout...

zac

Message non lu par zac »

Par expérience, tout ceci cache le désir inconscient que nous avons de ne pas oublier d'exister... d'exister soi au milieu des autres, soi pour soi, en ne craignant pas le mot "égoïste" parce qu'on entend qu'il devrait être bani de tous les dictionnaires, surement pour être un peu plus "caché" ou difficile à traquer; alors que penser à soi devrait être la première de nos préoccupations.
Penser à soi en premier pour mieux aider l'autre. Le hasard n'existe pas.

Amicalement
Zac
Isis

Message non lu par Isis »

et oui je sais bien Zac, quand tu dit qu'il faut penser à soi!!!!
mais c'est difficile quand on a fait que de penser aux autres et surtout fait passer ses enfants avant!!!
quand j'essaye de penser qu'à moi j'ai l'impression d'être égoiste, mais je sais que c'est un travail à faire et que le chemin est long......

merci Zac pour ces paroles (plutôt écrit) pour nous remonter le moral

Lilou j'espère que tu as retrouvé un peu le moral

b2
Virgin

Message non lu par Virgin »

Isis a écrit :quand j'essaye de penser qu'à moi j'ai l'impression d'être égoiste, mais je sais que c'est un travail à faire et que le chemin est long......

je suis pareille :roll:

Bon courage Lilou
zac

Message non lu par zac »

J'ai fait une constatation assez troublante au sujet de l'attention que certains portent le PLUS aux autres en rapport avec l'attention que certains portent LE MOINS à eux. Qu'ils soient frère, soeur, ami, parent, voisin, nous connaissons tous quelqu'un dans notre entourage pour qui nous pouvons dire à propos de cette personne : Ah celle-ci, elle a du coeur ! Elle pense aux autres... (Mais nous arrive-t-il de dire ensuite ?) ... avant de penser à elle-même !

En apparence, c'est bien de remarquer qu'il existe des personnes comme celles-ci ou celles-là dans notre entourage, c'est important (aussi) à mes yeux, surtout aujourd'hui - pourrait-on dire - quand le mouvement est plutôt un replis sur soi et qu'il y aurait une tendance à ne pas "voir" les autres...

En grattant un peu le sujet, en vous intéressant à elle, vous constateriez que ces personnes "compensent" bien souvent ainsi leur propre difficulté, cela les pousse même à aller au delà de leur condition physique, leur maladie, leur souffrance physique, psychologique...

Quand je reçois des personnes chez moi pour un certain travail, la plupart du temps, j'ai en face de moi une personne qui me parle de ses problèmes "en surface"... Une personne souffre du dos parce qu'elle n'arrive pas à exprimer (et évacuer) la mauvaise ambiance à son travail, telle autre, est tellement joviale pour oublier le décès prématuré de ses bébés, telle autre encore, qui ne sait pas dire "non", qui se force à satisfaire son mari, sa famille, ses collègues de travail, éprouve au fond d'elle une certaine colère qui provoque finalement une maladie du foie...

Ce que j'exprime, c'est que bien souvent la maladie s'installe pour obliger la personne à avoir un autre regard. Un type sans arrêt en activité, sans arrêt en mouvement, se verra subitement cloué au lit. Relativement souvent, le mode de vie est responsable, la personne est brutalement secoué pour qu'elle soit obligée de vivre et de penser autrement... De nombreuses fois, j'ai indiqué le fait que le corps s'exprimait. C'est une certitude ! Bien sûr j'ignore (presque) tout de la SEP, et ce n'est qu'avec beaucoup de mesure que j'écris ces mots, parce que, évidemment, tout ce que je dis n'explique pas tout : son origine et son développement reste toujours aussi obscure. Pour ceux que j'ai lu, je peux cependant constater que si la vie ne s'arrête heureusement pas, la douleur, elle (physique, psychologique, l'absence de mobilité, la perte de la vue, le moral qui se plombe - tous ces symptômes qui ne se déclinent pas QUE dans la SEP) oblige à considérer son existence à sa plus simple expression : SOI. Il n'y a plus d'égoïsme à penser à soi parce que la douleur est là, et que le replis sur soi est comme un moyen (forcé) d'écouter ce qu'il se passe en soi. Le corps s'exprime.

Alors, où conduit ma tartine vous demandez vous ?

Elle conduit à vous, à vos pensées en cet instant, à ce qui vous anime, vous retient, vous bouleverse et vous fait Aimer. Il n'est pas plus facile de se libérer de la douleur d'une maladie que de la douleur d'une mémoire ; mais la voie du milieu permet d'y faire face. Quel que soit la situation, il faut en effet trouver un juste milieu, c'est à ce moment-là que le regard - le votre - changera véritablement.

Penser à soi en premier pour mieux aider l'autre. Le hasard n'existe pas.


Amicalement
Zac
karima

Message non lu par karima »

BRAVO BRAVO zac bien parlé tu as entierement raison.mais c est vrai que quand on a une famille on est tous enclin a faire passer le bonheur ou meme le confort des autres avant le sien.difficile de changer d autant que l entourage y est tellement habitué que si un jour on se rebiffe et on dit NON ils auraient du mal a comprendre.mais je commence de temps en temps a dire non.....et miracle je ne culpabilise pas...il serait temps!!
zac

Message non lu par zac »

Je parlais plus haut de colère et j'ai eu ça dans ma boite aux lettres ce soir... C'est à propos de la colère ressentie...

Bonne lecture. Prenez que ce qui vous intéresse ;)


source : http://www.guerir.fr/Members/david_serv ... -la-colere

L’énergie de la colère

par David Servan-Schreiber Dernière modification 06/05/2009 15:26
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* Emotions

J'ai récemment écrit une chronique pour le magazine Psychologies pour stimuler la réflexion de chacun sur la place de la colère dans notre vie à chacun. Comment profiter de la colère sans tout casser ni se sentir minable ?

Contrairement à de nombreuses personnes souffrant du SIDA, ou de maladies cardiaques, on constate souvent que les personnes atteintes d'un cancer ont tendance à ne pas se mettre autant en colère. En tous cas pas aussi ouvertement, ni aussi souvent. Il s'agit bien sûr d'une généralisation sans doute abusive, mais qui me semble toutefois avoir une certaine validité. Et on ne sait pas à quoi cela est du. Est-ce un trait de personnalité qui était présent avant la maladie ? Ou bien est-ce parce que nous nous sentons fragilisés par la maladie et craignons trop de perdre le soutien de nos proches ou de notre médecin sur qui nous comptons tellement si nous osons dire avec force que quelque chose ne nous convient pas ? Je vous livre donc ici cette chronique pour initier la discussion.


Un ancien conseiller de l’ex-président américain George W. Bush se souvient : « Un samedi matin, je reçois un appel du bureau ovale parce que le président est furieux au sujet de quelque chose. Je viens en chemise à col boutonné, et il me crie dessus pendant quinze minutes… sans me laisser passer le seuil de la porte, parce que je ne portais pas de cravate. »

Quel est l’effet de la colère ? Pour ce conseiller, certainement de se sentir tout petit et de ne pas oublier de mettre une cravate la prochaine fois. Pour Bush ? De s’assurer qu’à l’avenir, il lui soit manifesté du respect. Mais sans doute surtout de se sentir – dans sa chair – plus grand, plus fort et plus puissant.

Les émotions sont des énergies qui nous mettent en mouvement. Chacune déclenche des réactions physiologiques qui nous préparent à un certain type d’action. La peur nous prépare à la fuite, la dépression à la conservation de l’énergie, la joie à l’accueil de l’autre, etc. Et, de toutes les émotions, la colère est l’une des plus énergisantes. Elle nous invite à la défense du territoire, des êtres proches, de tout ce qui compte pour nous 1. C’est une énergie qui nous donne de la force, affirme notre valeur. Mais si elle permet de booster l’ego, elle a tendance à mettre en danger les relations. Il faut parfois des années pour réparer les conséquences d’une colère avec un ami. Et avec un inconnu, on peut en venir aux poings, cela peut même se terminer à coups de couteau… et à l’hôpital.

Ce n’est pas par hasard si la colère est souvent l’attribut des puissants. Attila avait des colères légendaires. Plus près de nous, l’ex-président américain Bill Clinton et, en France, Nicolas Sarkozy ont eu des excès du même type. Ils peuvent se le permettre, leurs collaborateurs ne les quitteront pas pour cela. La relation est sous contrainte. De fait, dans nos vies à nous – communs des mortels –, nous choisissons fréquemment d’aller puiser en nous l’énergie de la colère et de l’exprimer contre ceux qui ne peuvent pas nous quitter : nos partenaires et nos enfants. Nous nous permettons à leur endroit des mots que nous n’oserions jamais employer envers d’autres : « Je n’en peux plus de ta paresse. Tu es vraiment trop nul ! » Pas de quoi être fiers de nous. Pourtant, la colère est importante. Un groupe de singes ne survit que si, de temps en temps, l’un d’entre eux est remis à sa place parce qu’il a volé ou blessé l’un de ses congénères. La colère est – aussi – une formidable régulatrice.

Alors, comment profiter de la colère sans tout casser ni se sentir minable parce que nous ne nous en servons que sur nos enfants ou sur notre chien ? En apprenant à la gérer, c’est-à-dire à bénéficier de son énergie tout en prononçant les mots qui respectent la relation 2.

Il s’agit pour cela de :

• Focaliser sur les actions objectives, en évitant les étiquettes ou le cynisme. À « Tu es nul », préférer : « Ça fait trois dimanches soir tu n’as pas fait tes devoirs pour la semaine ! »

• Toujours se référer à ses besoins ou à sa position légitime : « Je suis responsable de toi, et ça m’inquiète de te voir te mettre dans des situations où je sais que tu vas souffrir ! »

• Faire une proposition de compromis : « Pourrions-nous trouver ensemble une façon d’éviter que cette situation se reproduise, et à laquelle tu te tiendras ? »

• Le tout en manifestant, avec son corps et sa voix, que quelque chose de très important est en jeu : hausser le ton, faire les gros yeux, mettre les épaules en avant, et même avoir le visage tout rouge si cela en vaut la peine.

La colère est puissante, dangereuse ou salvatrice. Pour être pleinement humain, il faut apprendre à la maîtriser.
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