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Guiseppe

Posté : 17 févr. 2018, 21:20
par thétis
Voici mon Iliade, version assez médusé.
Un amour(eux) de malade venu me désabuser
Un héro maussade assombri mon épopée,
Asseyez vous camarade que j'vous parle de Guiseppe.
Sans même crier gare, Un matin de février,
Il a choisi mon regard et vint ainsi s'y lier
L'amour rend aveugle, je n' pourrais pas l'oublier :
1/10, du brouillard, premier rencard pour m'expier.
Fidèle infidèle, aux mœurs bisexuels,
privant du charnel, ses proies se comptent par millier.
Je crois qu'il s'accapare ma destiné,
Il guide ma gestuelle et me fait même vaciller.
Monsieur si mystérieux n'aimait pas se montrer.
Devais-je le prendre au sérieux, lui qui se faisait discret?
Consulter un sage allait pouvoir m'éclairer,
mais la vue de son visage l'a carrément effaré.


Evidemment je vous ment, car mon amant me rend démente
Il m'enterre habilement et me consume avidement.
Tout doucement, ce maso m'use impunément,
Et dans son amour de tourments, me terre douloureusement.


Voici ma péliade, la version assez rusé
Un amour(eux) en croisade que rien ne peut récuser.
Une triste ménade venue me rendre éclopée,
Un belliciste, un Sade, survenue pour me chopper.
Guiseppe m'empoigne, m'accompagne dans ses veillées.
Me violente quand je me soigne, n'est là que pour m'ennuyer.
Être sa compagne je n'peux pas me résigner,
J'dois m'libérer de ce bagne ou Monsieur m'a consigné.
Il me rend paranoïaque, il aimerait prohiber
Les nuits que j'passe avec Jack, les bonnes baises avec JB
Et chaque fois que sa colère doit s’exhiber,
Il attend le lendemain que j'sois bien moins imbibé.
Ses coup de matrac si loin de celles de Grey,
Me rendent hypocondriaque, ce, sans le moindre regret
Mais Marie Jeanne intervient pour l'éloigner,
Cet odieux toxicomane qui ne veut pas m'épargner.


Evidemment je vous ment, car mon amant me rend démente
Il m'enterre habilement et me consume avidement
Tout doucement, ce maso m'use impunément
Et dans son amour de tourments, me terre douloureusement.


Voici mon aubade, version assez cérusé
Cet amour( eux) me balade, vise à me faire buser.
Un héro si fade, dont les rescapés
survivent à sa fusillade, mais restent handicapés.
Je dois surement être folle, son histoire m'a captivé.
en plus Guiseppe m'isole, aime me démotiver.
Il nourrie mes larmes et pour vraiment m'épuiser
se joint à mon vague à l'âme, et ce, toujours déguisé.
Ce soupirant me tiraille, j'nai pas de lisse à ses maux.
Et bien sure cette canaille adore faire plisser mes mots
J'lui livre bataille, lui qui nous voit comme jumeaux.
j'le prendrais bien en tenaille munie d'un gros chalumeau.
Voici ma dryade aux coutumes bien tortionnaires
Mon Amour(eux) de Naïade dont je suis tant tributaire.
un héro qui me fourvoie, mon nouveau locataire,
ce bandit qui me convoie et me tape bien sur les nerfs !



Evidemment je vous ment, car mon amant me rend démente
Il m'enterre habilement et me consume avidement
Tout doucement, ce maso m'use impunément
Et dans son amour de tourments, me terre douloureusement.




J'ai écrit une chanson :mrgreen:

Re: Guiseppe

Posté : 18 févr. 2018, 10:56
par Bashogun
Intriguant...
Il faut avoir de la bouteille pour écrire une chanson pareille
Homère, d'alors, en eût goûté le refrain :wink:

Re: Guiseppe

Posté : 19 févr. 2018, 13:57
par thétis
Avoir de la bouteille, non !
Avoir bu des bouteilles, si ! :mrgreen:

Re: Guiseppe

Posté : 19 févr. 2018, 14:20
par Bashogun
Coucou Thétis
j'avais bien compris !
Mais je ne résiste jamais à un jeu de mots... ou presque.
Bien à toi.