COVID 19 +

[Caribou]

Salut Bloub, je suis désolée d'entendre pour le père de ton ami. Les chiffres dont on nous bombarde à longueur de journée tendent à déshumaniser les nombreuses personnes qui sont touchées. On se rend compte dans ces temps difficiles à quel point les contacts humains sont essentiels pour nous tous, et particulièrement quand on est vulnérable, hospitalisé...

Bref, bon courage à vous tous, c'est pas facile toute cette période, mais comme disent nos amis québécois : ça va bien aller !
Des bises à vous
Carib'

[lélé]

Coucou bloub
Je t'embrasse et me désole de lire ça

[Bloub]

Merci pour vos mots gentils.

Tsering, bravo à tes grands-parents, ils sont robustes .

Pendant son long et laborieux trajet jusqu’au patelin de son enfance, mon ami m’a envoyé des photos : gares désertes, trains vides, fin de trajet dans un tortillard qui s’arrêtait dans les petites gares au milieu de nulle part, personne pour monter ou descendre du train, des quais déserts sous un ciel lourd...
Une ambiance totalement irréelle.

Dans une période normale, les funérailles et tout ce qui les entoure prennent place au milieu de la vie, comme une parenthèse dans un monde qui continue de vibrer.
Là, c’est comme si le monde était éteint et que seuls ceux qui ont un deuil à assurer occupaient l’espace...

Sans compter, c’est un détail, mais le fait de devoir se justifier (non non m’sieur l’agent, je ne pars pas en vacances au bord de la mer, c’est juste que mon père est mort...).

J’avoue que tout ça me rend un peu mélancolique.
Et Caribou, je suis bien d’accord, l’importance des contacts humains, de l’attention aux autres saute aux yeux plus que jamais en cette période.

[maglight]

hello Bloub,
Je suis désolée pour ton ami, perdre son père est une chose terrible à vivre

Pendant son long et laborieux trajet jusqu’au patelin de son enfance, mon ami m’a envoyé des photos : gares désertes, trains vides, fin de trajet dans un tortillard qui s’arrêtait dans les petites gares au milieu de nulle part, personne pour monter ou descendre du train, des quais déserts sous un ciel lourd...
Une ambiance totalement irréelle.

Dans une période normale, les funérailles et tout ce qui les entoure prennent place au milieu de la vie, comme une parenthèse dans un monde qui continue de vibrer.
Là, c’est comme si le monde était éteint et que seuls ceux qui ont un deuil à assurer occupaient l’espace...

Je comprend ta peine, tu as été le témoin de son épreuve. Les descriptions que tu en fais, montre bien que tu as accompagné ton ami, jusqu'au bout. Ta présence, même lointaine, a du être réconfortante.
Prend bien soin de toi, et de lui !

[maglight]

Yo,

Je suis un peu patraque aujourd'hui

mince! j'espère que ça va mieux aujourd'hui ?

C'est assez inhabituel, ce qui m'est arrivé.

Mardi soir, après avoir arrosé le jardin (donc vers 22h), j'étais derrière mon écran d'ordinateur à lire, justement, l' "essai occasionnel" corédigé par Compston et sa bande. Grosse bouffée de chaleur, en quelques minutes j'avais l'impression d'avoir la tête dans un four ; suivi immédiatement après par des maux d'estomac (envie de vomir, mais sans jamais réussir à expulser quoi que ce soit) et des démangeaisons irrépressibles, d'abord sur le cuir chevelu puis partout sur le corps. J'ai cru que j'allais m'arracher la peau, à force . Je prends ma température, des fois que : 36,6, et je vais me coucher parce que je ne vais vraiment pas bien.

Mercredi matin donc, je te réponds, puis comme je me sens de plus en plus KO je reprends ma température : 38,2. Ah, on tient quelque chose. En gros, à partir de ce moment j'ai passé ma journée au lit, à dormir pas mal, et à chaque fois que je me réveillais je reprenais ma température qui en gros, prenait un demi degré d'une fois sur l'autre pour culminer vers 20h à 39,6 (ça commence à faire pas mal). Dans l'intervalle, vers 15 h, je téléphone à ma généraliste, qui pense que les symptômes pourraient correspondre à la covid, donc pour l'instant je suis en quarantaine chez moi et je vais me faire tester vers midi aujourd'hui. Je vous tiendrai au courant.

Hier soir donc, j'ai pris deux Dafalgan pour passer une nuit tranquille et à 20h30 je dormais avec ma bouteille de flotte et une grosse couverture au dessus de la couette (il n'avait fait que 29°C hier, donc en me couchant je grelottais, forcément ). Réveillé en gros toutes les deux heures, je bois un coup pour bien favoriser la sudation, je me rendors. Vers 7h j'ouvre un oeil, je me sens beaucoup moins mal malgré les draps qui sont bons à essorer (j'avais vidé la bouteille pendant la nuit, et rien trouvé à pisser au réveil...), je me dis qu'il est temps de me lever, je reprends ma température : 38,2, puis 38,3 à 10h. Il y a un net mieux.

C'est la première fois depuis des années, et en particulier depuis avant mon diagnostic de sep, que j'ai une fièvre qui s'étale sur plus de vingt-quatre heures (en général, je me sens fébrile le soir au coucher, j'applique la stratégie du paragraphe précédent et le lendemain matin, tout a disparu) et qui dépasse les 39. Pendant tout le temps qu'elle a passé au dessus de 39, la bougresse m'a bien réveillé mes symptômes pyramidaux, d'ailleurs...

Je me demandais d'ailleurs, à propos d'Uhthoff, ... Si les symptômes ne se réactivent qu'à partir d'une fièvre suffisamment conséquente (allez, je vous le fais à 38,5), comment est-il possible que le simple fait d'être dans un environnement chaud arrive à les réactiver, alors que la température corporelle plafonne alors, selon toute vraisemblance, à sa valeur habituelle (37, quoi) ? Autant pour la fièvre je comprends, autant pour un environnement chaud ça m'échappe.

A bientôt,

JP.

salut JP,
bah dit donc, c'est inquiétant tout ça !
comment vas-tu, depuis ? testé ?
Toujours en quarantaine ?
Je t'envoie toutes mes bonnes ondes et te souhaite tout plein de courage !

[Nostromo]

Yo mag,

bah dit donc, c'est inquiétant tout ça !
comment vas-tu, depuis ? testé ?
Toujours en quarantaine ?
Je t'envoie toutes mes bonnes ondes et te souhaite tout plein de courage !

C'est gentil .

Donc j'ai fait le test jeudi midi et j'en ai eu le résultat hier après-midi : négatif, donc tout va bien. Il reste une probabilité de quelques pourcents que le test raconte le contraire de la réalité, mais elle est très faible et les symptômes avaient déjà tous disparu hier matin, donc bon.

Comme je disais au tout début, le plus probable est que j'aurai mangé quelque chose de pas frais, en l'occurrence un cône glacé qui aura pu connaître une éclipse dans la continuité de sa chaîne du froid. Je le sais, pourtant, qu'il ne faut jamais bouffer de produits préparés, mais de temps à autres je me laisse encore avoir...

A bientôt,

JP.

[Lune]

Ah bah Nostropasfrais, ça t'a fait comme un froid et chaud. D'habitude c'est un chaud et froid. Tu devrais remanger une glace

[Blondin]

Yo mag,

bah dit donc, c'est inquiétant tout ça !
comment vas-tu, depuis ? testé ?
Toujours en quarantaine ?
Je t'envoie toutes mes bonnes ondes et te souhaite tout plein de courage !

C'est gentil .

Donc j'ai fait le test jeudi midi et j'en ai eu le résultat hier après-midi : négatif, donc tout va bien. Il reste une probabilité de quelques pourcents que le test raconte le contraire de la réalité, mais elle est très faible et les symptômes avaient déjà tous disparu hier matin, donc bon.

Comme je disais au tout début, le plus probable est que j'aurai mangé quelque chose de pas frais, en l'occurrence un cône glacé qui aura pu connaître une éclipse dans la continuité de sa chaîne du froid. Je le sais, pourtant, qu'il ne faut jamais bouffer de produits préparés, mais de temps à autres je me laisse encore avoir...


Salit Nostromo

Heureux de voir que ce n est "que"ça finalement et que tu vas mieux

[Nostromo]

Bonjour les coupains,

C’est gentil de vous inquiéter pour moi, merci, merci, mais vraiment, c’était trop insignifiant, du point de vue santé, pour le mériter. Je n’en ai d’ailleurs tiré que du bon, puisque ça a réussi à me faire perdre en un claquement de doigts deux des trois kilos que j’avais de trop, alors que ma traditionnelle semaine de montagne approche à grands pas (à partir du 20 juillet). Ça fait déjà deux jours que ça va nettement mieux, plus de fièvre, et que par conséquent l’appétit est revenu. Faut juste que je tienne jusqu’au 20 sans reprendre : un kilo de graisse autour du bidon, à monter, c’est comme un kilo de cailloux dans le sac à dos...

Là où j’ai eu du bol, aussi, c’est que si la fièvre a réveillé quelques-uns des symptômes de ma « grande » poussée de 1995, elle a eu la délicatesse, parmi ceux-ci, de ne pas réactiver l’agueusie. Parce que là, pour le coup, je crois que j’aurais commencé à psychoter sévère et, connaissant ma généraliste, j’aurais passé un moment à piaffer dans la section Covid de l’hôpital. Toujours savoir savourer la chance quand elle nous sourit .

À bientôt,

JP

[maglight]

Contente de savoir que c'est pas le covid.
Super la stratégie d'aller se goinfrer d'une glace avarié, pour pouvoir rentrer dans son pantalon de rando
C'est jamais agréable d'être a ce point malade, mais c'est plutôt bien tombé.
comme tu dis .....

Toujours savoir savourer la chance quand elle nous sourit .